Vianney Pivet Origine – Le 7 décembre 1970, Yal Braun-Pivet est née à Nancy, dans la région Meuse et Moselle. Elle est ensuite devenue avocate, militante et politicienne. Elle était membre du Parti socialiste et s’est présentée aux élections législatives de 2017, lorsqu’elle a remporté l’élection pour représenter le cinquième siège des Yvelines pour La République en marche. Pour la XVe législature (2017-2022), elle présidera la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
Elle a été nommée par le président Emmanuel Macron en mai 2022 au poste de ministre des Affaires étrangères sous Élisabeth Borne. Quelques semaines après son élection ministre et représentante de la 5e circonscription des Yvelines, début juin 2022, elle deviendra présidente de l’Assemblée nationale française. En tant que première femme à occuper ce poste, elle entre dans l’histoire.
Origines
Le 7 décembre 1970, dans la ville de Nancy, Meuse et Moselle, Yael Braun faisait sa naissance. Son grand-père est arrivé en France dans les années 1930 avec un visa touristique avec rien de plus qu’une valise, mais elle insiste sur le fait qu’elle descend de « juifs esclaves, polonais et allemands ».
Selon Libération, elle n’est « ni une juive pratiquante ni une juive croyante », mais qu’elle « célèbre les fêtes juives avec sa famille, tout comme son père et son grand-père avant elle » (un tailleur juif de Pologne installé à Nancy dans les années 1930 pour échapper aux nazis). Il reçoit une médaille pour sa participation à la Résistance après-guerre.
Lorsqu’il avait 16 ans, sa mère avait déjà gravi les échelons jusqu’au poste de styélographe au ministère de la Santé et des Services sociaux (DDASS). L’heureux couple a accueilli un fils et une fille au monde. En raison de la mutation professionnelle de son père, la famille a dû quitter Nancy. En grandissant, les discussions politiques étaient courantes à la table du dîner de sa famille. Son mari, Vianney Pivet, est un haut fonctionnaire de L’Oréal. Ils embarquent leurs cinq enfants et s’installent au Vésinet en 2017.
Expert en défense des barricades
Après des études à Nanterre (Paris X), elle a exercé pendant sept ans la défense pénale au Barreau de Paris et au Barreau des Hauts-de-Seine avant de se lancer à son compte à Neuilly-sur-Seine avec deux associés en 2003. Avant de déménager au Portugal en 2012, la famille a vécu en Asie (Taïwan et Japon) de 2003 à cette année-là.
Diplômée du “droit des affaires et droit des affaires”, elle revient en France à l’hiver 2012, où elle crée une entreprise destinée aux visiteurs intéressés par des séjours de courte durée en chambres d’hôtes avant de se consacrer à des œuvres caritatives.
Coopération entre enchevêtrements
Depuis sa nomination à la tête de la cellule accès aux droits et à la justice du département en novembre 2014, elle offre aux personnes indigentes un accès gratuit à un avocat et à une assistance juridique. Elle s’installe dans les Yvelines en 2012 et s’implique immédiatement dans le mouvement local Les Restaurants du Cœur pour finalement fonder le centre d’accueil de Sartrouville et encadrer une équipe d’une centaine de bénévoles.
Elle est chargée de mettre en œuvre la démarche « accès à la justice »9,6 partout en France depuis qu’elle a rejoint le conseil d’administration des Restos du Cur des Yvelines en septembre 2016. Après avoir été élue en 2017, elle a cessé ses activités bénévoles pour se concentrer sur son nouveau rôle de législatrice.
Débuts
En 2008, Yal Braun-Pivet était trésorière de la section PS de Tokyo. Elle affirme qu’elle “a trouvé toutes [ses] idées profondes en termes de transcendance des clivages politiques et pragmatiques” lorsqu’elle a rejoint En March pour la première fois à l’automne 2016, et que cette position modérée dans la campagne pour changer la définition de la nationalité l’a ravie. .
chef du parti politique de la Commission du droit
Lors du second tour des élections du 18 juin 2017, elle a battu le président sortant, Jacques Myard, avec 58,99 % des voix. Elle s’est présentée le 29 juin à la présidence d’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale française et a devancé l’ex-PRG Alain Tourret.
à son élection. Une citation de L’Obs affirme qu’elle “n’a pas bénéficié des faveurs de l’Élysée”. Elle a déclaré : « Je n’avais aucune relation particulière avec qui que ce soit ; j’ai présenté mes antécédents et j’ai été rejetée. » Pas un ami ou un “pressenti”, et pour une fois, ça me va.
Elle est la deuxième femme à diriger cette commission sous la Ve République, après Catherine Tasca, qui l’avait fait vingt ans plus tôt. Après sa première élection historique à l’Assemblée nationale, elle devient la première femme à être nommée à ce poste. A la suite de l’intervenante précédente, elle rétorque que l’intéressé “était un ancien ministre”, “avait du poids politique”, et qu’il serait “innovant” de placer “un inconnu” à ce poste.
Méthodes et administration
En 2017, la représentante Yal Braun-Pivet faisait partie de l’hémiaudience. Même si l’opposition a généralement condamné la position du mouvement La République tout au long des débats en commission et qu’il a fait l’objet d’insultes, d’accusations et de plaintes lors de son entrée en fonction, toutes les factions législatives ont finalement salué ses réalisations.
Elle « incarne depuis un an la » renouvellement” à l’Assemblée, par son style et son approche du terrain”, selon un article de l’AFP de juin de cette année, même si l’article note également que son poids politique est “questionné”. L’AFP et Le Monde ont noté qu’elle est une première dame « atypique ».
Libération affirmait en janvier 2022 qu’elle « avait fini de convaincre de sa compétence, y compris dans l’opposition », saluant sa « sympathie et sa bonne veille ». Dans le même numéro, Le Figaro écrit à son sujet « retour en grâce”, la qualifie de “bûcheuse acharnée” et proclame que “son dévouement dans le contrôle de la législation anti-Covid a fait d’elle une députée indispensable au Parlement français”.
Le journal français Libération rapporte : “Elle n’hésite pas à s’écarter des positions gouvernementales : on l’a vue protester contre la “commission” d’experts chargée de réécrire l’article 24 de la loi Sécurité globale, et elle travaillait en coulisses pour que les enfants soient âgés de 12 à 15 ans pour éviter de devoir se faire vacciner.
Elle s’est présentée à la présidence de la chambre basse du Parlement après l’élection de François de Rugy au poste de Premier ministre français en septembre 2018, mais elle s’est retirée à la dernière minute pour soutenir Richard Ferrand, qu’elle avait condamné quelques heures plus tôt. Les prédictions des alliés de Richard Ferrand se réalisent et elle est « purgée » de sa présidence de la Commission des Loyautés. Lors du second tour du scrutin du groupe LREM en juillet 2019, elle affronte Laetitia Avia pour sa réélection à la tête de la commission.
Gouvernement et droit
Le 18 juillet 2017, la Commission, agissant sur de sa propre initiative et avec le soutien du Gouvernement, a adopté un amendement au texte visant à empêcher que les législateurs ne touchent illégalement aux indemnités des entreprises publiques ou des organismes administratifs, comme cela s’est produit à plusieurs reprises dans le cas de Mediapart.
Elle fait partie du club fermé des “10 députés qui vont peser dans le quinquennat”, comme le rapporte Le Journal du dimanche. Yal Braun-Pivet a été élue présidente de l’Assemblée nationale le 28 juin 2022. Une telle opportunité ne se présentera plus jamais pour le premier ambassadeur officiel de la toute nouvelle République. Vianney Pivet, son conjoint, est son allié secret.
Le programme de Yal Braun-Pivet pourrait être extrêmement chargé. Le 28 juin 2022, Elizabeth Borne a nommé le prochain ministre des Affaires étrangères de son cabinet. Lorsqu’elle succédera à Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée nationale, elle entrera dans l’histoire en devenant la première femme à occuper ce poste.
Cette mère de cinq enfants a remporté un siège au Parlement des Yvelines en 2017 et se représentera en 2022. Son conjoint, Vianney Pivet, cinq ans, et sa famille lui ont été d’un grand soutien. Bien qu’il soit dirigeant chez L’Oréal depuis plus de vingt ans, son épouse est avocate en exercice. La carrière du père a amené la famille dans plusieurs directions, mais ils sont toujours restés soudés et se sont encouragés tout au long du chemin.
“On s’est toujours accompagné”
Dans une interview accordée à Marie-Claire en 2018, Yal Braun-Pivet se réjouit de son conjoint. Alors que Vianney et moi étions tous les deux en dernière année de lycée, nous avons eu notre première rencontre. Elle affirme : “Nous avons toujours été là l’un pour l’autre, nous nous encourageant mutuellement.”
Même si elle admet passer de moins en moins de temps avec ses enfants, la prochaine présidente du Parlement français pourra toujours compter sur le soutien de son mari. Après avoir suivi un programme exclusif de commerce et Sciences Po Paris, il rejoint L’Oréal en 1993 et gravit rapidement les échelons.
De plus, il a l’intention de fréquenter le prestigieux Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) en France pour étudier le japonais. J’ai accompagné nos enfants lors de nos voyages à Taiwan, au Japon et au Portugal lorsqu’il a été muté pour son travail. Il a convenu avec moi que j’avais pris la bonne décision à notre retour.
Après mon entrée en politique, Yal Braun-Pivet aurait assisté à ma première réunion publique. Elle s’est d’abord engagée en politique en 2005, lorsqu’elle a rejoint le Parti socialiste, puis a rejoint le parti présidentiel dix ans plus tard. Elle a atteint le summum du succès et peut désormais proclamer fièrement qu’elle a écrit son nom dans l’histoire.