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Maladie Pierre Servant
Maladie Pierre Servant

Maladie Pierre Servant – La plupart des gens entendront parler du cancer colorectal Les populations d’Europe occidentale, d’Amérique et d’Australie sont touchées de manière disproportionnée par le cancer colorectal, également appelé cancer du côlon ou cancer rectal. Avec une prévalence de 2 % chez les femmes et de 3 % chez les hommes, le cancer colorectal est désormais la troisième tumeur maligne la plus répandue.

Expert de la défense et de la géopolitique, Pierre Servent, auteur du livre Le Monde de demain, démontre dans cette longue interview comment l’invasion de la Russie par l’Ukraine entre en conflit avec deux visions du monde. Il est fermement convaincu que l’Occident doit reconstituer ses ressources militaires, mentales et industrielles.

Pierre Servent, docteur en histoire et ancien écrivain étranger au Monde, occupe désormais les fonctions d’expert militaire et géopolitique pour TF1-LCI et Radio France. Il est dans les forces spéciales depuis vingt ans et a enseigné au War College.

Il est un officier supérieur de réserve qui a été déployé dans les Balkans, en Afghanistan et en Afrique. Le Monde de Demain est publié aux Éditions Robert Laffont et a été écrit par lui. Ses autres œuvres incluent Cinquante nuances de guerre (2018).

“Le FIGARO” —– Vous avez consacré votre ouvrage à la vie d’Anna Politkovskaïa, journaliste et écrivaine russe assassinée à Moscou le 7 octobre 2006 pour avoir critiqué le recours à la terreur par le régime de Poutine. Pourquoi, au juste, l’Occident n’a-t-il jamais voulu connaître la véritable identité de Vladimir Poutine ?

Serviteur Pierre. — Plusieurs facteurs étaient impliqués. La première est que les Occidentaux ont encore secrètement un faible pour le romantisme russe. Ma compréhension du romantisme s’est améliorée parce que

Adrien Conus : un combattant de la liberté, un agent du renseignement militaire, un colonel présumé mort en Indochine, un chasseur d’éléphants accompli, un espion secret de la France libre, un survivant d’un peloton d’exécution allemand et enfin, un amoureux insouciant.

Même s’il s’agit d’un cliché, « une vie de roman » décrit pleinement le Compagnon de la Libération d’Adrien Conus (1900-1947). Après avoir travaillé comme chercheur d’or, trafiquant d’ivoire, guide de chasse et chef de village africain, ce Franco-Russe est né à Moscou et a vécu une vie brève mais immensément luxueuse jusqu’à rejoindre la phalange militaire française.

N’est plus soumis au général de Gaulle depuis 1940. Avant de devenir membre des services secrets du général à Londres, il a servi sur tous les champs de bataille de la lutte gaulliste en Afrique du Nord et au Levant, notamment à Bir-Hakeim.

Après avoir reçu un entraînement intensif de la part des Anglais, il est envoyé dans le Vercors assiégé. Son étonnante évasion du peloton d’exécution a suivi sa détention par les Allemands. En tant que chef de commando, il entra dans la région stratégiquement importante de la Ruhr, en Allemagne nazie, en 1945.

Ensuite, lui et ses coéquipiers incarnent le summum de la guerre « spéciale » et « indirecte ». En Indochine, le colonel Conus, décoré et accro au combat, fera face à un sort semblable à celui du « capitaine Conan ». Son unité commando se dissout lors d’un événement tragique ; c’était efficace, mais excessivement sulfureux.

Lorsqu’il tombe malade, il retourne mourir dans sa patrie d’adoption en Afrique noire. Mais dans les couloirs du contre-espionnage français, on parlera de cet amoureux insouciant bien après sa mort… Pourquoi ? Pierre Servent dresse ici, à travers des témoignages familiaux et des archives inédites (notamment celles des services secrets français et anglais), le portrait optimiste d’un guerrier remarquable que l’ami de Joseph Kessel avait raison de qualifier de pur héros – sans lequel autant être « un ange” – sans aucun préjugé.

On est captivé par l’effet clair-obscur créé par la prose minutieusement recherchée et nuancée de Pierre Servent. Claude Servent, l’écrivain La défense et la stratégie sont des domaines dans lesquels excelle le colonel de réserve opérationnelle Pierre Servent. Son rôle à France 2 est celui d’un consultant militaire. La Croix et Le Monde étaient ses précédents employeurs.

Pendant vingt ans, Pierre Servent a été professeur à ce qui est aujourd’hui le Joint Defence College, anciennement connu sous le nom d’École de guerre de l’ECE. Les guerres, et la Seconde Guerre mondiale en particulier, sont des thèmes dans ses nombreux livres, traduits dans d’autres langues. Ses écrits plongent dans la vie de personnages historiques, analysant les souvenirs et les documents qui ont façonné les choix de la France.

Les synthèses historiques, le mythe Pétain, la trahison des médias, la guerre, le complexe de l’autruche et le stratège du Troisième Reich, Von Manstein, comptent parmi ses ouvrages publiés. Les valeurs de la société et la propagation de la barbarie sont toutes deux remises en question par lui.

Colonel de réserve honoraire et expert en politique de défense et militaire Pierre Servent était l’invité de “8h30 franceinfo” vendredi 24 février 2023. Des sujets tels que la dispersion de l’armée russe, le danger nucléaire, l’implication de la Chine, les expéditions d’armes, etc. des erreurs de géopolitique… Dans cet entretien, il revient sur des sujets évoqués par Julie Marie-Leconte et Jules de Kiss.

Maladie Pierre Servant

Ma prédiction pour les prochains mois est « une dislocation des outils militaires russes ».
À l’avenir, Pierre Servent pense que l’armée expéditionnaire russe va « s’effondrer » dans les prochains mois.

À l’aide d’exemples tels que des recrues et des réservistes « inexpérimentés » et « mal entraînés », ainsi qu’une structure de commandement « qui n’est pas du tout décentralisée, inadaptée à la guerre moderne », l’expert de la défense met en avant les « dysfonctionnements » au sein des troupes de Poutine. La « numérisation du champ de bataille » n’est qu’un élément de ce que l’Ukraine appelle « un mode de commandement moderne ». En défendant son territoire, Kiev a triomphé.

ICI >> DIRECT : Un an seulement après l’invasion de son pays, Volodymyr Zelensky déclare : “Nous pouvons mettre fin à l’agression russe cette année”.

Après un an de guerre, les observateurs s’inquiétaient d’une offensive à grande échelle, mais les responsables russes, selon Pierre Servent, n’ont pas « les moyens » de la mener à bien. “Une offensive de plusieurs mois sur 700 kilomètres de façade”, dit l’expert à propos de l’action de Moscou.

En raison de « difficultés de stock », ils sont contraints de tirer chaque jour deux à trois fois moins d’obus tout en lançant un assaut « anti-émeute d’artillerie ». Il y a eu 1 200 pertes de chars lourds depuis le début de la bataille, et Moscou manque de « pièces de rechange » nécessaires pour réparer sa flotte.

Pierre Servent, qui estime que la Russie “ne peut pas faire mieux”, estime que “tout cela fait 100 mètres gagnés ici ou là pour des pertes terribles”.Selon moi, les généraux entourant Poutine n’avaient pas l’idée de posséder l’arme nucléaire.

La menace nucléaire n’existe pas, selon Pierre Servent. Ses trois points principaux font qu’il semble peu probable que la Russie lance une attaque nucléaire. Concernant l’obstacle politique, il a été dit que Poutine « perdrait instantanément le soutien de la Chine, de l’Inde et de la communauté internationale ». À cela s’ajoute un blocus militaire. Au-delà du champ de bataille, l’arme nucléaire tuerait des soldats russes et aurait des effets considérables. Même le nuage radioactif « ne s’arrête pas aux frontières » par la suite.

Enfin, il y a un facteur psychologique à considérer : les armes nucléaires « amèneraient cette guerre dans une autre dimension » et « Poutine est un homme qui ne veut pas mourir ». Rôle de la Chine : Pékin « se sent extrêmement humilié » Alors que la Chine « est très gênée » par les agissements de la Russie, Pierre Servent affirme que la Chine souhaiterait toujours jouer un rôle de médiateur dans ce conflit.

Les principales raisons sont le fait que la capitale russe est actuellement confrontée à « de nombreux échecs » et que Pékin n’a pas réussi à « convaincre Poutine de bouger ». Ils souhaitent ensuite entrer « dans une phase de négociation », selon Pékin. Les méthodes de soft power, notamment économiques, sont la préférence de la Chine, selon Pierre Servent.

L’agression russe se heurte à une « réponse graduelle » de la part des alliés de l’Ukraine. Si la réaction est trop lente, on peut se sentir mal, admet Pierre Servent. Il pensait que nous devrions « aller plus vite » lorsqu’il s’agissait de livrer des armes.

De l’Ouest, on pouvait s’attendre à des chars légers et lourds. D’ici la fin de la semaine, promet le gouvernement ukrainien, les premiers blindés légers français seront arrivés. Toutefois, les gros chars mettront du temps à venir, selon Pierre Servent.

Le spécialiste ajoute : “Nous devrions également commencer à entraîner les Ukrainiens à piloter des avions”. L’Occident n’a jamais répondu positivement à la demande d’avions de combat de Kiev.

Sur le plan géopolitique, « c’est une succession d’échecs stratégiques » pour la Russie. Malgré les meilleures intentions de Poutine, il a « uni la population ukrainienne » en donnant à Kiev « sa grande guerre patriotique » et en minant l’Ukraine.

C’est cette « consolidation de l’UE » que le président russe voit au lieu d’un affaiblissement des Européens, ce qui était son objectif initial. Les États-Unis sont également présentés comme de grands vainqueurs de la guerre, car ils ont réussi à « revenir à une position centrale » en Europe. Outre l’objectif de Poutine d’enterrer l’OTAN, la guerre l’a « ressuscitée ».

Ses chances de défaite augmentent sur tous les fronts, même en étant alignée sur son allié chinois : au regard de l’alliance idéologique, la Chine joue actuellement la carte de l’allié, comme le dit Pierre Servent, mais Pékin s’apprête à « acheter les ressources énergétiques russes à un prix raisonnable ».

Pierre Servent, DEA d’histoire moderne et diplômé de Sciences Po Paris, a débuté sa carrière comme journaliste couvrant la guerre du Golfe au Monde après avoir travaillé à La Croix pendant la guerre du Liban.

Après avoir travaillé comme journaliste pendant un certain temps, il est devenu porte-parole du ministère de la Défense (1995-1997) et une autorité en matière de stratégie militaire et de sujets connexes. Voici sa description de poste : il est consultant pour la chaîne TF1 et commentateur assidu des médias.

D’ailleurs, Pierre Servent est membre associé de l’Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d’Île-de-France depuis 2014. Il a également passé vingt ans à enseigner à la Défense interarmées College et l’Ecole de Guerre.

Ses écrits notables incluent Les guerres modernes expliquées aux citoyens… et aux militaires, Le siècle du sang, 1914-2014, L’extension du royaume de la guerre, Les présidents et la guerre, et bien d’autres sur l’histoire militaire et les préoccupations de défense. Quant au général von Manstein, il a écrit et publié sur lui une biographie renommée.

Plus tard, suite à un processus de sélection rigoureux mis en œuvre par les Britanniques, il devient membre du SAS. Ce sont les Vercors qui le capturèrent après l’y avoir envoyé sous le nom de code Volume. Avant même de s’engager dans la mêlée dans le maquis dauphinois, il parvient à échapper à la capture.

Rejoignant l’Indochine après la capitulation allemande, il crée le commando Conus, chargé de missions d’espionnage, de harcèlement, de sabotage, etc. En 1946, il quitte l’Indochine en raison de problèmes de santé. Il retourne un an en France avant d’être nommé inspecteur des chasses de l’Afrique équatoriale française en Afrique.

Ses supérieurs l’avaient rejeté pour ses actions odieuses en Indochine et il mourut de maladie le 1er septembre 1947 dans un hôpital de Bangui.

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