Qu’est Devenu Laurent Hattab – Le même juge, Philippe Laflaquière, qui avait accordé la liberté conditionnelle à l’artiste en 2007 alors qu’il avait déjà purgé la moitié de sa peine, l’avait ensuite condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. Les discussions autour du roman “Longues Peines” (Éditions Milan) sont les bienvenues sur le site de l’auteur.
Oubliez de votre esprit la saga hilarante et distrayante de “l’affaire Cantat”, si vous le pouvez. Mais qu’en est-il des autres ? Étant donné que de nombreuses personnes condamnées à la perpétuité ou sans libération conditionnelle finissent par apporter une contribution significative à la société qu’elles ont contribué à nuire, j’ai senti que je pouvais leur faire confiance.
Ils ont travaillé dur pour se rétablir émotionnellement et socialement pendant leur incarcération et après leur libération, tout en étant profondément conscients du mal qu’ils avaient causé. Ils ont essayé de respecter l’accord éthique que j’avais conclu avec eux, que j’appellerai « la règle des trois D » (décence, discrétion et droit à l’oubli).
Je qualifie cela de « dans la mesure du possible » car certains d’entre eux ont été reconnus coupables de crimes très graves. Après dix, quinze ou vingt ans de prison, de nombreux détenus ont réussi à réintégrer la société en se réconciliant avec leur famille et en élaborant un plan acceptable pour leur libération. La préoccupation de l’auteur pour le mal et la misère pourrait être problématique.
Régulier comme une boule de bowling
Je ne peux m’empêcher de penser à Pascal D., qui n’avait que 19 ans lorsqu’il a été reconnu coupable du meurtre de sa famille le 5 octobre 1983 et condamné à perpétuité. Il a purgé 26 ans de prison avant d’obtenir une libération conditionnelle, puis 10 ans supplémentaires par la suite. Il a désespérément besoin d’une seconde chance de bonheur et d’acceptation dans la société. Depuis “la tuerie de l’Oise”, survenue il y a environ 150 ans, un immense sentiment de remords règne.
L’automutilation (de l’excision aux tentatives de suicide) et les médicaments (des antidépresseurs aux antipsychotiques) sont autant de réponses au fardeau écrasant de la culpabilité, qui peut ressembler à une prison sans issue. phrase. Il a eu tout le temps de réfléchir à ce qui a conduit à son comportement criminel au cours de ses 26 années de prison.
Le roman brutalement réaliste de Bertrand Tavernier, L’Appât, s’inspire de ces mêmes personnages. C’est Laurent Hattab qui a le plus souffert de la célébrité « cinématographique » qu’il a entretenue toute sa vie, la considérant comme un droit qu’il ne peut oublier, plus encore que ses compagnons démoniaques du triangle Valérie Subra et Jean-Rémi Sarraud.
Pendant sa libération conditionnelle, il s’est surmené en travaillant comme employé dans un hôtel, puis comme nettoyeur industriel. Une certaine façon de détourner son attention de sa culpabilité paralysante et du nuage de désespoir qui menace d’étouffer tout bonheur qu’il pourrait ressentir. Il n’y a aucune obligation légale en suspens car il réside à l’autre bout du monde depuis un certain temps.
Réaction sociale et humiliation médiatique
La « règle des trois D » est une chose que Bertrand Cantat imagine mal mettre en pratique. Le caractère très médiatisé des participants a nécessité de gérer cette situation hors du commun de manière normale. Malgré les données abondantes fournies en 2007 et surtout les résultats des études psychologiques et mentales que j’avais commandées, j’étais sceptique quant à la facilité avec laquelle il serait.
Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’ils interviennent dix ans plus tard et éteignent les incendies qui font actuellement rage dans les rues. Même avant l’avènement des médias sociaux, l’influente chambre d’écho proclamait une dictature émotionnelle.
En tant que juge et citoyenne, tout ce que je peux faire, c’est soutenir le droit des mouvements féministes à la libre expression et à la réunion pacifique. Ce conflit est cependant tout à fait juste et il est temps pour nous de défendre publiquement ce fait. Un placement médiatique stratégique est nécessaire en raison du manque d’alternatives.
Actuellement, Nathalie est employée par un Sentier, confiserie parisienne. Cette jeune fille s’identifie si fortement aux personnages fictifs des films qu’elle a créé un portefeuille spécial pour conserver leurs coordonnées. Son colocataire est Eric, un jeune copain à elle. Un jeune homme ambitieux qui dépend des revenus de son père. Mais cela affaiblit les bases de survie d’Eric, qui doit donc rapidement élaborer des plans pour en acquérir davantage. Tous deux connaissaient Bruno, qui habitait à proximité.
Même s’il est déséquilibré et insensible à la culture, il reste un gars sympathique. Il est qualifié pour le poste, mais il ne peut le conserver. Les deux membres du gang sont donc à la recherche d’opportunités financières. Ils réussissent enfin à convaincre Nathalie d’arnaquer les riches hommes d’affaires qu’elle rencontre fréquemment en utilisant son carnet d’adresses. Pour joindre les deux bouts, elle envisage de se livrer à de petits larcins, en volant les personnes qui ont fait confiance à elle et à ses deux cohortes.
Les efforts préliminaires n’ont donné aucun résultat. Patricia a rejoint les trois originaux pour former un quatuor. En raison de son manque de fiabilité, il est rapidement mis de côté. La Trinité découvre bientôt que l’avocat qu’elle a choisi ne transporte qu’une maigre somme d’argent. Eric fait également une erreur qui lui fait penser qu’il n’a pas d’autre choix que de prendre la vie de leur victime. Le jeune leader, Bruno, s’occupe rapidement de l’avocat.
Après avoir vidé l’appartement de la victime, la bande part dépenser le butin du boucher. Nathalie se réveille le lendemain et constate qu’il ne reste plus rien. S’ils souhaitent s’installer aux États-Unis, les trois amis savent qu’ils doivent trouver un nouvel emploi le plus rapidement possible.
“L’Apéro” de Bertrand Tavernier est à l’honneur dans “Le Dernier Harem”, chanté par Marie Gillain. La jeune comédienne s’engage pleinement dans le rôle exigeant d’une jeune femme dont les rêves utopiques l’amènent à perdre tout sens de la raison et à accepter de se livrer à un jeu monstrueux avec deux hommes (Olivier Sitruk des “Passeurs de Rêves” et Bruno Putzulu des “Petits Désordres”. Amoureux »).
Une scène dans laquelle elle se rend compte que les hommes qui sont attirés par elle sont en réalité des menteurs qui ne s’intéressent à elle que pour sa carrière semble justifier cette volte-face. La jeune femme est tellement attirante et désirable que tout ce que les hommes veulent, c’est avoir des relations sexuelles avec elle. Pourquoi ne pas simplement pénétrer dans leur coffre-fort et voler tout l’argent qu’ils ont caché ?
La vidéo montre comment un homme peu sûr de lui peut convaincre une jeune femme amoureuse et faible d’esprit de participer à un complot de meurtre. Le travail de Bertrand Tavernier brille le plus lorsqu’il crée une empathie pour son triumvirat dur mais aimable et pour le public. Les jeunes acteurs qui jouent ces rôles font un travail fantastique.
Le mystère se concentre sur un événement célèbre survenu dans la France des années 1940. Malgré le changement de nom, le Trio Diabolique, dans lequel la jeune et belle Valérie Subra joue un rôle essentiel, a eu une influence majeure sur Tavernier et ses bouffons acides. Le trio était sur le point de prendre une troisième pose lorsqu’ils furent interrompus.
Valérie Subra passera la prochaine décennie et demie en prison, au même titre que ses deux co-conspirateurs. Vous êtes libres de partir pour le moment, vous trois. Subra, une jeune mariée, et son nouveau mari ont déménagé à travers le pays.
En 1994, Omar Raddad a été condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de sa riche grand-mère, Ghislaine Marchal, âgée de 65 ans au moment de sa mort. Les enquêteurs ont été orientés dans la bonne direction par des lettres de menaces adressées à « Omar m’a tuer ». Les médias ont eu une réaction très négative à ce sujet.
Le roi du Maroc s’est publiquement rangé du côté du jardinier marocain innocent accusé. Les intrigues impossibles proposées dans d’innombrables livres ont toujours échoué. M. Raddad a obtenu une grâce du président Jacques Chirac en 1998, mais sa condamnation n’a pas été annulée. Sept ans plus tard, en septembre 1998, Omar Raddad est finalement libéré de prison. Dans l’espoir d’être innocenté, il a déposé une nouvelle plainte pénale en janvier 1999.
En décembre 1984, trois adolescents ont assassiné deux personnes. Il a été établi hors de tout doute raisonnable que Valérie Subra et Jean-Rémi Sarraud sont les personnes en cause. Deux crimes terribles qui ont fait du mal partout.
Sujet troublant : ils veulent s’installer en Amérique et récolter de l’argent en s’attaquant à des hommes riches ayant les compétences sexuelles de Valérie pendant que ses deux amies les traquent et les tuent si nécessaire. L’incroyable mystère “L’appât” a été adapté en livre et en film.
A l’honneur dans ce numéro de “Faites entrer l’accusé”, un entretien avec Jean-Rémi Sarraud, ancien détenu sorti de prison en 2003. En libérant Bertrand Cantat, le juge s’est dit déçu que “l’institution judiciaire semble être passer au second plan dans cette affaire. » Le juge qui a ordonné la libération conditionnelle du chanteur en 2007 a exprimé sa tristesse face au décès du chanteur dans un entretien à franceinfo. Philippe Laflaquière était le nom de cet homme.
Annulations de salles, pétitions en ligne, manifestations dans des théâtres, lobbying auprès des mairies, etc. Un avertissement concernant la tournée de Bertrand Cantat a provoqué son annulation. La chanteuse condamnée à huit ans de prison en 2004 pour « coups mortels » contre son ex-petite amie Marie Trintignant suscite de plus en plus de critiques.