Affaire Muller Izon – Le 15 novembre 2023, quatre ans après les meurtres de Sylviane et Jean-Claude Muller en Gironde, Sud Ouest rapportait qu’un suspect avait été interpellé et avait avoué les faits devant un tribunal d’instruction. L’histoire des Izon est l’une des plus déroutantes de mémoire récente en Gironde.
Pourquoi est-ce arrivé.Le dimanche 15 décembre 2019, Margaux, la plus jeune fille de Jean-Claude Muller, 58 ans, et de son épouse Sylviane, 50 ans, fait le déplacement depuis son domicile aux Etats-Unis pour rendre visite à ses parents à Izon, Libourne, Gironde.
Les vacances de Noël débuteront dans seulement une semaine. Elle rentre chez elle en fin de journée et retrouve ses parents nus et allongés dans une mare de sang. Plusieurs coups de couteau ont été retrouvés dans leur résidence. Récits horribles d’événements réels.
Un ancien voisin de Sylviane et Jean-Claude Muller a été placé en garde à vue lundi, quatre ans après leur assassinat. Ce père de famille, âgé de 53 ans, a été inculpé de meurtre et placé en détention provisoire.
Ce qui s’est passé. Lundi 13 novembre, un suspect a été arrêté en Gironde, mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire dans le cadre des terribles meurtres de Sylviane et Jean-Claude Muller dans leur domicile d’Izon il y a quatre ans.
Le voisin d’à côté des Muller était un homme de famille d’une cinquantaine d’années qui travaillait dans la logistique. Il aurait déménagé après son divorce en 2022, lui permettant d’éviter d’être détecté par les autorités jusque-là.
Les gendarmes de la section de recherche (SR) de Bordeaux l’ont interpellé après qu’il leur ait lancé une boucle avec son ADN. Même s’il a d’abord nié les preuves, il a probablement finalement avoué lorsqu’il a été confronté à des preuves accablantes.
Poses de défensive
Les faits en question se sont produits dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019. Jean-Claude Muller, 58 ans, et son épouse Sylviane, 50 ans, ont été poignardés à mort. L’autopsie de Jean-Claude Muller a révélé qu’il avait reçu une vingtaine de coups d’épée au corps, dont environ 10 au niveau du cœur. La honte de son acte pervers repose directement sur les épaules de sa femme. Elle a été poignardée à plusieurs reprises, principalement au cou et à la gorge. Indique un véritable manque de pitié. Les bras et les mains des victimes portent des marques indiquant des mouvements d’autodéfense.
Lors de la mort, en décembre 2019, du couple Muller, à l’arme blanche, à leur domicile d’Izon, en Gironde, un homme a été interpellé dans le cadre de l’enquête. L’individu, qui n’avait pas été suspecté au cours des quatre années d’enquête, est avoué en garde à vue.
L’enquête sur les meurtres de Sylviane et Jean-Claude Muller touche à sa fin après de nombreuses années sans issue. Dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019, chez eux à Izon, Libourne, un homme et une femme ont été poignardés à plusieurs reprises.
Lundi 19 novembre, des gendarmes du parquet de Bordeaux ont appréhendé un type “sans opposer aucune résistance”, comme l’a rapporté le parquet de Bordeaux mercredi 15 novembre. Le 13 novembre, vers 13h30, il a été amené en prison.
Après avoir été positivement identifié grâce aux preuves ADN obtenues auprès des victimes, l’homme de 53 ans, né à Cenon, dans la banlieue bordelaise, a initialement nié le crime.Après avoir été maintenu en garde à vue pendant une période prolongée et avoir fait identifier positivement son ADN et d’autres éléments à charge, le suspect, a avoué être l’auteur des faits.
Frédérique Porterie, procureure de BordeauxCommuniqué.Le suspect était un ancien voisin des victimes ; il vit désormais dans un quartier résidentiel et exerce une activité professionnelle régulière ; et il est inconnu du système judiciaire.
Mercredi, des accusations seront déposées et l’accusé sera placé en garde à vue pour son procès. Peine potentielle de prison à vie.poignardé à plusieurs reprises.Les corps du couple Izon, cinquante ans, ont été découverts le 15 décembre 2019. La macabre découverte des cadavres de Sylviane et Jean-Claude Muller a été faite par leur fille lors de sa visite à leur domicile.
Chacun d’entre eux avait été poignardé à plusieurs reprises alors qu’il était nu. Le parquet de Bordeaux a indiqué le 15 novembre que “des traces sur les bras et les mains des victimes révélaient des gestes de légitime défense de la part des victimes”.
Il n’y a aucune preuve d’effraction à leur domicile. Au domicile du couple, les enquêteurs ont découvert de nombreux éléments de preuve, notamment un échantillon d’ADN masculin et une empreinte de pas sous une chaussure.Un problème étendue.Les filles du couple, Natacha et Margaux Muller, ont exprimé aujourd’hui leur “soulagement” dans un entretien accordé à France 3.
Ayant été si souvent déçus dans le passé, nous choisissons de rester prudents et d’attendre des informations complémentaires avant de espérer.Nous aurions une clôture, même si elle n’expliquait ni ne justifiait l’acte commis, mais au moins nous saurions à quoi nous attendre.
Nathalie Muller
Leur aînée des deux filles.L’enquête semble effectivement être au point mort depuis longtemps. En 2021, Natacha Muller révélait : “Ça nous ronge de ne pas savoir.” Sa confession « tout imaginer » a eu lieu en octobre 2023.
Nous réfléchissons à la vie des autres autour de nous en nous posant des questions. Elle a ajouté que c’était difficile à vivre. Jugeant les investigations trop lentes, les deux sœurs Muller décident alors de faire appel à un détective privé et mettent en place une collecte de fonds pour contribuer à couvrir les frais.
Mais comme le montre l’arrestation, les progrès dans l’affaire ne se sont jamais arrêtés, même après toutes ces années. Le parquet de Bordeaux a rappelé que “l’agenda, le mode de vie, l’environnement familial, professionnel et amical des victimes ont été scrutés”.
Les enquêteurs ont également interrogé des membres de la famille et des voisins, étudié les données téléphoniques et collecté de « très nombreux » échantillons de traces.Tous les échantillons biologiques prélevés sur les victimes et sur le lieu du crime ont été répartis entre deux laboratoires pour analyse.
L’ADN “correspondait” à l’été 2023, lorsqu’il a été retrouvé sous les ongles de Sylviane Muller, au profil de l’homme interpellé lundi.L’ADN de l’ongle de Sylviane Muller correspond à un profil masculin et va donner un nouveau départ à l’enquête.
Si la famille ou les amis de la victime ne disposaient pas déjà de cet ADN dans le fichier national des empreintes génétiques, les détectives leur prélevaient des échantillons. Un pari réussi puisque c’est grâce à ces enquêtes qu’un suspect a finalement été découvert l’été dernier.
L’homme a été arrêté un lundi après-midi après que la police a effectué plusieurs contrôles et l’a emmené en prison.Cet homme de 53 ans occupait la maison juste en face de celle des Muller à l’époque en question. Natacha Muller, l’une des enfants du couple, a déclaré au Parisien que l’intéressé résidait dans le quartier jusqu’en 2005, date à laquelle les Muller ont emménagé.
“Les relations étaient cordiales, on se disait bonjour bonsoir, mais ça n’est jamais allé plus loin”, raconte Natacha Muller.Même si leurs maisons n’étaient distantes que de dix mètres de chaque côté d’une route, elle dit que ni elle ni ses parents n’ont jamais été invités à lui rendre visite.
Insoupçonné.Le parquet de Bordeaux a publié mercredi un communiqué décrivant un homme qui semble innocent à première vue. La police et la justice n’ont pas pris en compte le fait que l’accusé a « une activité professionnelle stable », qu’il est père et qu’il était marié au moment des faits. Il s’est séparé de sa femme en 2022.
Selon Frédérique Porterie, procureure de la République de Bordeaux, “l’accusé n’avait fait l’objet d’aucun soupçon dans les témoignages recueillis par les enquêteurs, pas même celui de sa propre épouse et de ses enfants majeurs”.
Nous ne l’avons jamais soupçonné pendant toutes ces années d’interrogatoire. Ces dernières heures, je me suis souvenu que suite à la découverte des corps de mes parents, lui et sa femme m’avaient même accueilli quelques minutes le temps que je passe aux toilettes. C’est merveilleux…”, s’exclame Natacha Muller, qui n’a pas quitté le Parisien.
Dans le même esprit.Les ossements découverts l’été dernier en Savoie sont ceux d’Ahmed Hamadou, disparu du Fort de Tamié.Le procureur n’a pas encore révélé les motivations de l’accusé. Le suspect a été déféré mercredi pour être inculpé d’allégations d'”assassinats”. Le parquet a également demandé sa détention en attendant son procès.
S’il est reconnu coupable, il risque de passer le reste de sa vie en prison.
David D. est actuellement incarcéré après avoir été inculpé de meurtre. Cet homme de 53 ans était proche des voisins du couple Muller, sur la route de Saint-Sulpice à Izon (Gironde). Ainsi, selon ses propres aveux, c’est lui qui aurait assassiné le couple dans la nuit fatidique du 14 au 15 décembre 2019.
Cette personne qui serait entrée dans leur chambre. Lui qui a sauvagement poignardé Jean-Claude Muller, 58 ans, une vingtaine de fois avant de s’en prendre à son épouse Sylviane. Après avoir été violée, elle est morte des suites de nombreux coups portés à la gorge.
La quinquagénaire, dont les bras portaient des marques de légitime défense, s’est vaillamment battue jusqu’au bout. Pas d’Utilisation.Quatre années de mystère, de pistes ratées et de soupçons contradictoires ont abouti à l’arrestation et aux aveux de David D. un proche voisin du couple Muller.
Nos informations suggèrent cependant que cet homme ressemblait au stéréotype du père ennuyeux. Son travail était dans la logistique et il était relativement inconnu en dehors du contexte de son récent divorce et de son déménagement. Nous avons découvert qu’il était très doux, plutôt paisible et plutôt timide de la part d’un ancien voisin.
“Je suis encore plus surpris parce que Oui, à ma connaissance, il n’a même pas parlé aux Muller ! » raconte un deuxième local.Et pourquoi ferait-il ça, exactement ? Quand Sylviane a-t-elle été violée ? Possible. Seulement un petit mur et une route entre les propriétés de David D. et des Muller.
Surveillait-il constamment la quinquagénaire pendant qu’elle travaillait dans le jardin ? Est-ce qu’il inventait des choses à leur sujet ? D’après ce que nous pouvons dire, elle lui a offert un labrador qui a depuis été abandonné. L’enquête approfondira sûrement ces questions au travers d’audiences ultérieures et d’autres avis d’experts. Potentiellement la prison à vie pour David D.