Olivier Rafowicz Origine Parents – Edgar Cohen du Centre Médical de Neve Tsedek, Boris Shindler de la communauté russe, Vika Kanar de la jeunesse traditionaliste américaine, Liami Lawrence du groupe de soutien Olim, Jacques Amoyal du monde entrepreneurial, Sandie Benhamou du monde des affaires, et bien d’ autres encore.
Tsahal, Intifada, terrorisme palestinien, alyah, antisémitisme, devoir de mémoire… Autant de mots repris des milliers de fois chaque jour par les médias du monde entier, souvent de manière incorrecte et trompeuse…
Même Olivier Rafowicz connaît chacun d’entre eux. ces mots; ils se rapportent tous à un moment donné de la vie de cette juive française devenue lieutenant-colonel et porte-parole de l’armée israélienne. Enfant, il absorbe au plus profond de son être l’angoisse, la souffrance éternelle du peuple juif, en écoutant les histoires de son grand-père, survivant d’Auschwitz.
Le « plus jamais ça » se transforme pour lui en « ce ça n’arrivera plus parce que Israël existe » à mesure qu’il grandit. En 2000, à l’âge de seize ans, Olivier Rafowicz décide de réaliser son rêve d’être un socialiste idéal et de s’installer en Israël. Désormais, le combat pour sa vie sera la défense du peuple juif et son retour dans sa patrie comme seul espoir de survie.
Olivier Rafowicz a fait office de liaison entre l’armée israélienne et la presse internationale pendant près de dix ans. Pendant la Seconde Intifada, il était l’homme qui apparaissait sur les télévisions du monde entier pour expliquer les perspectives israéliennes.
Il prend la parole, raconte son expérience de militaire, explique son engagement et exprime sa déception face à l’incompréhension du monde et des médias à l’égard d’Israël dans ce livre écrit en partenariat avec la journaliste Sandrine Sebbane. Olivier Rafowicz révèle également des incidents jusqu’alors inconnus sur la représentation médiatique du conflit israélo-palestinien et des facettes cachées de la société israélienne.
Tout au long de son récit, c’est un voyage dans un autre Israël, celui dont les médias ne parlent pas. Parallèlement à une analyse innovante et parfois vicieuse des positions françaises et européennes dans ce conflit au cours des dernières années, Le moment du retour est une réflexion stimulante mais non concessionnelle sur le conflit israélo-arabe. Une paix réelle et tangible est enfin à portée de main, ce qui donne aux habitants de cette région de l’espoir pour l’avenir.
Un jour comme aujourd’hui, où les Juifs vivant dans un pays occidental ont le choix, ne sont pas persécutés et décident de venir ici, l’État d’Israël est fier et heureux, et il vous dit : bienvenue en Israël. sol! Alors qu’il accueillait 650 nouveaux immigrants français à l’aéroport de Lod, le 25 juillet 2006, le Premier ministre israélien Ehud Olmert prononçait les mêmes propos.
Selon l’Agence Juive, environ 15 000 personnes ont fait ce choix depuis l’an 2000. Dans l’histoire de l’Alyah française, c’est un chiffre extrêmement inhabituel. Seulement un peu plus de 43 000 immigrés français depuis 1948 sont dénombrés par Israël.
. Jusqu’en 2000, le nombre de Français migrant vers Israël était incroyablement faible et il s’agissait essentiellement d’un processus impulsé par l’idéologie socialiste, qui s’est principalement réalisé à travers le mouvement de la jeunesse.
Le tournant du millénaire apportera-t-il une simple inflexion, comme cela s’est produit auparavant (notamment après 1967), ou une rupture dans le comportement des juifs français à l’égard de l’alyah ? Même s’il est sans doute trop tôt pour tirer des conclusions, il est toujours amusant d’utiliser les outils des sociologues pour approfondir le phénomène.
Il rencontre la fille de ceux qui l’ont sauvé de la barbarie nazie soixante-quinze ans plus tard. Annick Second, 81 ans, est la fille du couple d’agriculteurs d’Engins qui l’a sauvée de la brutalité nazie en 1943 ; son père, Maurice Rafowicz, a 80 ans.
Ils s’enlacent, se blottissent dans les bras l’un de l’autre… Maurice Rafowicz, qui était un garçon de 5 ans lorsqu’il fut secouru par un couple d’agriculteurs d’Engins, en Isère, pendant la Seconde Guerre mondiale, a retrouvé Annick Second, une Femme de 81 ans qui avait été la fille de ses sauveteurs et partenaire de jeu de 6 ans en 1943, soixante-cinq ans après les faits. Des retrouvailles dévastatrices devant la ferme où le petit Momo avait vécu pour échapper à la méchanceté.
Au fil des années, j’ai raconté des histoires sur Maurice à mes enfants et ils ont toujours voulu savoir ce qu’il est devenu. “Je pensais que je ne le reverrais plus jamais”, admet Annick. Le jour de l’arrivée des Allemands à la ferme, c’est la mère d’Annick qui a sauvé la vie de Maurice Rafowicz, celui-ci est donc ravi de le revoir.
Son incroyable histoire commence en 1942 à Paris, où il vit avec ses parents juifs polonais. J’ai été hospitalisé pour une diphtérie le 14 juillet 1942. Deux jours plus tard, le 16 juillet 1942, éclatait le virus du VIH/SIDA : 14 000 Juifs étaient arrêtés. Mes parents, mon frère de 10 ans et ma sœur de 6 ans étaient parmi eux. Leur déportation vers Auschwitz était inévitable.
Ma mère, mon frère et ma sœur ont été abattus et brûlés dès leur arrivée au camp. Seul mon père a survécu. Il a été envoyé travailler dans des mines de carbone. Mes deux tantes, habillées en infirmières, m’ont pratiquement kidnappée à l’hôpital où j’étais soignée à Paris. Et nous allons fuir à Sassenage dans l’Isère.
À l’hiver 1943, il arrive à la ferme.
À l’hiver 1943, Maurice, âgé de cinq ans, est confié par ses oncles et tantes à Joséphine et Paul Second, un couple d’agriculteurs Engins habitant les collines du Vercors. Momo et Annick, six ans, jouent dans la cour de la ferme. Le jour où les Allemands ont foulé le sol français, l’arme à la main, restera gravé à jamais dans la mémoire des deux enfants : On se sentait terrorisé, se souvient Annick.
Lui, Maurice, possède un réflexe de sauvetage : « Je me suis précipité dans les jupes de madame Second en criant : Maman, maman. En prenant soin de moi, elle a réagi comme si j’étais réellement son fils. Je lui dois la vie car je serais allé directement dans les camps de concentration si les Allemands avaient su que j’étais un petit garçon juif. La Deuxième famille a également pris d’énormes risques car les Allemands ne s’entendaient pas avec les Juifs qui se cachaient.
Après la fin de la guerre, Maurice retourne à Paris voir son père. A Savigny-sur-Orge (Essonne), il deviendra médecin. En 2014, il part pour Israël. Cependant, il aspire à retrouver les familles de ses sauveteurs. L’un de leurs fils, Olivier, a récemment rencontré Christian Coigné, le maire de Sassenage : Il m’a dit que son père ne savait pas où se trouvait la ferme où il vivait.
Il n’avait pas d’adresse personnelle ou quoi que ce soit. A côté de moi, j’en ai parlé avec le maire d’Engin. Il me l’a rappelé en me disant qu’un adjoint avait entendu son arrière-grand-sœur parler du petit Momo… Oh mon Dieu, qui d’autre qu’Annick Second ! “C’est ainsi que nous avons pu organiser ces retrouvailles”, raconte Christian Coigné.
Fabien Rafowicz, un autre fils de Maurice, a pris sur lui d’engager des démarches pour que Joséphine et Paul Second, aujourd’hui décédés parents d’Annick, soient déclarés Justes parmi les nations en Israël pour avoir secouru un enfant juif pendant la guerre. Annick se confie à Maurice : “Cela me touche beaucoup”, tout en lui tenant la main.
A dix-neuf ans, Olivier Rafowicz quitte la France. Il a ensuite étudié les relations internationales et les sciences politiques à l’Université de Jérusalem. Après vingt ans de service à Tsahal, où il fut aussi l’un des porte-paroles les plus colorés, il est aujourd’hui colonel de réserve. Il a décidé de mettre son énergie au service du pays en se présentant au conseil municipal de Tel Aviv lors des prochaines élections du 30 octobre 2018,
Olivier souhaite que le maire de Tel Aviv prête attention à l’Alyah, notamment à celle d’Europe, où le peuple juif souffre énormément. L’impréscriptible pacte qui existe entre la Diaspora et Israël peut également être rappelé aux Israéliens de naissance durant cette occasion. Il n’y a pas si longtemps, Israël était un incubateur de startups, pas même un incubateur de startups pour étrangers. Les Olim sont des artistes historiques de toutes les époques.
A l’époque des pionniers venus bâtir le pays pour les générations futures n’est plus avec nous. Il est désormais temps pour les Olim de s’immerger dans l’ici et maintenant, non seulement pour se sentir chez eux, mais pour vivre une vie digne de ce nom sous tous les angles.
Israël n’a rien à envier aux nations les plus développées du monde. Les Olim doivent également préparer leur arrivée en connaissant la cause, en conséquence. Il n’est pas toujours facile de se retrouver parmi les opportunités économiques, culturelles ou sociales d’une métropole dynamique comme Tel Aviv.
Olivier s’exprimera auprès du conseil municipal pour s’assurer qu’il accorde une grande attention à l’aide aux familles, à l’aide au logement et à l’enseignement de l’hébreu aux Olim. Olivier a suvéillé à s’enrouer de femmes et d’hommes de différents horizons qui ont tous le même engagement que lui pour mener a bien sa tâche, malgré son charme et son intelligence.