Arthur Huster Fils De Francis Huster – Michel Leeb a publié sa première pièce en 2023. Le film est une comédie intitulée “Les Pigeons”, et lui et Francis Huster apparaissent ensemble sur l’affiche. L’hommage de l’auteur à ses personnages dans “Les Pigeons” est exposé au Théâtre des Nouveautés jusqu’au 14 mai 2023. L’affiche de la pièce Les Pigeons appartient à Francis Huster et Michel Leeb. Le Théâtre des Nouveautés continuera à jouer cette comédie jusqu’au 14 mai 2023.
Michel Leeb, scénariste avant-gardiste, a collaboré avec le réalisateur Jean-Louis Benoit sur le film Les Pigeons. La musique originale de la pièce a été composée par la fille de Michel Leeb et Fanny Leeb, ancienne de The Voice. Les vétérans du théâtre Michel Leeb (Compromis, Inavouable) et Francis Huster (Transmission, Bronx) sont rejoints par d’autres interprètes talentueux au Théâtre des Nouveautés. Dans Les Pigeons, ils reprennent une ligne déjà utilisée par Chloé Lambert (Mystère à Saint-Tropez, Un homme ordinaire) et Philippe Vieux (Brèves de comptoir, Elle et lui, Palace, Les Darons, Menteur).
Les protagonistes des Pigeons sont Serge et Bernard, deux comédiens vieillissants habitués à jouer des petits rôles. Ils ont été partenaires pendant quatre décennies, mais maintenant ils sont des ennemis acharnés. Ils étaient tous les deux agréablement ravis de recevoir en même temps des invitations au casting d’un film. Ils parlent, se souviennent d’expériences passées et se moquent les uns des autres en attendant le début de l’audition. Cependant, tout change une fois que le texte de l’audition leur est présenté.
Selon nous :
Les Pigeons n’est pas seulement une comédie dans le style du boulevard (deux hommes qui ont eu la même maîtresse, des cris, des retournements de situation, etc.), mais aussi une pièce dans laquelle Michel Leeb, auteur et acteur qu’il est, rend hommage à les personnages du théâtre et du cinéma. Michel Leeb campe son ancienne flamme, tandis que Francis Huster, que l’on voit moins dans les comédies, préside un décor orné d’affiches de Fantomas et de Lawrence d’Arabie. Les imitations et les bruits qui sortent de sa bouche ne sont jamais loin derrière Michel Leeb, même s’il incarne un personnage moins caricatural qu’il n’a pu le faire auparavant dans ses sketches.
Lucien Jugnot, Robert Sautet, Jean-Claude Luchini, André Dussomier, Depardeux et Clapier ne sont que quelques-uns des auteurs qui ont travaillé avec Michel Leeb. Un premier rebondissement survient lorsque Chloé Lambert, en costume, entre en scène dans le rôle de Samantha, la maîtresse. Et juste au moment où l’on pensait que ce triangle amoureux prenait une direction prévisible, arrive Philippe Vieux pour apporter une nouvelle tournure qui est, c’est le moins qu’on puisse dire, surprenante. Le sujet, la perspective et même le lieu peuvent tous changer.
Dès lors, Leeb suggère une mise en abîme, dont nous ne pouvons exposer le genre. À ce stade, la véritable intention de la pièce devient claire : c’est un bel hommage aux personnages du cinéma et du théâtre – Don Juan, Cyrano, Le Cid, Phèdre, Fantômas – qui sont intemporels et survivent si rapidement à leurs créateurs et acteurs qu’ils sont oublié.
Francis Huster, « Meurtres aux îles du Frioul », Le Policier de France 3
Francis Huster joue dans le téléfilm du samedi soir de cette semaine, “Murtres sur les îles du Frioul”, en tant que policier qui est sur le point de prendre sa retraite et retourne dans sa ville natale, où il retrouve son fils et une affaire dont il connaît déjà la victime.
C’est un drame policier français typique de France 3. Mais tous n’intègrent pas avec succès Francis Huster comme dans “Meurtres aux îles du Frioul”. Il y campe Pierre Mariani, un commissaire lyonnais respecté qui se rend à Marseille pour voir son fils Victor (Jeremy Banster) et un vieil ami qu’il n’a pas revu depuis plus de cinquante ans.
Sauf que cet ami, Adrien Grenna, est un éditeur bien connu qui est retrouvé mort alors qu’il incarnait le Comte de Monte-Cristo sur scène. Le fait que lui et ses compagnons d’armes aient mis en scène le même livre en 1968 est une coïncidence miraculeuse.
Ils ont tous eu une relation amoureuse avec le personnage de Nathalie Roussel, “Fanfan”, et il a un fils, Avy Marciano (présenté dans “Sous le soleil”), qui joue la victime dans la pièce. Y a-t-il, peut-être, un lien entre la disparition prématurée de cet auteur et son service militaire aux côtés de Pierre Mariani ? Il n’y a qu’une seule réponse : vous devez plonger profondément dans cette affaire pour apprendre toute la vérité.
Conflits entre un père et son fils
Francis Huster est convaincant à la fois dans son rôle de voleur légendaire et dans la tentative de son père absent de “récupérer le temps perdu”. Sa nomination en tant que consultant dans l’enquête sur le meurtre de son ancien ami irrite énormément Victor. «
C’est mon enquête ! Il rétorque “Tu n’as pas à t’en mêler” quand son père tente d’interroger les témoins du crime. Qu’il autorise la critique de ses méthodes est particulièrement impressionnant. « Victor, tu es un connard, tu ne peux pas avoir de moyens sournois d’obtenir ce que tu veux. » Il se gronde : « Tu dois respecter les règles ! », après avoir interrogé un suspect sans la présence de son avocat.
Ces rencontres sont l’occasion pour les deux hommes d’évoquer leur relation après la mort de leur mère et de leur femme dans un accident de voiture. Sa copine enceinte va tenter de le rassurer : “Victor, tout ce dont il a besoin c’est que tu lui fasses confiance”, pour qu’il puisse avoir un fils. Ne faites pas les mêmes choses avec votre enfant que moi. Pour admettre sa culpabilité, il lui a carrément dit : « Ne laisse pas le travail te dévorer vivant », s’écartant de leur conversation.
Francis Huster a été une lumière brillante sur la scène française pendant près de quarante ans dans divers rôles d’acteur, de réalisateur et de producteur. Avec le même jeu de volaille persistant et les innombrables missions qu’il nous confie.Vous et Ingrid Chauvin jouez actuellement “Avanti” de Samuel Taylor, et vous faites également la promotion d’une biographie de Stefan Zweig que vous venez de publier. C’est tout un écart, n’est-ce pas ?
Premièrement, nous avons deux auteurs juifs. Dans les années 1950, Samuel Taylor (de son vrai nom Samuel Albert Tanenbaum) a connu un énorme succès aux États-Unis. Sabrina, avec Audrey Hepburn, Humphrey Bogart et William Holden et réalisé par Billy Wilder, a été nominé pour six Oscars et en a remporté deux, tout comme Avanti, avec Jack Lemmon et Juliet Mills. En tant que production scénique et film, c’est un brillant exemple de comédie américaine.Cependant, il est bien connu en tant que scénographe du Vertigo d’Alfred Hitchcock, qui mettait en vedette James Stewart et Kim Novak.
Ainsi, d’un côté, l’écrivain juif américain pleinement assimilé, de l’autre Zweig, qui, soit dit en passant, aurait eu l’occasion de collaborer avec Taylor. Ils partagent tous les deux une certaine bizarrerie attachante.Parce que, tu sais, Zweig, il n’y a pas que les nouvelles à la Maupassant ou Pirandello ou Tchekhov. Vous avez vos romans biographiques, vos adaptations de Ben Johnson, votre soldat de quatorze ans qui se retrouve mystérieusement dans les cachots d’Auschwitz et votre militant pacifiste.
Je ne pense pas que ce soit si loin; ce sont deux routes qui partent toutes les deux du même carrefour. Alors que Zweig, du côté de la plume, de l’épée et du sang, n’en sort pas et va jusqu’au suicide, Taylor trace des lignes dans une aisance et un confort qui lui permettent de vivre une longue vie couvert de récompenses.Vous parlez toujours avec passion, voire avec excès, sur tous les sujets. Est-ce la chose que les gens remarquent le plus chez vous ?
J’ai appris cela de mon maître, Jean-Louis Barrault, qui partageait mon penchant pour la folie, la passion et l’excès. Barrault, Jouvet et même moi à mon niveau sommes des explorateurs plus à l’aise dans la mer ou dans les airs que dans les tranchées, comme l’était Dullin.Je ressens le besoin de toujours maintenir la communication avec eux.
Je dois aussi beaucoup à Pierre Dux, un homme qui admirait à la fois Barrault et Jouvet. Il m’a élevé dans une famille d’artistes. C’est lui qui m’a marché sur les pieds. Tous les trois m’ont appris que devenir comédien nécessite une attention constante vers l’avant. Les comédiens sont comme des alpinistes en ce sens qu’ils doivent toujours chercher de nouveaux auteurs à aborder.
Si vous ne prenez aucun risque, vous n’êtes pas un comédien mais un simple employé artistique. Que l’on travaille au profit des autres n’est pas une affirmation désobligeante. C’est la responsabilité de l’employé. Cependant, le comique doit gagner sa vie. Un machiniste ne manipule pas une marionnette. Jouer un rôle dans une pièce, c’est cesser d’être dirigé, voire devenir incontrôlable.
En réalité, c’est le public qui décide où l’on va, un fait que certains acteurs d’aujourd’hui, qui croient que toutes les représentations devraient être les mêmes, continuent d’ignorer en reproduisant chaque nuit la même chose comme des somnambules. C’est ridicule!Au contraire, les acteurs doivent se réinventer chaque nuit sans trop s’éloigner du scénario, comme s’ils étaient devant une caméra où chaque plan est unique. Avoir le courage de tout redécouvrir, c’est ce qui compte vraiment.
Même si j’ai joué environ 200 rôles, j’ai consacré ma vie à un groupe restreint d’auteurs. Albert Camus, Stefan Zweig, William Shakespeare, Corneille, Racine, Beaumarchais et Musset ont tous mon respect éternel. Quant à Gustav Mahler et Arturo Toscanini, entre autres, ils sont pour moi des modèles durables. C’est ainsi que je tiens compagnie aux fantômes. Comme c’est incroyable…
Vous ne ralentissez jamais. Pour quelle raison vous prosternez-vous ? Pourquoi ressentez-vous encore le besoin de prouver quelque chose ?Ce n’est pas une nécessité mais plutôt une dépendance. Chaque jour, je dois prouver à mes collègues d’abord, au public ensuite et à moi-même en dernier que je n’ai pas trahi les valeurs qu’on m’a enseignées. En réalité, c’est une religion théâtrale.
Comment voyez-vous l’avenir de votre carrière se dessiner ?
C’était le même regard que m’avait lancé Barrault. Il a fait remarquer: “Huster, mon frère. S’il vous plaît appelez-moi Francis, mon fils. J’entends sans cesse: “Le théâtre est une huître.” Il est rare de trouver une perle, mais quand vous le faites, c’est vraiment inoubliable. Quatre ou cinq seront significatifs dans votre vie, et le public vous associera à jamais à ceux que vous avez accomplis.
Il a poursuivi: “Les films sont totalement différents, ils sont un diamant.” Naturellement, il a évoqué sa propre vie professionnelle. Il a poursuivi: “Il n’y a que deux ou trois diamants, pas plus.” Si vous en avez un, vous avez accompli beaucoup de choses ; si vous en avez trois, vous avez accompli beaucoup plus et êtes entré dans le royaume de la légende cinématographique. Un éclat aux mille facettes pour toujours et à jamais. Attendez juste ces “aha!