Mort Professeur Arras – L’attaque d’une école à Arras fait un mort et deux frères en garde à vue.
Vendredi matin, un homme de 20 ans identifié uniquement par “S” a tué un enseignant et en a blessé trois autres dans un lycée d’Arras. L’agresseur et son frère ont été interrogés. L’enquête a été reprise par la task force nationale antiterroriste.
Un homme est entré vendredi matin dans le lycée Gambetta, à Arras (Pas-de-Calais), armé d’un couteau, et a tué deux élèves et un enseignant. Un professeur a été mortellement poignardé et trois autres ont été blessés ; l’un des blessés était un employé technique de cantine. Voici ce que nous savons.
Juste ce qui s’est passé
L’homme aurait pénétré par effraction dans le bâtiment en criant « Allahu akbar », un appel à la prière islamique courant. Les premières preuves indiquent Mohammed Mogouchkov, un ancien étudiant de l’établissement et un Russe de souche âgé de 20 ans originaire d’Ingouchie qui a été signalé pour radicalisation. Son frère et lui, tous deux âgés de 17 ans, ont été convoqués pour un interrogatoire. Nous avons des raisons de croire que sa mère, sa sœur et son oncle ont également été incarcérés.
Un employé nommé Antoine raconte avoir vu les étudiants fuir la cafétéria vers 11 heures, peut-être au moment où l’agent technique a été agressé, depuis le cinquième étage de l’immeuble. L’agresseur au couteau a été aperçu (…) Puis quelqu’un est apparu avec une chaise… quelqu’un était arrivé à son secours. C’était lui qui chantait. Il était tombé au sol.
Les élèves confinés ont été autorisés à quitter l’école en début d’après-midi. Les enquêteurs ont parlé avec certains témoins des lieux.Martin Doussau, professeur de philosophie témoin de l’attaque, a déclaré que les étudiants du collège ont paniqué lorsqu’ils ont vu un homme armé dans le couloir lors d’un interrogatoire.
Il a agressé un employé de la cafétéria ; je suis descendu pour intervenir ; il s’est tourné vers moi, m’a suivi et m’a demandé si j’étais professeur d’histoire ou de géographie. » Après nous être barricadés, la police est arrivée et l’a immobilisé.
Un enseignant de 57 ans du lycée Gambetta a été mortellement poignardé alors qu’il enseignait à l’école. Un éducateur hautement qualifié qui maîtrisait clairement son domaine. Selon un ami de la victime qui s’est confié au Parisien, « il a été très professionnel.
En tant qu’être humain et ami, il était incroyablement gentil. Sur le plan de la personnalité, il m’a aidé à percer dans l’industrie », raconte celle qui travaille à ses côtés depuis près d’une décennie.
Outre l’enseignant, l’assistant et le membre du personnel d’assistance technique ont également été blessés. Dans l’après-midi, Xavier Bertrand, président de la région Nord-Pas-de-Calais, a apporté des nouvelles plus encourageantes, affirmant que la région n’était plus en danger. L’entraîneur-instructeur n’a subi que des blessures mineures au visage.
Qui sont ces personnes qu’on appelle ?
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Tous les étudiants l’appelaient « Monsieur Bernard » et tous s’accordaient à dire qu’il était un éducateur aimable et courtois. “Il avait le potentiel d’être hilarant”, ajoute Anna. Après avoir entendu son “prof crier qu’il fallait fermer toutes les portes”, cette lycéenne s’est cachée dans sa classe au moment où le terroriste pénétrait dans le complexe scolaire Gambetta-Carnot, vendredi 13 octobre.
A l’extérieur du bâtiment, des parents désemparés identifient le professeur de français assassiné comme étant Dominique Bernard, 57 ans. Mari et père de trois filles d’éducateurs, il “prenait le temps où il y avait des réunions parents-profs et il était très attentif”. La mère d’un lycéen exprime sa tristesse suite à la mort de son fils alors qu’elle tentait de protéger ses enfants.
Dominique Bernard, diplômée de lettres modernes qui a enseigné au niveau universitaire à Lilledepuis les années 1980, il y obtient son diplôme de lettres. Bruno Lecat, un camarade d’université assis à côté de lui, se souvient de “quelqu’un de très riche humainement”.
Nathalie Raoul, sa copine d’université, a déclaré à l’Agence France-Presse qu’il était “respectueux, un peu secret, très délicat”. Lui et Raoul avaient formé ensemble une troupe de théâtre. Il était très secret et unique en son genre, et sa personnalité faisait partie intégrante du succès de la troupe.
Damien Dousseau, professeur de philosophie, décrit Dominique Bernard comme un “amateur de littérature qui a su transmettre sa passion” et “un pédagogue qui a beaucoup travaillé et pris son travail très au sérieux”.
Quelqu’un de grande culture, qui avait de nombreux centres d’intérêt, il donnait régulièrement des conférences en dehors de son travail ici, autant sur la littérature que sur le cinéma ou la musique », raconte un collègue et ami, extrêmement éprouvé. Le professeur d’éducation physique de Gambetta, Fabien Dufay, se souvient bien de son collègue “très sympathique” et plein d’humour.
L’enfant d’origine russe s’est installé en France en 2008. La DGSI le surveillait de près et l’avait perquisitionné jeudi, mais rien n’avait été trouvé qui justifierait un interrogatoire. Il était physiquement surveillé et écouté à tout moment.
Le rapport interne note également qu'”il avait été surveillé hier (mercredi) et qu’aucune infraction n’a pu être retenue contre lui”. Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur, a déclaré qu'”il y a malheureusement sans aucun doute un lien entre ce qui s’est passé dans le Proche-Orient et ce passage à l’action”.
Vendredi 13 octobre, un ancien élève a ouvert le feu avec un couteau au lycée Gambetta d’Arras, tuant un enseignant et en blessant deux autres. Le président régional Xavier Bertrand a déclaré que la vie des blessés n’était plus en danger. La police a arrêté neuf suspects, dont l’agresseur présumé et son frère. Le maire d’Arras a décrété que les activités reprendraient normalement dès le lendemain.
Ce 13 octobre au matin, un jeune homme porteur d’un dossier S est entré dans la cour du lycée Gambetta à Arras et a commencé à poignarder les gens avec un couteau.
Selon des témoins, l’agresseur a crié « Allah Akbar » en frappant ses victimes. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête. L’agresseur, son frère âgé de 16 ans et deux autres personnes sont actuellement en garde à vue.
Il n’y a plus de danger sérieux pour la vie de l’agent.
Le professeur d’éducation physique et l’agent blessés “ne sont plus en danger”, selon les termes de Xavier Bertrand. L’état de l’agent s’est donc stabilisé, comme l’a rapporté le président de la Région, qui affirme avoir parlé avec le fils du blessé.
Vendredi, peu avant 11 heures, la police a répondu à un signalement d’une agression au couteau dans un lycée d’Arras, dans le Pas-de-Calais. La victime était un professeur de français nommé Dominique Bernard.
Le collège et le lycée Gambetta ont été les lieux du chaos. Un agent de sécurité a été grièvement blessé, ainsi qu’un agent d’entretien et un enseignant. Personne au lycée n’a été blessé.
La police a appréhendé l’agresseur, identifié comme étant Mohammed Mogouchkov, un Russe d’origine tchétchène né en 2003. La DGSI le surveillait attentivement ; ils l’avaient vérifié la veille et n’avaient trouvé aucune preuve le liant à un acte répréhensible. Son frère, âgé de 17 ans, ainsi que de nombreux autres membres de sa famille font partie des sept personnes actuellement en garde à vue.
Vers 15 heures, le président Emmanuel Macron s’est présenté accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du ministre de l’Éducation Gabriel Attal. Il a ajouté que le “courage” de l’éducateur assassiné signifiait qu’il “avait sans aucun doute sauvé de nombreuses vies”. La « barbarie du terrorisme islamiste » était l’objet de ses critiques.
Cela s’est produit près de trois ans après le meurtre de Samuel Paty, un éducateur de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 devant son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour avoir affiché en classe des caricatures du prophète Mahomet.