Abbé Dufour Mort – La fête de Sainte-Odile, qui était hier, a été marquée par une messe solennelle à Saint-Jean-de-Maurienne. Les fidèles, mon troupeau mourant, se sont déplacés en grand nombre pour entendre prêcher le Père Vial, vicaire général de Chambéry. Ses premières pensées vont au “Frère Pierre”, suivi de “les personnes qui auraient souffert à cause de ses actes”. “Nous trouvons cette détention inattendue. Nous faisons confiance à la justice, a déclaré le nouvel homme de foi à ses fidèles. Après l’office dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, la paix et la tranquillité se sont installées sur le perron. rapport : pluie.
Tous les habitants d’Aiguebelle à Saint-Jean-de-Maurienne n’ont cessé de parler de “ça” tout le week-end. Dans ces deux villes, un petit homme du nom de Pierre Dufour pratique son sacerdoce depuis quatre décennies, souvent accompagné d’un chien. En revanche, l’anonymat est demandé lors de l’interaction avec les visiteurs. De plus, pas de photos, s’il vous plaît. Le pli de l’oreille est l’endroit où la confiance est placée. Fugue. Depuis des années, les rumeurs courent. Un commerçant d’Aiguebelle fraîchement arrivé révèle : “C’est le nuage de la honte qui projette de balayer la vallée en ce moment.”
Tout et son antithèse est dit sur le curé. L’un était “ouvert”, “moderne”, “de gauche” et “disponible”, tandis que l’autre était respectivement “autoritaire”, “moraliste” et “vulgaire”. « Je ne vais plus penser à ce qui lui est arrivé. » Une habitante d’Aiguebelle s’exclame : « Il m’a épousée et a baptisé mon enfant ! » A la terrasse d’un café de Saint-Jean-de-Maurienne, une dame âgée avec un Le teint vermeil est très catégorique. Elle affirme même : “Il a agressé des jeunes garçons dans les toilettes du parc.”
C’est un policier qui m’a dit cela. Un adepte dévoué est tenté par l’affirmation : « Il avait deux personnalités distinctes. Ce week-end, une seule femme témoin s’est manifestée. Elle s’appelle Martine Perrier et réside dans un pavillon à Aiguebelle. Elle a été la première personne à appeler la hotline du ministère de la justice mise en place pour recueillir des témoignages sur la pédophilie présumée du presbytère. Elle pense que le précepte écrit a contribué au suicide de son fils en janvier 1997.
“Pression”. Sébastien Gilodi était déprimé depuis un certain temps. La première fois qu’il a tenté de se suicider, c’était en 1991. Il s’agissait de sa première année au lycée Paul-Héroult de Saint-Jean-de-Maurienne. Il se vit offrir une chambre à la résidence diocésaine de Saint-Jean-de-Maurienne par l’abbé Dufour, qu’il connaissait aussi bien que quiconque à Aiguebelle. Plus tard, Sébastien avait dit à ses parents que son hôte avait eu des comportements sexuellement suggestifs à son égard.
Il “a suivi Sébastien au cimetière chaque fois qu’il allait visiter les tombes de ses parents”, comme le raconte Martine Perrier. En 1996, les autorités ont mené une enquête préliminaire qui a conduit nulle part légalement.Le lieutenant-colonel Cailloz explique qu'”aucun témoignage ou élément crédible n’a permis d’inculper le prêtre.”Les parents de Sébastien tentent de contacter l’archevêque de Chambéry depuis 1993. Deux ans plus tard, l’abbé Dufour est nommé vicaire.
Bien que des rumeurs incontrôlables aient circulé à son sujet depuis un certain temps, ses activités pastorales ont révélé une capacité de discours exceptionnelle et un sens spirituel profond. L’homme d’Église était tout aussi efficace pour inspirer l’engagement et le rejet. Le journal régional Dauphiné Libéré écrit : “Loin d’être reclus il a fait preuve d’ouverture”. Il « n’a jamais refusé d’associer une messe à des fêtes profanes », comme la « fête du pain » en août à Saint-Jean-de-Maurienne… Un groupe de jeunes s’était formé autour d’Aiguebelle ; ils n’étaient pas tous croyants, mais l’amitié et la poursuite d’un chemin spirituel avaient fleuri entre eux.
Ce jeune homme s’est suicidé en janvier 1997, après trois tentatives antérieures remontant à 1991.
Le juge président a émis une citation à comparaître dans le but d’identifier les victimes potentielles des actions de l’église. La police n’a mené aucun autre entretien avec les collaborateurs professionnels du prêtre. Pour “viols, agressions sexuelles sur personnes vulnérables par quelqu’un qui a abusé de sa position”, il a été mis en examen.
Après avoir terminé le séminaire en 1948, il est devenu une partie de la communauté des prêtres et des laïcs qui s’étaient regroupés sous la direction du Père Joseph Robert pour réaliser une initiative pastorale et éducative à vocation sociale.LE VINGTIEME JOUR DU PROCES DU VICAIRE ECCLESIASTIQUE DE SAINT JEAN DE MAURICE, 71 ANS, L’ABBE PIERRE DUFOUR, ACCUSE DE VIOLENCES ET D’AGRESSIONS SEXUELLES, A ETE caracterise par le temoignage d’un pretre.
LE VINGTIEME JOUR DU PROCES DU VICAIRE ECCLESIASTIQUE DE SAINT JEAN DE MAURICE, 71 ANS, L’ABBE PIERRE DUFOUR, ACCUSE DE VIOLENCES ET D’AGRESSIONS SEXUELLES, A ETE caracterise par le temoignage d’un pretre.Il fait son service militaire obligatoire dans la vallée de la Maurienne à 23 ans et séminariste. Il a rencontré le vicaire Dufour en septembre 1993. Nous avons établi des relations de confiance les uns avec les autres. Pierre Dufour avait gagné son respect.
Pierre Dufour l’a invité à dîner. Mon esprit a été époustouflé. Il m’a encore fait une fellation et a enfoncé son doigt dans mes organes génitaux. Il m’a également demandé une fellation, mais j’étais trop malade pour me conformer. Après un moment de silence, le jeune prêtre dit : « Je ne comprenais pas. Pierre Dufour a agi comme un prédateur, profitant de mon adoration pour lui. Entre ses mains, je n’étais plus qu’une marionnette.
“J’étais incroyablement naïf.”
Ce processus a duré quatre ans. pourquoi n’ont-ils pas révélé ses actions? interroge le chef de l’Etat. J’étais un ignorant sexuel total et je n’avais aucune idée de ce que je faisais. Je lui ai dit en deux lettres. Pourtant, j’ai terriblement souffert; Je suis même tombé en dépression.Il me dit : « Va parler au prêtre supérieur; tu ne dis à personne ce qui se passe.” Tu lui déclare simplement que tu veux en quittant Saint-Jean-de-Maurienne pour les raisons très graves.Il s’ensuit que certains au sein de l’Église étaient au courant du comportement déviant de l’abbé bien avant son arrestation en 2003, mais personne ne l’a signalé. Le prêtre explique : « Et si j’étais allé dire cela à l’évêque, il m’aurait pris pour un petit rigolo.
“Pour l’instant, je suis libre. C’est la foi qui m’a fait tenir. J’ai traversé la mort et la résurrection. Ce qu’il demande, c’est pardon – pour lui-même et pour les victimes. L’abbé de Dufour se lève et glisse : ” Je lui pardonne. ” La salle s’emplit d’indignation. L’accusé se redresse et dit : ” Je te demande pardon de t’avoir fait souffrir. ” Ça va ?»
Le père Jacques-Yves Dufour, âgé de 77 ans, est décédé le 31 mars 2020 à Lille (Nord). En raison du confinement, ses obsèques se dérouleront dans la plus grande intimité. Le moment venu, une cérémonie commémorative aura lieu dans la commune de Mouvaux (Nord). En attendant, la paroisse de Mouvaux, où il a été curé de 1989 à 2001, voudrait lui compiler des hommages en ligne.A la fin des années 1990, un prédateur sexuel hors norme terrorise la région de Savoie. Tout au long de sa carrière, l’abbé Dufour a agressé des dizaines de jeunes hommes. Malgré le délai de prescription, les preuves sont suffisantes pour qu’il soit renvoyé devant la cour d’appel.
Les six gendarmes de Chambéry (Savoie) enquêtant sur les déviances sexuelles présumées du vicaire Pierre Dufour viennent à peine de commencer à mener des analyses ADN, des entretiens, des évaluations psychiatriques et des études de perquisition. Un “effort titanesque”, comme l’a dit le lieutenant-colonel Thierry Cailloz.
L’abbé Dufour, 68 ans, a été convoqué au tribunal de Saint-Jean-de-Maurienne le 9 décembre en réponse aux plaintes de deux majors du SDF selon lesquelles il aurait usé de violence en les aidant pendant l’été. Il vit à distance de marche de la cathédrale du XVe siècle où il préside en tant que prêtre depuis 1995. Au cours de sa garde, il a pu admettre sans s’excuser les choses qui lui étaient reprochées.
Et ils ont également laissé entrer d’autres personnes, en se concentrant sur “les enfants de l’école, garçons ou filles, depuis 1960”. Dans un communiqué de presse, il est affirmé catégoriquement qu’« il a usé de sa qualité, de son autorité et de sa notoriété ». C’est le parquet d’Albertville. Le père Dufour a été arrêté pour violence domestique et agression sexuelle et est depuis détenu au centre de détention du comté d’Aiton.
L’abbé Dufour, 68 ans, a été convoqué au tribunal de Saint-Jean-de-Maurienne le 9 décembre en réponse aux plaintes de deux majors du SDF selon lesquelles il aurait usé de violence en les aidant pendant l’été. Il vit à distance de marche de la cathédrale du XVe siècle où il préside en tant que prêtre depuis 1995. Au cours de sa garde, il a pu admettre sans s’excuser les choses qui lui étaient reprochées. Et ils ont également laissé entrer d’autres personnes, en se concentrant sur “