Jacques Mayol Et Sa Fille – Ce qui reste une fois que notre corps physique se dégrade. Me mettre en contact avec ma propre insignifiance, c’est ce que fait pour moi cette chose qui devient à la fois physique et poétique lorsqu’on surplombe ce vaste bleu et plonge dans l’univers qui nous porte. Je peux imaginer mes propres funérailles dans mon esprit. Peut-être que tout cela est dans ma tête, mais ce fut néanmoins une expérience profondément sensuelle et éclairante.
Après avoir souffert de l’isolement en tentant d’échapper au monde des profondeurs océaniques, Mayol devient un chauffeur célèbre à Hollywood, où il joue de son charisme et s’initie avec enthousiasme au yoga.
Il a abandonné sa femme et ses enfants (un garçon et une fille). Jusqu’à soixante-dix ans, il a suivi son instinct et s’est comporté comme un homme de la moitié de son âge. Le temps est la seule personne contre laquelle vous ne pouvez pas gagner. À l’exception du Father Time, tout le monde peut rire.
Et surtout par soi-même… La liberté a un prix. Se retrouvant dans cette situation, il pouvait soit voir son corps se désintégrer lentement, soit se plonger dans l’état qu’il avait recherché toute son existence. Deux semaines avant sa mort, nous avons eu une conversation dans laquelle j’ai écouté ce » a-t-il dit sans proposer de solutions. C’est une citation de Jean-Marc Barr à propos de Jacques Mayol.
Imaginez un instant que vous êtes un lion. vous êtes libre d’adapter votre style de vie à vos besoins individuels. Il y a un dalmatien qui dort en chacun de nous. L’humanité est partie à la découverte de ses racines. Et depuis deux décennies, il me dit : « Vous savez, l’homme est beaucoup plus aquatique qu’on ne le pense. »
Le Grand Bleu sera diffusé sur Arte le 1er novembre 2023. L’occasion idéale de revenir sur la vie tragique du plongeur apnéiste français Jacques Mayol, qui a inspiré l’histoire. Il est décédé en 2001. Le film francophone Le Grand Bleu sort en salles cette année-là. Jean-Marc Barr et Jean Reno s’affrontent dans le quatrième long métrage de Luc Besson, qui porte sa signature de réalisateur.
Plus de neuf millions de personnes se pressent chaque semaine dans les salles de cinéma pour regarder ce film désormais emblématique. Mais saviez-vous que c’est basé sur des événements réels ? Le réalisateur de Léon (1994) et Lucy (2014) s’est inspiré des histoires vécues des acteurs Jacques Mayol et Enzo Maiorca pour son dernier film. Dans les années 1960, vous étiez tous les deux plongeurs et apnéistes de haut niveau. L’intrigue de ce film repose sur la rivalité entre ses deux acteurs principaux et a mis ses stars à l’épreuve de manière intense.
Qui sont les deux hommes, Jacques Mayol et Enzo Maiorca, à l’origine de l’idée du Grand Bleu ?
Jean Reno joue Enzo Maiorca dans ce film. L’Italien était connu toute sa vie pour avoir battu des records de plongée. “Août 1962. Tous les experts médicaux qu’il a rencontrés l’ont prévenu de ne pas aller à plus de 50 mètres de profondeur car “le corps humain n’y résiste pas”.
Il les entend encore. Tu vas exploser, mec. Il a lancé dans l’air toutes les meilleures théories remontant à Aristote, qui “est devenu le premier homme à atteindre cette profondeur”, comme le disait L’Express en 2012.
Véritable légende qui n’aimera jamais la manière dont il était représenté dans le film de Luc Besson. J’ai notamment été déçu que Jacques, co-scénariste du scénario, ne m’en ait jamais parlé. Le principal concurrent de Son,
Après sa première au Festival de Cannes il y a trente ans, “Le Grand Bleu” de Luc Besson a séduit près de neuf millions de cinéphiles français. Un classique culte qui nous a offert un regard romancé sur la vie de Jacques Mayol. Aujourd’hui, un documentaire sur la vraie vie du célèbre nageur sort enfin.
Jean-Marc Barr prête sa voix au documentaire L’homme dauphin, sur les traces de Jacques Mayol, réalisé par Lefteris Charitos et sorti sur les écrans le 30 mai 2018, soit trente ans exactement après le grand succès de Luc Besson, Le Grand Bleu. La vidéo nous emmène dans un voyage sur les traces de ce pionnier de l’environnement, racontant l’histoire de l’homme qui a tout abandonné pour son amour de la mer.
Jacques Mayol nous a ouvert les yeux sur la beauté et la fragilité des océans, incitant de nombreuses personnes à poursuivre une carrière dans ce domaine. Mais le Jacques Mayol du Grand Bleu n’est pas ce bourlinguiste et bohème né à Shanghai en 1927 et décédé dans sa maison de l’Elbe en 2001.
Mayol a 61 ans lorsque le cliché de Luc Besson sort en 1988. ; il ne se sent pas à sa place et est blessé par le fait que le succès du “Grand Bleu” éclipse sa propre vie. Jean-Marc Barr, qui incarnait le rôle à l’écran, prête sa voix au documentaire dans lequel il lit des passages d’Homo Delphinus de Mayol.
En le contemplant, un sentiment d’harmonie se fait sentir.
Personne ne prédisait que “Le Grand Bleu” connaîtrait un tel succès, et maintenant, quand on pense à Jacques Mayol, on pense à moi plutôt qu’à lui, car la renommée du film a obscurci sa véritable identité. Le documentaire fait reculer les pendules à l’heure car l’histoire de la vie de ce véritable bon gars est bien plus intrigante que celle que je jouais auparavant. C’est une citation de Jean-Marc Barr à propos de Jacques Mayol.
J’ai appris l’apnée, mais le film m’a vraiment aidé à comprendre où je voulais aller dans ma carrière d’acteur. Après trente ans dans le milieu , je crois que “Le Grand Bleu” est un film qui “inspire encore autant”, qui “continue de faire vibrer en nous ces émotions que nous avons ressenties à l’époque en le faisant”, et qui “célébre surtout un individu qui a encore un message très important à faire passer.” (Jean-Marc Barr faisant référence à “Grand Bleu”)
Lorsqu’on descend dans les profondeurs de l’océan, « cette chose sensuelle » (la mer) « ouvre les portes d’une forme de spiritualité ». Et maintenant, ce n’est plus notre cerveau mais notre cœur qui ouvre la voie… Ce qui reste une fois que notre corps physique se dégrade.
Et c’est un personnage insaisissable qu’on découvre dans « L’homme dauphin, sur les traces de Jacques Mayol ». Un homme libre qui a vécu en Chine, au Japon, en Suède et aux États-Unis, qui a abandonné sa femme et ses enfants après avoir découvert les dauphins et qui a subi une grande perte personnelle lorsque sa compagne bien-aimée Gerda a été assassinée en 1975 en Floride.
Chaque être humain, mais surtout un génie comme Jacques Mayol, porte en lui à la fois le génie et l’horreur. Jacques a décidé de poursuivre sa passion jusqu’au bout, mais ce faisant, il s’est causé beaucoup de tort à lui-même et à son entourage.