Kelvin Kiptum Taille – Dimanche, le marathon de Valence, où l’Ethiopienne Letesenbet Gidey a échoué dans sa tentative de record du monde pour une première marathonienne, a été remporté par le Kenyan Kelvin Kiptum et l’Ethiopienne Amane Beriso grâce à des chronomètres très rapides .
Des temps inattendus de 2 heures, 1 minute et 53 secondes et de 2 heures, 14 minutes et 58 secondes ont été réalisés par Kiptum et Beriso au marathon de Valence dimanche. Après son compatriote Eliud Kipchoge, qui a battu son propre record en septembre à Berlin (2:01:09), et l’Éthiopien Kenenisa Bekele, également vainqueur à Berlin en 2019 (2:01.41), Kiptum, 23 ans, est devenu le troisième athlète le plus rapide de l’année.
Une troisième femelle descendra en moins de deux heures et quinze minutesL’Éthiopienne Beriso, 31 ans, n’est que la troisième femme de l’histoire à terminer un marathon en moins de 2 heures et 15 minutes, rejoignant Brigid Kosgei (2:14:04, Chicago, 2019) et Ruth Chepngetich (2:14:18).
Chicago, octobre 2018). Interrogé sur la météo, Beriso a déclaré : « Je n’aurais pas pu rêver de meilleures conditions.Le coureur éthiopien a établi un nouveau record personnel avec près de trois minutes d’avance malgré des conditions pluvieuses et un vent léger. Son précédent meilleur temps sur cette distance avait été établi en 2016 à Dubaï, en 2 heures et 20 secondes.
Gidey (24 ans), qui détient les records du monde du 5 000 mètres, du 10 000 mètres et du semi-marathon, s’est classée deuxième chez les femmes lors de son premier marathon et a réalisé le meilleur temps pour ses débuts (2 heures, 16 minutes et 49 secondes).
Le champion du monde du 10 000 mètres a franchi la ligne d’arrivée assez fatigué et a eu besoin de l’aide du personnel de l’organisation pour ne pas s’effondrer après avoir franchi la ligne d’arrivée.La Kenyane Sheila Chepkirui est arrivée troisième (2 heures, dix-sept minutes et vingt-neuf secondes). Renaud Longuèvre, ancien entraîneur de Ladji Doucouré, Muriel Hurtis et Eloyse Lesueur, est directeur de la haute performance de l’équipe nationale d’Israël depuis 2018.
Pour Flashscore, il partage ses réflexions sur l’incroyable exploit du Kenyan Kelvin Kiptum, qui a remporté à 23 ans le marathon de Londres en 2 heures, 1 minute et 25 secondes.Un temps remarquable de 2 heures, 1 minute et 25 secondes a été signé par Kelvin Kiptum lors du marathon de Londres le 23 avril. Ce temps n’était qu’à 16 secondes du record du monde d’Eliud Kipchoge.
Ce qu’il a accompli à 23 ans est remarquable étant donné que la maturité à distance se développe souvent lentement avec le temps.Renaud Longuèvre : C’est fantastique ; tu ne devrais pas garder ça secret. Il a notamment couru la seconde moitié du marathon dans un temps nettement plus rapide (59 minutes et 45 secondes). C’est la première fois qu’un athlète masculin court un écart négatif à cette vitesse sur une distance prolongée.
C’est vraiment hallucinant. Une marge aussi importante suggère que la valeur tombe en dessous de 2 heures dans un contexte compétitif. Cela a pris à Eliud Kipchoge un temps inhabituellement long (1 heure, 59 secondes et 40 secondes à Vienne le 12 octobre 2019 ndlr) et l’aide de certaines lièvres coopérantes. Ce n’était pas un marathon typique. Incroyablement, Kiptum peut être démarré et complété en ligne en deux heures environ.
Les statistiques sont incontestables et les chiffres ne mentent pas : utiliser ces chaussures améliore considérablement les temps au marathon. Même si une grande attention est accordée à la fibre de carbone, ce matériau offre des avantages au-delà de sa résistance, notamment une excellente élasticité. Cependant, toutes les marques sont devenues plutôt génériques et il n’y a plus de leader incontesté du marché sur la route.
Kiptum est Kenyan et sa nationalité fait sourciller compte tenu du climat actuel, d’autant plus qu’il s’entraîne seul.Comme le cyclisme, l’athlétisme est en proie à des scandales de dopage. L’unité de conformité éthique du Comité international olympique a publié une déclaration sur les rumeurs d’un système de dopage organisé au Kenya et en Russie.
Malheureusement, de telles choses circulent sans but. Le fait qu’il soit encore un jeune homme joue en sa faveur. Il me fait penser à Samuel Wanjiru, un grand talent devenu champion olympique junior en 2008 (2 heures, six minutes, trente-deux secondes, ndlr) mais décédé tragiquement (peut-être victime d’un meurtre en 2011 à l’âge de 24 ans). ).
Ce qui distingue Kiptum, c’est que, contrairement à Kipchoge, il n’a aucune référence en matière de piste. Peut-être n’a-t-il commencé l’athlétisme que bien plus tard dans sa vie. C’est faisable, même si les coureurs rapides se retrouvent généralement pris dans une course à pied au Kenya. Kipchoge a remporté le championnat du monde du 5 000 mètres, battant ainsi Hicham El-Guerrouj et Kenenisa Bekele.
Eliud Kipchoge a peut-être trouvé une oreille attentive. Après son célèbre compatriote, qui a battu son propre record en septembre à Berlin (2:01:09), et l’Éthiopien Kenenisa Bekele, vainqueur du marathon de Berlin en 2019 en 2:01:41, Kelvin Kiptum, 23 ans, est devenu le troisième l’athlète le plus rapide de l’histoire de la discipline lors de son premier marathon.
Le tanzanien Gabriel Geay, qui termine en 2 heures, trois minutes et zéro seconde, est dépassé par lui. Alexander Mutiso, un autre Kényan, a terminé troisième après avoir franchi la ligne d’arrivée en 2 heures, 3 minutes et 29 secondes.
Côté français, Nicolas Navarro termine 13ème en 2 heures, 7 minutes et 1 seconde, un record personnel. En 2 heures, 9 minutes et 18 secondes, Mehdi Frère s’est classé 23e, Valentin Witz 25e, Félix Bour 28e et Jeff Lastennet 39e.
à 31 ans, l’Ethiopienne Beriso rejoint les Kenyanes Brigid Kosgei (2h14’04” à Chicago en 2019) et Ruth Chepngetich (2h14’18” à Chicago, toujours en octobre de l’année dernière) comme troisième femme à terminer un marathon en moins de 2 heures et 15 minutes.
Letesenbet Gidey (24 ans), une Éthiopienne qui a battu les records du monde du 5 000 mètres, du 10 000 mètres et du semi-marathon, s’est classée deuxième chez les femmes au marathon pour la première fois en plus de deux heures et seize minutes, et quarante-neuf secondes.
Sheila Chepkirui, du Kenya, termine troisième au classement général en 2 heures, 17 minutes et 29 secondes.Avec un temps de 2 heures et 27 secondes, Méline Rollin, 24 ans, se classe 24ème au classement général et première des coureuses françaises pour son premier marathon.
Marjolaine Nicolas de Rennes, France, qui participe à l’Entente Athlétique Pays de Brocéliande, s’est classée 27e en 2 heures, 33 minutes et 26 secondes. Si elle ne parvient pas à atteindre ces trois secondes, elle aura battu son record personnel de deux minutes, qu’il établira à Paris en avril en 2 heures, 35 minutes et 25 secondes.
Ancienne entraîneuse de Ladji Doucouré, Muriel Hurtis , et Eloyse Lesueur, Renaud Longuèvre est désormais l’entraîneur-chef de l’équipe nationale d’Israël. Il donne son avis honnête à Flashscore sur l’incroyable exploit du Kenyan Kelvin Kiptum, qui à 23 ans a remporté le marathon de Londres en 2 heures, 1 minute et 25 secondes.
Un score en un éclair : le 23 avril, Kelvin Kiptum a réalisé un temps de 2 heures, 1 minute et 25 secondes au marathon de Londres, à seulement 16 secondes du record du monde d’Eliud Kipchoge. Ce qu’il a accompli à 23 ans est remarquable étant donné que la maturité à distance se développe souvent lentement avec le temps.
Renaud Longuèvre : C’est merveilleux ; il n’est pas nécessaire de le cacher. Il a notamment couru la seconde moitié du marathon dans un temps nettement plus rapide (59 minutes et 45 secondes). C’est la première fois qu’un homme parcourt la distance dans un écart négatif à cette vitesse. C’est juste une hallucination. Une marge aussi importante suggère que la valeur tombe en dessous de 2 heures dans un contexte compétitif.
Il a fallu à Eliud Kipchoge 1 heure et 59 secondes à Vienne le 12 octobre (ndlr) en raison de circonstances particulières impliquant des lièvres qui ne cessaient de s’emmêler. Ce n’était pas un marathon typique à l’époque. C’est vertigineux combien de temps vous pouvez gagner en démarrant Kiptum en ligne en moins de deux heures.
Il y a eu une amélioration significative des temps de marathon avec ces chaussures, comme le montrent les données. La plaque de carbone est l’attraction principale, mais ce n’est pas la seule chose qui offre des rendements significatifs. Cependant, toutes les marques sont devenues plutôt génériques et il n’y a plus de leader incontesté du marché sur la route.
Kiptum est Kenyan et sa nationalité fait sourciller compte tenu du climat actuel, d’autant plus qu’il s’entraîne seul.Comme le cyclisme, l’athlétisme est en proie à des scandales de dopage. Une récente déclaration de l’unité d’éthique du Comité international olympique a soulevé des inquiétudes quant à un possible dopage parrainé par l’État au Kenya et en Russie. Des choses comme celles-ci flottent malheureusement sans but.
Le fait qu’il soit encore un jeune homme joue en sa faveur. Cela me rappelle Samuel Wanjiru, un grand talent devenu champion olympique junior en 2008 (2 heures, six minutes, trente-deux secondes, ndlr) mais décédé tragiquement (peut-être victime d’un meurtre en 2011 à l’âge de 24 ans). ). Ce qui distingue Kiptum de Kipchoge, c’est qu’il n’a aucune référence en matière de piste.
Peut-être n’a-t-il commencé l’athlétisme que bien plus tard dans sa vie. C’est faisable, même si les coureurs rapides se retrouvent généralement pris dans une course à pied au Kenya. Kipchoge a remporté le championnat du monde du 5 000 mètres en devançant Hicham El-Guerrouj et Kenenisa Bekele. Il n’était pas surprenant de le voir concourir au niveau marathon aux côtés de grands noms comme Bekele et Haile Gebreselassie.
Ou Kiptum parvient à éviter ce piège. Un rapide coup d’œil à son profil World Athletics ne révèle presque rien ; la première inscription remonte à seulement deux ou trois ans, et c’est un temps semi-remarquable pour une course sur route (10 kilomètres en 28 minutes et vingt secondes) qui est désormais risible car il court tellement plus vite dans un marathon .