Sandrine Josso Mariage – D’après l’avis d’une autre cliente sur son cabinet de Bruxelles, “lors de la première consultation, elle ne m’a pas fait pression ; elle m’a plutôt suggéré de m’approvisionner en gélules provenant d’un laboratoire auquel elle est affiliée”. Il n’y a aucun conseil ou recette de perte de poids donné, et elle semble vraiment ennuyée que vous soyez là en premier lieu. Sauf que j’avais envie d’y retourner et elle m’a dit au téléphone de prendre des gélules. Partez immédiatement !
Vendredi, l’élu de Loire-Atlantique a été interrogé et placé sous contrôle judiciaire suite aux accusations de consommation de drogue formulées par la députée Sandrine Josso. Il a également été exclu de son caucus parlementaire.
Vendredi 17 novembre, le sénateur de Loire-Atlantique Jol Guerriau a été interrogé et placé sous contrôle judiciaire, soupçonné d’avoir drogué sa collègue députée Sandrine Josso (MoDem) dans la nuit du mardi 15 novembre. Le parti Horizons d’Edouard Philippe a annoncé samedi qu’il serait suspendu “immédiatement” et qu'”une procédure disciplinaire pouvant conduire à une exclusion définitive” débuterait peu après. Son groupe parlementaire l’a également expulsé.
Les deux législateurs s’étaient affrontés plus tôt dans la journée. Le sénateur affirme avoir été trompé en achetant un “euphorisant” pour son usage personnel, tandis que le législateur dénonce une “trahison”.
Près de deux heures d’affrontements ont eu lieu dans la 3e arrondissement de police judiciaire de Paris alors que Jol Guerriau était placé en garde à vue pour “administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature susceptible d’altérer son discernement ou le contrôle de ses actes”. commettre une violation ou une agression sexuelle.” Comme moi. Julia Minkowski, l’avocate de Sandrine Josso, a déclaré à son client : “Sandrine Josso est toujours en état de choc”, l’actrice ne s’est jamais remise de son traumatisme.
Elle a dû utiliser une force physique et mentale considérable pour surmonter sa peur et échapper à ce guet-apens. Me Minkowski a précisé à l’AFP : “Jol Guerriau est un ami de confiance depuis une décennie.
Me Rémi-Pierre Drai, avocat du sénateur, estime que “la confrontation a permis à (son) client de confirmer avec force sa version des faits, ce qui ne permet pas à ce stade de l’enquête de caractériser une quelconque infraction”. L’enquête se poursuivra normalement.
Le ministre Christophe Béchu, secrétaire général du parti Horizons d’Edouard Philippe, l’a affirmé vendredi matin, estimant que le sénateur “ne pouvait pas se reposer au sein du parti s’il y avait le moindre doute”. Le ministre de la Transition écologique a précisé : « Nous aurons l’occasion d’évoquer cette situation ».
Sac en plastique
La plaignante se serait sentie mal après avoir bu de l’alcool au domicile parisien d’un sénateur de 66 ans avec lequel elle n’avait aucune relation amoureuse ou sexuelle, comme le rapporte le gouvernement français.
Elle “s’est alors rendu compte qu’il la traînait jusqu’à son insu”, comme le dit Me Minkowski. Jeudi, la moquette parisienne a confirmé une information de RMC selon laquelle une fouille du corps de Sandrine Josso avait révélé des traces d’extase. Le bureau et le domicile du sénateur ont ensuite été perquisitionnés et les enquêteurs y auraient trouvé de l’ecstasy.
“Ce serait comme l’extase”
Des sources proches du dossier affirment que Jol Guerriau leur aurait raconté avoir tenté d’acheter un euphorisant à un sénateur afin de traverser ce qu’il appelle des « tribulations personnelles ». Cette euphorie n’était pas une extase. “A priori, les premiers éléments en ma possession tendent à établir qu’il s’agissait d’ecstasy”, a déclaré vendredi matin la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau.
Le parquet de Paris a autorisé l’enquête en lançant une enquête “flagrante”, ce qui évite de devoir lever l’immunité du député. Ancienne députée LREM et actuelle candidate à la mairie de La Baule, Sandrine Josso est bien connue dans sa région d’origine, la Loire-Atlantique. Son arrondissement comprend les villes de La Baule, Guérande, Grande Brière, Pontchâteau et Saint-Gildas-des-Bois.
Une circonscription secrète, historiquement conservatrice, qu’elle a cédée au favori LR Louvrier en 2017 avec l’aide de la vague Macron, et qui s’identifie le plus facilement à son hameçon, la ville de Guenrout, nichée dans les tentacules de la sixième circonscription. Mais quoi d’autre ? Sandrine Josso est une diététicienne qui aurait été interdite pour avoir enfreint la loi après avoir été élue opposante à Herbignac.
Sandrine Josso, née le 19 septembre 1975 à Guérande, a actuellement 44 ans. Elle est mère de trois enfants. Elle est bien connue pour son travail de diététiste ; elle se décrit tour à tour comme « coach en nutrition », « ingénieure en nutrition » et « experte en communication » (Le Télégramme, Lorient, 11 mars 2009). Nous n’avons pu trouver aucune documentation sur ses réalisations académiques, tout comme le magazine Lulu avant nous.
Elle épouse son premier mari en 2004 et adopte le nom de famille L’Honnen ; le couple s’est rencontré en 1998. « À l’époque, elle ne faisait rien », se souvient un de ses proches. Pourtant, en mars 2007, elle ouvre un bureau de conseil en nutrition près du port de Vannes.
Selon ses amis et sa famille, elle possède un diplôme de « master en coaching » obtenu en Angleterre qu’elle « n’a jamais réussi ». Elle “avait dit qu’elle avait travaillé dans l’exportation d’objets africains”, se souvient l’une de ses anciennes présidences de service, mais aucun de ses proches ne s’en souvient.
En 2011, elle a mis fin à son mariage. En déplacement, Sandrine Josso peut être retrouvée à Bruz, près de Rennes, Guérande, Pontchâteau ou encore Herbignac. En 2017, La lettre à Lulu décrivait l’IPDD, où elle enseigne, comme « une association 1901 parrainée par le laboratoire Oligosanté, qui forme des diététiciens, fait de l’appréhension d’une clientèle et de la présentation de produits une seconde nature pour elle ».
N’y accordez pas trop d’importance ; elle ne fait que deux ou trois formations par an, moyennant des honoraires, et non un travail à temps plein, explique un responsable d’un laboratoire pharmaceutique parisien. Le docteur M. Kalfon, le réalisateur, et une femme nommée Valérie Espinasse ont également travaillé avec elle.
Autrement dit, une école qui forme des nutritionnistes à vendre des produits n’est pas illégale en soi. Curieusement, aucune mention de cette collaboration n’est mentionnée dans la rubrique activités de consultant (n°2) ni dans les postes de bénévoles pouvant conduire à un conflit d’intérêts (n°6) de sa déclaration à la HATVP (plus haute autorité pour la transparence de la vie publique), qu’il a rempli en octobre 2017.
Nous avons retrouvé la pièce jointe parlementaire complétée : « J’ai joint les documents que m’avait envoyés un comptable de Vannes, dont j’avais oublié le nom. Je ne me souviens pas avoir travaillé avec l’IPDD.
Bien qu’elle opère dans le secteur du « conseil aux entreprises et autres conseils en gestion », la durée de vie de son entreprise est limitée. Le jugement a été rendu le 7 août 2015 et tous les paiements ont été arrêtés au 1er février 2014. Les comptes ont été déposés à Vannes le 9 février 2017 ; le délai de liquidation pour éliminer la perte était le 29 janvier 2018.
Comme le dit un électeur, « d’autant que c’est en accès libre, il serait surprenant que le parti La République en Marche ne l’ait pas vérifié ». C’est en référence au fait que le parti n’est pas totalement dépourvu de candidats à l’investiture dans la 7e circonscription de Loire-Atlantique. Mais à l’époque, même un petit voleur armé d’une pancarte LREM pouvait remporter une élection.
La députée n’en dit rien dans sa déclaration de la HATVP. Concernant ses revenus à partir de 2012, elle écrit : « Je m’engage à mettre un terme à mon activité professionnelle pour exercer mon mandat, j’anticipe une cession de clientèle actuelle 2017 estimée à environ 12 000 € ; les estimations sont en cours ; je n’ai pas réellement exercé le droit. depuis mai 2017.” Il ne peut y avoir de fumée sans feu, et le lien vers la déclaration de la députée HATVP a conduit à une erreur 404 sur son site, par ailleurs dépourvu de toute référence légale.
Un proche d’En Marcha précise : « dans la mesure où elle a eu des engagements associatifs en 2016/2017, qu’elle a rejoint LREM fin 2016, et qu’elle a été sur le terrain pour Macron, cela aussi avait son importance », même si l’on reconnaît rétroactivement qu’il y a eu une erreur de casting.”
Ensuite, “il faut reconnaître qu’elle est charmante et qu’elle s’est bien vendue”. Toutefois, selon nos sources, certains militants LREM de la présidence ont tenté d’alerter différents dirigeants du parti avant qu’elle ne soit formellement investie. Après avoir contacté Sandrine Josso, elle a décidé qu’il n’était pas nécessaire de nous répondre.
« Ses affaires n’ont jamais marché vraiment fort », relève un autre de ses proches. Elle « gagnait sa vie » en faisant payer cher les consultations et les médicaments. Un habitant d’Herbignac se souvient : “un de mes voisins avait déposé 800 € pour des consultations et gélules qui n’avaient aucun effet, il avait demandé à être remboursé”.
Une autre habitante d’Herbignac raconte : “Je l’ai consultée en 2016 ; j’ai acheté d’un coup tout ce qu’elle vendait à 600 euros pour cinq ou six séances ; en plus, j’ai dû acheter ses fameuses gélules, dont le prix était prohibitif.” Malgré son manque d’expérience politique au niveau national, voire cantonal, elle a été élue députée et a battu le favori, le libéral-républicain (LR) Franck Louvrier.