Pascal Fauret Mort – Pascal Fauret et Bruno Odos, tous deux anciens pilotes en France, ont fui la République dominicaine après avoir découvert 26 sacs remplis de cocaïne à bord de leur avion alors qu’ils se trouvaient dans ce pays.
Ils ont ensuite été appréhendés et condamnés à six ans de prison pour leurs crimes. Ali Bouchareb, considéré comme le meneur, a été condamné à 18 ans de prison, et cinq autres ont également été condamnés. Le confédéré Francis Colin a été condamné à douze ans de prison pour son rôle dans le crime.
En mars 2013, les autorités de la station balnéaire de Punta Cana en République dominicaine ont découvert qu’un avion Falcon transportait 680 kg de cocaïne soigneusement emballés et cachés dans des sacs. L’avion a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence alors qu’il s’apprêtait à décoller pour Saint-Tropez dans le sud de la France.
Et les quatre personnes à bord ont été placées en garde à vue. Mais, après un procès qui a duré plus de sept semaines, les deux autres accusés ont été déclarés non coupables. L’affaire “Air Cocaïne” a été rendue publique en mars 2013. Après avoir regagné le continent français en novembre 2015, ils ont été à nouveau placés en garde à vue.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils savaient qu’il y avait des stupéfiants dans les bagages:
les quatre ont fait semblant de ne pas être au courant de la situation. Après qu’un tribunal de la République dominicaine a conclu que les pilotes étaient responsables de ce qui se trouvait à bord de leur avion et les a condamnés à 20 ans de prison par contumace, l’avocat des pilotes a déclaré au moment de leur détention en France que ses clients étaient venus La France “non pas pour se soustraire à la justice mais pour demander justice”.
Le tribunal dominicain avait conclu que les pilotes étaient responsables de ce qui se trouvait à bord de leur avion. Selon Le Monde, alors que les 11 heures que les cinq magistrats français ont délibéré sur l’affaire, les proches de Fauret ont pu être entendus pleurer, “on ne vous laissera pas là, Pascal”. Le verdict a été rendu vendredi.
Une cour d’appel de la République dominicaine a maintenu les peines de 20 ans de prison prononcées contre deux pilotes français qui ont fui le pays après avoir été capturés dans une affaire de contrebande de cocaïne l’année dernière. Les pilotes avaient fui le pays après avoir été arrêtés. Leur avocat a déposé un recours auprès du juge la semaine dernière, mais celui-ci a été rejeté par le juge Eduardo Sánchez.
Pascal Fauret et Bruno Odos ont été reconnus coupables de trafic de drogue et condamnés pour leurs absences le mois dernier. Ils ont été autorisés à rester sur l’île des Caraïbes pendant qu’ils faisaient appel de leur condamnation pour trafic de drogue, mais ils n’ont pas été autorisés à quitter le pays pendant cette période.
La condamnation a été prononcée en août. Ils ont finalement retrouvé le chemin de la France, où ils ont décidé de clarifier leur identité une fois de retour dans leur pays.Deux pilotes français, Pascal Fauret et Bruno Odos, qui ont fui la République dominicaine le 27 octobre pour tenter d’esquiver une peine de 20 ans de prison pour trafic de cocaïne ont été arrêtés à leur domicile et déférés devant un juge.
Fauret et Odos ont été traînés devant le juge:
Ils affirment qu’ils ne se livraient à aucune activité illicite et qu’ils ignoraient que l’avion privé qu’ils avaient été chargés de piloter contenait 26 sacs de cocaïne. L’avocat Eric Dupond-Moretti, qui représente Odos, a exprimé sa désapprobation quant à la manière dont les arrestations ont été effectuées en France.
Les deux pilotes, Pascal Fauret, 55 ans, et Bruno Odos, 56 ans, ont été incarcérés tôt lundi matin dans leurs maisons des environs de la ville de Lyon, dans le sud-est de la France. Ils ont été placés en garde à vue après avoir comparu devant des magistrats français.
Un avocat de Nicolas Sarkozy, un ancien président de la France qui fait actuellement l’objet d’une enquête dans ce pays, a demandé des éclaircissements sur les rumeurs selon lesquelles un juge impliqué dans l’enquête aurait recherché les données du téléphone portable de l’ancien président.
Selon les autorités, Fauret:
Odos et deux autres personnes s’apprêtaient à quitter la station balnéaire dominicaine de Punta Cana à bord d’un avion Dassault Falcon 50 de taille moyenne loué à un particulier avec 26 sacs contenant un total de 680 kilogrammes (1 500 livres) de cocaïne.
Les gars ont tous nié savoir que les stupéfiants étaient à bord de l’avion, et le ministère français des Affaires étrangères a réitéré que les hommes n’avaient reçu aucun soutien du gouvernement français. Néanmoins, les quatre hommes ont nié savoir que la drogue était à bord. L’avocat de Fauret a affirmé que son client ignorait l’existence de stupéfiants sur les lieux.
Sabine Fauret, épouse de Pascal Fauret, a déclaré : “Nous étions à la disposition du juge d’instruction”. “Franchement, je n’avais jamais imaginé que la police se présenterait à notre porte.” Reinhart a déclaré que le mandat d’arrêt était “inutile”, ajoutant: “Tout est pour le spectacle”. Reinhart a insisté pour que son client et Odos aient informé Christine Saunier-Ruellan, juge à Marseille, qu’ils respecteraient toute convocation au tribunal qu’ils recevraient.
Les quatre ont été reconnus coupables en août et condamnés à vingt ans de prison ; cependant, ils n’étaient pas détenus en deten attendant l’issue d’un appel de leur cas. Pourtant, ils n’étaient en aucun cas autorisés à quitter la République dominicaine. Nicolas Pisapia et Alain Castany, les deux autres hommes qui ont été condamnés avec eux, sont toujours libres et vivent au pays.
L’avocat de renom d’Odos, Eric Dupond-Moretti, a déclaré à l’époque qu’il ne pouvait pas donner de détails sur le parcours des hommes car “ce n’était pas fait seul, il y avait d’autres personnes impliquées”. Néanmoins, il a insisté sur le fait que Fauret et Odos étaient partis de leur propre chef, déclarant aux journalistes : “C’est leur décision”. Il n’a pas été confirmé comment Fauret et Odos se sont échappés de la République dominicaine il y a une semaine. Nous leur avons demandé de nous appeler, mais il semble que leurs routines se soient gênées.