Patrick Buisson Cause De Sa Mort – Les réactions à la mort de Patrick Buisson permettent d’apprendre beaucoup de choses sur la politique de droite. Les conservateurs et autres droites célèbrent l’héritage de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, qui a élaboré un programme « décomplexé ». Dans les mêmes conditions.
La politique est de faire passer l’arme vers la droite. Patrick Buisson est décédé mardi 26 décembre à son domicile des Sables-d’Olonne, en Vendée. L’écrivain de 74 ans a eu une longue et brillante carrière d’enquêteur, conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et ancien directeur de la presse.
Les nombreuses réactions de l’extrême droite montrent qu’il laisse une empreinte politique et idéologique importante. Aux Républicains, il a joué un rôle important dans la naissance d’une droite « décomplexée », comme on disait à l’époque. Nous honorons un homme qui “a vu les grands dangers” avant tout le monde.
La similitude des hommages entre les fans de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour est révélatrice de la position singulière de Patrick Buisson, de l’impact de sa ligne politique et de la porosité idéologique entre la droite. Ils ont tous sérieusement l’impression que les évaluations de l’ancien conseiller sur l’identité nationale et l’insécurité soutiennent les tendances et les politiques actuelles.
Le penseur de la « politique de civilisation » est salué par LR.
Après avoir appris le décès de Patrick Buisson, Éric Ciotti, qui milite pour une “droite forte” depuis qu’il est président du parti Les Républicains, s’est précipité sur les réseaux sociaux pour exprimer son “émotion”. Rien d’insignifiant.
Interagir avec lui était toujours un plaisir. Son affection pour la France et son passé était immense. Le député provençal poursuit : “Il voit devant beaucoup les grands dangers qui menacent notre pays”. Son parti a récemment adopté des politiques anti-immigration qui ressemblent à celles de l’extrême droite, allant de la contestation de la légitimité des lois du pays à la priorité accordée aux intérêts nationaux.
Bruno Retailleau rend hommage à la « grande culture », à la « profondeur historique » et aux « intuitions » de Patrick Buisson après le décès d’Éric Ciotti. Il a « parfaitement théorisé l’enjeu essentiel d’une politique de civilisation », selon le président des sénateurs républicains, figure marquante de la droite catholique conservatrice.
Les partisans d’une droite sociale ou humaniste ont en revanche tardé à réagir mardi. Certes, tous les gaullistes ne se sont pas ralliés à la « ligne buisson », qui s’est progressivement hissée au poste de directeur de la rue de Vaugirard.
Les partisans de Nicolas Sarkozy ont finalement imputé la défaite de 2012 à l’homme politique qui prônait une réconciliation entre la droite et les thèses du Front national. Qu’en sera-t-il lorsque la droite traditionnelle commencera à s’effondrer ?
Détruisez les diversions.
Dans une large mesure, cela a contribué à calmer l’électorat, comme l’a reconnu Marine Le Pen lors de l’événement. Dans un entretien au Figaro publié mardi, Jean-Yves Camus, expert de l’extrême droite, estime qu’il a “incontestablement” contribué à la destruction des digues.
On comprend que de nombreux membres du Rassemblement national et de la Reconquête se soient tournés vers les réseaux sociaux pour exprimer leur tristesse dans ce contexte. Après que Marine Le Pen s’inquiète de l’absence de la “plume acérée” de Patrick Buisson dans les débats politiques, Jordan Bardella commence à faire l’éloge de celui qui, selon Le Pen, a grandement contribué à la formation lépéniste. Avec le soutien de ses thèses.
Le président du Rassemblement national est sur le point d’accueillir cet « esprit libre » comme l’un des siens, estimant avoir poussé les principes du camp national d’une manière que peu d’intellectuels ont pu accomplir en donnant sa parole au parti. paroles de pouvoir. L’ancien conseiller de l’Elysée a cependant eu des propos durs à l’égard du RN en raison des électeurs de gauche qu’il cible avec sa plateforme.
Sans doute les hommages les plus vifs à celui qui se fit le défenseur de l’unité des droites en 1980 pour empêcher l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand se trouvent dans Reconquête. Lors de la dernière élection présidentielle, il a soutenu Eric Zemmour en raison de cette stratégie.
L’ancienne journaliste revient sur “30 ans d’amitié” dans un blog du site Valeurs actuelles, décrivant “les instants de grâce, à jamais inoubliables” Il existe de multiples successeurs à une tradition idéologique.
Ainsi, Patrick Buisson, journaliste à l’hebdomadaire d’extrême droite Minute et à Valeurs Acteurs, a travaillé un temps avec son fils pour Histoire, unchaîne du groupe TF1. Un partenariat entre un parent et son fils qui n’a pas été soigneusement planifié.
Des disputes ont éclaté sur la chaîne Histoire et, par la suite, nous nous sommes séparés en tant que groupe. Lors d’un entretien pour Quotidien (TMC) en 2019, Georges Buisson revient sur son bannissement et sur la façon dont il a continué à exercer les fonctions de directeur de la chaîne Histoire. Cela a conduit à une confrontation.
Parce que j’étais le dirigeant de sa société, il m’a exposé dans cette société sur le dossier des sondages à l’Élysée. De plus, j’ai découvert qu’il abusait des ressources de l’entreprise à son propre profit. Il a déploré auprès de nos collègues les ressources financières et humaines de l’entreprise.
Un homme nommé Patrick Buisson, qui n’est “pas très chaleureux”
Patrick Buisson s’est peut-être fait remarquer à plusieurs reprises sous les projecteurs, mais il s’est montré nettement plus discret lorsqu’il s’agit d’évoquer sa vie personnelle. Le Point (2014) s’est efforcé de dresser un portrait plus précis de ce fils d’ingénieur d’EDF.
Il a ensuite été caractérisé par le journal comme un homme « pas très chaleureux », qui évitait « le soleil, ne s’attardait jamais à table, n’aimait pas le sport » et était moyennement pieux. A nos confrères, une personnalité d’extrême droite aurait murmuré : “Je ne l’ai jamais vu aller à la messe en dehors des funérailles.”. Enfin, Charles Maurras, antidreyfusard, et Édouard Drumont, écrivain, polémiste et homme politique d’extrême droite français, auraient été des figures admirables dans sa vie.
Il a accompagné Nicolas Sarkozy à l’Elysée en compagnie d’autres individus mystérieux. Il avait été conseiller du dernier président de la république. Ce matin, selon Le Parisien, le domicile de l’homme aux Sables-d’Olonne (Vendée) a été perquisitionné et localisé. Il était journaliste et auteur. Selon Paris Match, il est décédé d’une crise cardiaque, une autopsie est donc urgente.
Ce Londonien d’origine reste fidèle à l’idéologie politique d’extrême droite des deux publications d’extrême droite pour lesquelles il a travaillé par le apassé. Dans les années 1990, après avoir fréquenté Jean-Marie Le Pen, il aide Philippe de Villiers.
Son parcours du ministère de l’Intérieur à l’Elysée au début des années 2000 a été accompagné par Zemmour, un défenseur de la “droite décomplexée” qui avait auparavant travaillé avec Nicolas Sarkozy. Dans un effort pour détourner le soutien du Front national, Patrick Buisson a été un conseiller de confiance du président Nicolas Sarkozy au cours de ses cinq années de mandat.
Parallèlement, il enregistre secrètement Nicolas Sarkozy « à son insu » et la presse met la main sur les enregistrements. Après avoir soutenu François Fillon en 2016, il est revenu à ses premières amours en s’associant à Nicolas Dupont-Aignan puis en soutenant Eric Zemmour.
Patrick Buisson, figure marquante de la droite conservatrice, historien et politologue, est décédé à l’âge de 74 ans. D’après nos informations, les pompiers sont arrivés à son domicile des Sables-d’Olonne (Vendée) mardi 1er décembre. Le 26 vers 10h00 du matin et découvre son corps.
Le partisan du candidat à la présidence du syndicat des droits de l’homme, Éric Zemmour, “était un homme d’une grande culture, un écrivain doué et un amoureux fou de la France” (selon une récente interview). Marine Le Pen a commenté sur X (ex-Twitter), exprimant sa tristesse que sa plume vive et son style parfois controversé manquent au discours politique. Le chef du Parti républicain, Éric Ciotti, a déclaré : « Il a vu, avant beaucoup, les grands dangers qui menacent notre pays ».
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À la recherche de l’égalité des droits
Durant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy (2007-2012), l’historien et essayiste a été conseiller du président. Par ailleurs, un grand nombre de partisans de l’ex-président tiennent ce partisan de la réconciliation de droite et la plateforme du Front national pour une grande part responsables de la défaite de 2012. Durant cette période, Marine Le Pen a reconnu avoir “contribué à détendre une grande partie de l’électorat” de droite.
Pour en savoir plus sur les dernières confessions de Patrick Buisson, consultez “Le Point”.
Voulant former une “union nationale” avec le polémiste Éric Zemmour, lancé sept ans plus tôt dans la course à l’Élysée, le politologue a tenté de le faire sept ans plus tard.
“Quoio ne serait pas issu du Rassemblement national mais passerait un accord de gouvernement avec le RN”, a-t-il déclaré en décrivant son candidat idéal.
Vaincre les difficultés financières de la classe moyenne
M. Buisson était « l’hémisphère droit de Sarkozy », comme le dit Le Monde, et c’était un docteur en histoire dont la thèse portait sur les relations entre la France et l’Algérie. Cette éminence grise est responsable de nombreuses conclusions tirées lors des réunions de Sarkozy, notamment des discours sur l’identité nationale, la sécurité, l’immigration, la suspension de Schengen et un référendum sur la réforme de l’assurance chômage.
Dans les adresses “aux petits, aux sans-grade” de Sarkozy, beaucoup ont également vu une rubrique signée par cet expert qui réalisait des enquêtes d’opinion. Récupérer les classes moyennes ayant fait défection au RN était l’un de ses objectifs.
A titre d’exemple de ce regroupement de droite souhaité, M. Buisson a cité son propre parcours professionnel, qui a débuté avec l’Action française et l’hebdomadaire Minute qu’il dirigeait, et s’est terminé avec l’UMP, en passant par le socialiste Philippe de Villiers.
