David Hotyat Date Libération – David Hotyat, originaire de Biache-Saint-Vaas dans le Pas-de-Calais, a sauvagement assassiné la famille Flactif dans leur chalet du Grand-Bornand, en Haute-Savoie, le 11 avril 2003. Depuis, il a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle jusqu’en septembre 2025. Il y a vingt ans aujourd’hui, dans leur chalet du Grand-Bornand, en Haute-Savoie, Grégory, 7 ans, Laetitia, 9 ans, et Sarah, 10 ans, et leurs parents, Xavier Flactif et Graziella Ortolano, étaient assassinés.
Faits rappelés
Le 12 avril 2003, le fils de Graziella Ortolano, la petite amie de Xavier Flactif, retrouve le chalet de ses parents vide. Au début, personne ne soupçonnait un meurtre. La rumeur court que la famille Flactif s’est déracinée et s’est installée à l’étranger, laissant tout sur son passage.
La voiture de la famille a été retrouvée garée à l’aéroport de Genève, en Suisse, ce qui suggère que Xavier Flactif était un riche promoteur immobilier avec de nombreux non-amis. Il est soupçonné d’avoir vendu des maisons insalubres à des familles de la région française du Nord-Pas-de-Calais.
Hormis David Hotyat et sa compagne, Alexandra Lefèvre, voisins et résidents du Flactif, personne ne se douterait de rien. Dans les conversations avec les médias sur la disparition, ils se montrent particulièrement vicieux envers la famille. La piste criminelle est donc prise au sérieux. Et cela semble être une conclusion pour elle.
L’ADN de David Hotyat a été retrouvé sur les lieux du crime. Du sang est retrouvé dans la cabine et dans la voiture que conduisaient les victimes. Nous l’admettrons tous d’ici la fin des années trente. Il semble qu’il ait été motivé à tuer toute sa famille le 11 avril 2003 par des sentiments de jalousie et de haine.
L’homme, originaire de Biache-Saint-Vaas dans le Pas-de-Calais, a abattu le père par balle, puis a envoyé le revolver à son frère à Blachi-Saint-Vaast, où il a ensuite été retrouvé dans une rivière. Il a ensuite tué la mère et ses trois enfants avec d’autres objets. Le trentenaire a ensuite emmené les corps dans la forêt de Thônes et y a mis le feu.
Peu de temps après, il reçut de l’aide dans son horrible entreprise. Elle est aidée par son amie Alexandra Lefèvre, ancienne femme de ménage des Flactifs pour qui elle avait une haine mutuelle. Tout comme mes amis les Haremza, récemment installés dans les Alpes françaises.
Les quatre Nordistes font la queue devant les Assises de Sévrier, en Haute-Savoie. En 2006, Alexandra Lefèvre et ses deux amies sont jugées pour complicité et sont reconnues coupables. Stéphane Haremza et ses deux filles, Isabelle, 7 ans, et Alexandra, 10 ans, sont reclus depuis 15 ans. Il fait appel mais se rétracte dès le premier jour de son nouveau procès, acceptant sa peine.
La libération de David Hotyat est-elle imminente ?
David Hyotat pourrait être libéré sur parole en septembre 2025. Néanmoins, le tribunal français a prononcé contre le Nordista la peine la plus lourde possible : 22 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. Il est donc impossible d’anticiper une sortie avant 2028. Néanmoins, David Hyotat est là depuis 2003 ; il s’était déjà purifié trois ans avant son procès.
S’il se comporte bien et s’il n’y a aucun risque de récidive, il peut être libéré de prison selon les termes du code pénal. C’est ce qu’affirme l’un de ses avocats, Maître Luc Brossollet, interrogé par nos amis savoyards de L’Essor. Il affirme que le comportement de David Hyotat est exemplaire. De plus, notre client a aujourd’hui 50 ans et a passé près de la moitié de sa vie en prison, il s’est ainsi effacé de sa culpabilité.
En particulier, les détenus qui ont tué ou agressé des enfants sont souvent victimes de violence. En fait, David Hyotat avait envisagé le suicide au cours de ses premières années de prison. David Hotyat mérite la peine maximale. Pour le meurtre de trois enfants et de leurs parents le 11 avril 2003 au Grand-Bornand (Haute-Savoie), la cour d’appel de cette ville l’a condamné vendredi à la prison à vie avec une peine minimale de vingt-six ans.
Toute la famille Flactif a été assassinée pour voler une cabane. Après trois semaines d’exposition, c’est toujours le mobile qui se démarque le plus auprès du téléspectateur. Car David Hotyat sera prisonnier de son interprétation incroyable jusqu’au bout. Deux hommes, figures d’ombre, auraient assassiné ses proches à sa place. Ces deux ombres semblent porter plus que ce que Hotyat peut supporter.
Les acteurs de la société civile espèrent qu’il prendra la parole et apportera des explications. Cependant, Hotyat n’a fourni qu’un petit nombre de clés sibyllines. Au début de la semaine, il a laissé entendre qu’il trouvait l’affirmation dans les 73 Psaumes de David, qu’il lit fréquemment pendant son incarcération.
Ce message a été précisé vendredi par l’un de ses avocats, Didier Leick, en lisant des passages choisis du document. Quelqu’un a dit : « Je suis trop bête pour comprendre. » Comme un muet qui n’ouvre pas la bouche, c’est moi. Et un autre tout : « Mes péchés montent au-dessus de ma tête. Ils sont trop lourds pour moi, comme un gros fardeau.
David Hotyat Date Libération : Septembre 2025
Tempête. Malgré cela, le silence de Hotyat a semblé sur le point de se briser à plusieurs reprises au cours des premiers jours du procès. Dans son immobilité, il semblait se disputer avec lui-même, un peu comme lorsqu’on lutte pour se déshabiller. Il était visiblement perturbé par une sorte de trouble intérieur.
Mais il n’a jamais paniqué et est devenu de plus en plus déprimé. Vendredi, ses avocats ont passé plus de quatre heures à discuter à sa place. Ce n’était pas une tâche facile. A eux de défendre un scénario improbable auquel même leur client ne croyait pas.
Didier Leick a commencé à dévoiler les quelques mystères que l’enquête laisse derrière elle. Par exemple, certains spécialistes et témoins oculaires pensent que Hotyat n’aurait pas pu nettoyer seul la cabine Flactif. Il en va de même pour la crémation du défunt. Il lui paraissait étrange que Hotyat vienne exterminer une famille dont le chalet se trouvait juste en face de l’endroit où l’assassin avait garé sa voiture.
Et puis il m’a dit que son client avait peur du sang, malgré le fait qu’une arme suceuse de sang avait été utilisée et qu’il y avait du sang partout. L’avocat a contesté les affirmations fondamentales de Hotyat, a exposé ses mensonges et ses inexactitudes. Puis il a abandonné les poursuites contre quelques personnes naïves qui avaient commencé à avouer. Luc Brossolette l’avait pour ainsi dire devancé, en évoquant cette fois les avenues susceptibles d’asseoir les deux fantômes.
Des acheteurs qui avaient déjà réservé des cabines mais qui attendaient désormais que Flactif les livre. L’avocat de la défense n’a cependant pas tenté de maintenir les membres du jury dans une impasse pendant une durée excessive. Selon lui, il aurait eu « beaucoup de mal à croire » le récit de son client si celui-ci lui avait été présenté directement. Mais il leur a demandé d’admettre qu’il y avait encore du doute, aussi petit soit-il, car “un doute n’est jamais petit ni grand, fait qu’il n’y a plus de certitude” parmi les personnes assises.
L’avocat a alors brusquement changé de cap. Et il a supplié le jury de ne pas accorder à Hotyat plus de « vingt-cinq ou trente ans » de prison s’ils ne croyaient pas aux fantômes et pensaient qu’il était un tueur. Parce que s’il a déjà tué, ce doit être un « coup de folie ». Un appel à l’aide qui annule le précédent.
Leurs clients n’étant pas perdus dans le même labyrinthe mental que Hotyat, les avocats représentant les autres accusés ont pu développer des plaidoyers moins schizophrènes. Les partisans de Stéphane Haremza ont tenté d’enterrer les preuves de leur culpabilité.
Cependant, les juges ont donné raison au procureur général sur ce point et ont prononcé la peine de quinze ans de prison demandée. Cependant, ils n’ont pas prononcé la pénalité pour la sécurité des deux tiers qu’il avait demandée. Stéphane Haremza n’a pas bronzé.
Cracher. Elle et Alexandra Lefèvre faisaient face à des accusations d’association de malfaiteurs en lien avec la planification d’un crime. Sept ans de réclusion pour Isabelle Haremza et dix pour Alexandra Lefèvre. L’amende la plus élevée possible infligée. Elle n’a pas répondu non plus, mais elle a été surprise par les cris d’« assassins » et de « salope » qui provenaient de l’atmosphère oppressante de la pièce.
Grégoire Lafarge, l’avocat d’Alexandra Lefèvre, a soutenu que sa cliente devait être jugée sur ses actes et non sur l’impression qu’elle avait donnée dans un rapport présenté au jury en mai 2003, dans lequel on voit la jeune femme bercer Xavier Flactif, récemment décédé.
Les avocats de la défense ont tous convenu que les trois coaccusés de Hotyat n’avaient jamais cru qu’il pouvait passer de la réalité virtuelle au monde réel de la folie. Ils lui avaient permis de développer son « monologue avec sa rage et ses obsessions » dans l’isolement.
Selon le procureur général Philippe Drouet, Hotyat est allé en enfer seul, mais il était en réalité accompagné de quatre autres personnes. Les trois autres lui ont assuré qu’il n’y avait aucun danger et, pendant trois semaines, ils ont gardé leurs distances avec David Hotyat.
Leurs tenues résumaient parfaitement les positions de boxe. Hotyat portait toujours des chemises aux couleurs vives ou blanches. Les autres sont devenus des tons pastel. Tous étaient assis en rangées derrière lui, avec lui devant comme dans un stratagème criminel.