Patrick Pelloux Vie Privée – A l’occasion de la sortie de son dernier livre, l’urgentiste et laïc convaincu Patrick Pelloux réfléchissait sur le décès d’hommes célèbres, constatant l’absence flagrante de femmes célèbres. auteur d’une dizaine de livres, et une plume aiguisée. Utile pour défendre l’hôpital public, les convictions profondes de l’auteur et son amour de l’histoire.
Après It a été publié en 2013 chez le même éditeur, Robert Laffont, sous le titre On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps : les derniers jours des grands hommes. La mort debout est préférable à la vie à genoux. Les derniers jours des grands hommes.
À la mémoire de son ami Charb, “qui n’aurait pas dû mourir à 47 ans”. Parmi ces hommes puissants, on trouve peu de femmes. La raison en est que la perspective masculine sur l’histoire a longtemps dominé. Entretien.
M. Pelloux, Patrick Lorsque j’étais à la faculté de médecine, je me souviens avoir entendu des références à des œuvres littéraires traitant de la mort, comme l’essai de Victor Hugo sur Balzac. Motivé par cela, j’ai fait une découverte surprenante sur moi-même.
Après l’éclatement de la crise à Charlie Hebdo en 2009 et la sortie d’une page dans le magazine, j’ai proposé à Charb d’écrire sur la douleur vécue par des personnages célèbres. Voltaire fut le premier, et il connut un immense succès. Je me souviens de Cavanna qui était arrivé ce matin en disant “c’est qui le con qui a fait ça ?”, Charb lui a répondu : “c’est Pelloux”. Il m’a frappé au visage avec ses mains martelantes de maçon et s’est exclamé : “c’est génial !” (rires)
Pourquoi n’y a-t-il que trois femmes (Marie-Antoinette, Frida Kalho et Billie Holiday) dans votre livre ?
Il y a un problème de documentation en jeu ici. Il faut soutenir Marie-Antoinette. L’accent a toujours été mis sur les rois, mais rarement sur les reines. Les dossiers médicaux confirment que des autopsies étaient régulièrement pratiquées sur eux.
Oui. On ne sait presque rien de la dernière épouse de Sitting Bull, même si elle a joué un rôle crucial dans sa vie et a tenté de le défendre contre les soldats venus l’arrêter. C’est sans précédent dans la société américaine. Les femmes ont été entraînées par les courants de l’histoire.
J’ai écrit tout un chapitre sur Marie-Antoinette ; la phrase « elle est morte décapitée » résume sa fin tragique. Mais ce qui m’intéressait, c’était d’apprendre comment elle s’était transformée en ennemie. Prendre l’épouse étrangère et autrichienne du roi était un jeu d’enfant pour les révolutionnaires car ils avaient planifié leur projet à l’avance.
Après cela, je me suis intéressé à Frida Kahlo car c’était une femme révolutionnaire décédée dans un tragique accident de voiture. Elle aurait dû être la première femme médecin du Mexique au plus fort de la révolution, mais elle a survécu et est devenue l’artiste la plus éminente du pays.
De même, dans les écrits religieux, les prophètes sont toujours présentés comme des hommes, tout comme Jésus triomphe toujours de Marie la Vierge dans les références. Qui est exactement, sur lequel tout le monde semble être d’accord, qui a empoisonné Mahomet ? C’était amusant de prouver que le prophète ne pouvait pas être empoisonné.
Patrick Pelloux est l’un des médecins les plus médiatisés de France en raison de son rôle dans la sensibilisation au financement insuffisant des hôpitaux lors des canicules meurtrières de 2003. Au plus fort de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, le président de l’Association française des médecins urgentistes a multiplié les apparitions médiatiques, accusant la gestion gouvernementale de l’épidémie et le comportement de ceux qui ont refusé la vaccination.
L’ancien reporter du magazine satirique s’est récemment rendu à Jordan de Luxe pour parler de l’attentat contre Charlie Hebdo, au cours duquel huit de ses amis ont été tués. Après Charlie, j’ai subi un psychotraumatisme. Ce lundi, Patrick Pelloux a posté une bonne nouvelle sur son compte Instagram. Zoé, la fille du médecin, s’est récemment mariée et il l’a annoncé à ses plus de 65 000 abonnés.
Qui est la fille de Patrick Pelloux, Zoé ?
La jeune femme est non seulement titulaire d’un master en production de la prestigieuse New York Film Academy de Los Angeles, mais elle est également titulaire d’une licence en cinéma et audiovisuel de la Sorbonne-Nouvelle de Paris, ce qui lui a permis de travailler comme assistante scénographe. sur de nombreux films et séries télévisées françaises.
“Persuadé que le monde peut changer à travers l’art, elle veut surtout produire du contenu pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes”, peut-on lire dans sa présentation. Une carrière marquante qui fait sans aucun doute la fierté de son célèbre père. Patrick Pelloux, sans doute l’un des médecins français les plus médiatiques, a fait la une des journaux pour la première fois en 2003 lorsqu’il s’est élevé contre les effets de la grippe canine sur les hôpitaux français.
Patrick Pelloux, né le 19 août 1963, a obtenu son diplôme de médecine et sa formation en médecine d’urgence et de catastrophe à la Faculté de médecine de l’Université de Paris. De 1995 à 2008, il a travaillé comme chef du service des urgences du prestigieux hôpital Saint-Antoine de Paris.
Il défend les hôpitaux en attirant l’attention sur leur sort et en faisant pression sur de nombreux gouvernements pour qu’ils augmentent le financement et reconnaissent les problèmes hospitaliers. À partir de 1998, il est président de l’Association française des médecins urgentistes, l’AMUHF, jusqu’en 2005, date à laquelle elle est rebaptisée Association française des médecins urgentistes (AMUF). Il est employé au SAMU de Paris à l’hôpital Necker depuis 2008.
Il tient également une chronique dans Charlie Hebdo sur le milieu hospitalier ; il y raconte les instances des décisions politiques sur le travail du personnel des hôpitaux ainsi que des histoires sur ses journées de médecin. Ses œuvres ont été rassemblées dans le livre de 2007 Histoire d’urgences aux éditions Le Cherche midi. Enfin, il réalise des reportages sur la santé pour Le Magazine sur France 5, le Mouv’ et Europe 1 avec Jean-Marc Morandini.
Son père est kinésithérapeute et un de ses oncles est médecin de campagne. Dans un environnement aussi favorable, il n’est pas surprenant que le jeune Patrick ait décidé d’étudier la médecine à la prestigieuse Faculté de médecine de Paris. La thèse qu’il a soutenue pour son diplôme de médecine s’intitulait « A propos d’un afflux massif de patients aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine : le verglas du 30 novembre 1993 » et lui a valu une certification de spécialité en médecine d’urgence et de catastrophe. ainsi qu’un doctorat.
Entre 1995 et 2008, Patrick Pelloux a été directeur médical adjoint de l’hôpital avant d’être transféré au SAMU de la ville, l’hôpital Necker pour enfants malades. Cependant, il se fait connaître au cours des journées de l’été 2003, lorsqu’il met en garde les médias contre l’impact de l’épidémie sur les services hospitaliers.
Extrêmement dévoué à la défense des hôpitaux publics auprès des gouvernements successifs, il milite en leur faveur pour obtenir financements et ressources. En 1998, il est élu président de l’Association des médecins urgentistes de France.
Patrick Pelloux tient également une chronique dans le magazine Charlie Hebdo, narrant des incidents relatifs à son travail de médecin et dénonçant les conséquences des décisions politiques sur le milieu hospitalier. Après avoir alerté le président français François Hollande sur les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, il a été l’un des premiers intervenants sur les lieux.