Karim Laghouag Origine Parents – Une vingtaine d’athlètes du Nord-Pas-de-Calais ou d’une région similaire sont sélectionnés pour concourir aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo (23 juillet-8 août).
Dans cette série, nous vous présentons nos « ch’tis de Tokyo » qui participent aux JO 2020. Karim Laghouag, le coureur de Roubaix, se rendra à Tokyo pour défendre son championnat olympique. Il s’agit du onzième volet.
Karim Laghouag a été informé de sa sélection trois jours après le début des Jeux de Tokyo. Thomas Carlille, compétiteur français de concours complet, s’est retiré de la compétition lundi, selon la Fédération française. Sa monture, Burman, présentait de graves symptômes de myosite, notamment des crampes.
Karim Laghouag, remplaçant à Tokyo et monté par Triton Fontaine, a terminé troisième en France derrière Christopher Six et Nicolas Touzaint, tous deux montés respectivement par Totem de Brecey et Absolut Gold.
Astier Nicolas, Thibault Valette et Thomas Carlile, trois partants de l’équipe de France de concours complet équestre (CCE), sont tous tombés malades et ont dû se retirer de la compétition au bout d’un mois. Le Roubaisien fera sa deuxième participation olympique après avoir remporté l’or avec son équipe à Rio. Considérez que quelques semaines seulement avant les Jeux, il ne faisait même pas partie de l’équipe de réserve !
Karim Laghouag est arrivé à Tokyo avec une nouvelle monture.
Karim Laghouag compte bien mettre à profit son expérience de champion olympique après avoir été déclaré 5ème couple puis réserviste. À la veille de la compétition, il affirmait qu’il se sentait en confiance car il était un outsider. « J’ai sellé Triton (son nouveau cheval) comme si je faisais le voyage.
J’ai informé le sélectionneur national Thierry Touzaint de ma disponibilité pour jouer pour la France. J’espérais qu’il n’aurait pas besoin de moi car il y avait déjà beaucoup de couples heureux dans la piscine.
Karim Laghouag commente : “Faire partie de l’équipe m’apporte de la fierté et du bonheur, mais cela me rend aussi triste pour Thibaut Vallette et Thomas Carlile. Ces Jeux sont très spéciaux pour moi.” En 2018, j’ai dit au revoir à Entebbe de Hus, mon cheval olympique.
Nous avons pu acquérir Triton, un cheval hors du commun, avec l’aide de mon entourage, mais il nous a fallu du temps pour devenir un couple redoutable. Et avec lui à mes côtés aujourd’hui, je participe à ma deuxième Olympiade.
L’un de ces Nordistes « exilés » est un homme du nom de Karim Florent Laghouag (pour donner son nom complet). Et ils finissent par devenir obscurs dans leur pays d’origine. Ce Roubaixois reste cependant résident de la capitale de la laine jusqu’à l’âge de 12 ans. C’est dans le Loiret qu’il apprend d’abord à monter à cheval. Un passe-temps insolite pour les Roubaix urbains…
Un Roubaix banni dans le Perche
Karim Florent Laghouag, dont le père était algérien, a grandi dans le nord et a commencé à monter à cheval à l’âge de 8 ans. Cette prise de conscience s’est faite alors qu’il était en vacances chez son oncle Pierre Defrance, qui possédait une écurie à Sandillon dans le Loiret. Son intérêt pour les chevaux et le concours complet s’est rapidement développé.
En 2006, il se rend à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, pour ses premiers Jeux équestres mondiaux. Il s’est qualifié pour Rio 2016 aux côtés de son coéquipier Entebbe de Hus après avoir remporté le bronze aux Championnats d’Europe en 2013 et 2015.
Pendant près d’une décennie (depuis 2006), il s’est régulièrement classé en bonne place dans les classements des championnats et a été un pilier de l’équipe de France. Il a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2016 pour son concours complet par équipe et a été classé premier au monde en 2007.
Karim est également un excellent cavalier de saut d’obstacles. En raison de son emploi, il a accès à une grande variété de chevaux et a remporté de nombreuses victoires et classements en Pro1 et en Grand Prix international.
Éducateur et entraîneur de chevaux à l’échelle mondiale
En fait, toute l’existence du Roubaisien original reposait sur les équidés. En 2008, lui et sa compagne Camille Laffite ont établi leur écurie en région parisienne, avant de s’installer dans la ville de Nogent-le-Rotrou dans la province française du Perche.
Karim a un œil tourné vers l’avenir et est constamment à la recherche de nouveaux talents. Il excelle dans l’entraînement de nombreux jeunes chevaux pour les deux disciplines olympiques. Entebbe de Hus (décédé en 2018 à l’âge de 13 ans) et Triton Fontaine (sur lequel il a remporté l’or à Tokyo) correspondent à cette description.
Il est indéniable que Triton est un cheval à haute énergie.
Karim Laghouag, médaillé d’or du concours complet par équipes aux Jeux olympiques de 2016 Triton Fontaine, hongre de selle français de 14 ans appartenant à Philippe Lemoine, Guy Bessat, SARL Ecuries K.
Laghouag et Camille Laffite, est né chez Michel Pelissier, à quelques kilomètres des écuries où le cavalier garde ses chevaux. C’est un joyeux accident. Lorsque nous avons eu Triton, c’était un compétiteur 3 étoiles monté par un amateur.
Je pensais que nous avions une chance de passer au niveau supérieur car il y avait déjà montré du talent. Nous sommes immédiatement devenus amis, mais élever notre amitié au niveau supérieur – 5 étoiles – a été plus délicat que prévu.
Je lui ai donné deux étoiles au lieu de trois car les premiers résultats étaient incohérentsnt et je voulais prendre mon temps pour en apprendre davantage. Ce fut un succès ; nous nous sommes liés d’amitié et avons développé une véritable confiance, dit Karim.
En plus, le cycliste français n’a que des mots élogieux pour sa petite amie. Si vous recherchez un cheval énergique, n’allez pas plus loin que Triton. Nous avons vu sa vitesse en cross, sa capacité à sauter et ses bases en dressage, et nous savons qu’il constituera un excellent ajout à l’équipe. Il peut supporter physiquement de nombreuses punitions, a beaucoup de force et, surtout, dit toujours oui.
Défense du lointain
Le Nordiste d’origine s’est imposé comme l’un des meilleurs compétiteurs du monde du concours complet. Un sportif talentueux avec une forte volonté de réussir.Cette sélection de dernière seconde, bien aidée par les malheurs de ses coéquipiers français, a l’étoffe d’un conte fantastique.
A Tokyo, cinq ans après Rio, Karim Laghouag tentera de rééditer son succès olympique. Même avec un effectif français sensiblement diminué. Peut-être que les Roubaixiens l’avaient oublié à la rentrée…
Nous allons nous battre pour l’honneur de l’équipe de France et en l’honneur de nos alliés Thibaut et Thomas. Je me laisse porter par toutes ces émotions”, ajoute le cycliste roubaixois.Le deuxième cavalier nordiste à visiter le Japon après celui-ci. C’est le cas notamment de Nicolas Delmotte, douanais qui participe à des compétitions de saut d’obstacles en solo et par équipes.
Le défilé de Karim Laghouag à Tokyo
Considérez le concours complet comme l’équivalent équestre du décathlon. C’est une combinaison de trois types différents de compétitions équestres : le saut d’obstacles, le cross-country et le dressage. Des récompenses sont décernées aux cavaliers et aux chevaux les plus adaptables.
La compétition de concours complet de Tokyo s’étend sur une semaine entière :
Karim Laghouag, cycliste français, est le quatrième champion olympique à séjourner dans un hôtel de la collection Beachcomber en l’espace d’un mois. Les autres sont Tony Yoka, champion olympique de boxe, Estelle Mossely, championne olympique de saut à la perche, et Renaud Lavillénie, champion olympique de saut à la perche.
Karim Laghouag et sa sœur et beau-frère, l’humoriste Arnaud Tsamere et son épouse, Camille, et sa femme, Margot, respectivement fille du regretté icône française du sport automobile Jacques Lafitte, ont passé quelques jours au Paradis Beachcomber Golf. Resort & Spa début novembre.
Le champion olympique de concours complet par équipe de Rio est issu d’une longue lignée de cavaliers. Son oncle paternel Pierre Defrance, professeur d’équitation qui a participé aux compétitions pré-olympiques de concours complet, et son grand-oncle paternel, ancien jockey d’origine algérienne.
Le cheval est une créature magnifique, dotée d’un intellect unique. Vous constaterez que le manager vous sera très utile une fois que vous aurez appris à le connaître”, dit-il. Il mentionne non seulement le héros néo-zélandais du concours complet Sir Mark Todd, mais aussi le vainqueur olympique de 1988 Pierre Durand, qui montait le cheval noir Jappeloup pour victoire à Séoul.
Pour lui, remporter l’or à Rio il y a quelques semaines, c’est comme se mettre d’accord avec l’univers. Il est tombé dans les escaliers quand il avait deux ans, s’écrasant la hanche. Il a passé les deux années et demie suivantes alité, suivi de six mois en fauteuil roulant et de six mois supplémentaires en rééducation, jusqu’à ce qu’il puisse enfin marcher à nouveau. Les hôpitaux spécialisés ne disposaient pas à l’époque de la technologie nécessaire pour réaliser cette opération. Il ne pouvait pas se lever du lit tant qu’il n’était pas complètement rétabli.
Vers l’âge de 8 ans, il a été autorisé à reprendre ses activités sportives. Je me suis essayé à une grande variété d’activités, notamment la boxe, l’équitation et le tennis, ajoute-t-il. La colère que j’ai ressentie en moi toute ma vie est ce qui m’a poussé à remporter une médaille d’or olympique.
Malgré cela, les Français n’étaient pas les favoris d’avant-première. Ils faisaient partie des cinq équipes (avec les Allemands, les Australiens, les Néo-Zélandais et les Anglais) ayant des espoirs de médaille. Même s’ils visaient le bronze, ils ont fini par remporter la victoire.
Nous avons mis tout ce que nous avions dans l’équipe – c’était notre plus grande force – et je ne pourrais pas être plus heureux de cette médaille. Karim Laghouag confie que son équipier Astier Nicolas, qui a lui-même décroché l’argent, affirme que la cohésion du groupe n’a rien à voir avec leur victoire.
Le Roubaisien d’origine a été pris d’émotion après avoir remporté la médaille. Après avoir pensé à ma famille (parents, oncle, grand-mère, entraîneurs et coéquipiers), j’ai pleuré pendant une demi-heure comme une Madeleine.
À l’âge de 41 ans, il a connu un brusque changement de point de vue. “Mon objectif initial était de faire de mon mieux lors de ces Jeux, puis d’arrêter de concourir pour pouvoir me concentrer davantage sur mon travail et mon enseignement.
Même si beaucoup pensaient que mon désir de concourir diminuerait après avoir remporté une médaille d’or, Je me sens encore plus motivé qu’avant et déterminé à me rendre aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.
Il rêve depuis une décennie d’établir un système professionnel dédié uniquement au haut niveau, et la médaille olympique qu’il a remportée lui donne un peu plus de crédibilité pour y parvenir.
Il précisera que sa première visite à Maurice aura lieufantastique, même si sa femme et sa belle-sœur étaient déjà venues ici.Une découverte révolutionnaire. L’hôtel est magnifique et dispose de tout ce dont vous avez besoin pour un séjour reposant.
En tant que personnes actives, nous apprécions également le court de tennis, l’excellent terrain de golf. Bien sûr, les courtes distances que nous courons et le centre de remise en forme bien approvisionné. Nous n’avons pas le temps de nous asseoir et de ne rien faire. Pendant leurs vacances, ils ont fait des activités comme visiter les dauphins.