Huguette Affaire Dunand – Claude et Monique Dunand ont été reconnus coupables en novembre 1991 et condamnés à de lourdes peines de prison pour l’enlèvement et la torture d’au moins deux jeunes femmes dans les années 1980.
Claude Dunand (à droite) et son épouse kidnappent deux jeunes filles dans un immeuble d’habitation (à gauche) entre les villes d’Auxerre et Joigny le 29 janvier 1984.Claude Dunand (à droite) et son épouse Yvonne ont enlevé deux jeunes enfants dans un complexe d’habitation (à gauche) entre les villes d’Auxerre et Joigny le 29 janvier 1984. AFP
L’un des crimes commis par les bourreaux d’Appoigny qui ont fait la renommée de l’Yonne est le leur. Le 5 octobre, l’Yonne républicaine rapportait le décès de Claude Dunand, victime de la chaleur alsacienne de cet été, à l’âge de 87 ans.
Dans les années 1980, c’est dans sa maison, qu’il vivait avec sa femme, qu’un réseau
sadomasochiste a été découvert. Claude Dunand kidnappe des jeunes femmes qu’il attrape dans des pièges. Ce dernier fait la promotion de son sous-sol comme d’un lieu où ses victimes peuvent être torturées contre rémunération. En 1983, l’une des malheureuses victimes a failli éviter la mort.
Huguette s’est enfuie auprès des autorités et a déclaré avoir été témoin d’incendies de cigarettes et de torches, de viols et d’autres types de torture. Un jour, elle s’est échappée de captivité en utilisant à son avantage des albums photos et des répertoires volés. Les carnets de clients utilisés par le tribunal ont également mystérieusement disparu. Après que la jeune victime ait cherché refuge chez sa mère, son médecin a contacté Ren Meyer.
En 1991, Claude et Monique Dunand ont été reconnus coupables d’exploitation, de trafic, de torture sadomasochiste et de meurtre pur et simple de filles du DASS. Il a été condamné à mort, ce qui signifie qu’il passera le reste de sa vie derrière les barreaux.
Après dix ans, Claude Dunand aura plus d’indépendance. Les informations d’un client ont été divulguées, ce qui a conduit à une peine de prison de six mois. Personne d’autre n’a encore été tenu pour responsable. L’identité des clients de Claude Dunand n’est jamais révélée.
La série Netflix “La Conspiration du Silence” enquête sur une injustice majeure commise dans l’Yonne.Au cours des 30 dernières années, plusieurs voix notables se sont fait l’écho de l’actualité de l’Yonne, parmi lesquelles celles d’Émile Louis, Claude Dunand, Christian Jambert ou encore Michel Fourniret. Arrêtez de parler de l’Yonne disparue et revenez à la politique départementale de silence radio.
Tout au long de la première saison de “La Conspiration du Silence”, on assiste à un réexamen des cas de disparitions et des crises morales qui ont frappé l’Yonne dans Le petit somnolantEst-ce cette petite ville endormie au milieu de nulle part où des tueurs masqués comme Emile Louis et Michel Fourniret se réunissent pour comploter leur prochain meurtre ?
Près d’un demi-siècle après les premières disparitions de jeunes filles, “La Conspiration du Silence” revient sur toutes ces affaires criminelles, les situe dans leur contexte historique et les évalue rétroactivement.
Une phrase d’Albert Einstein résume magnifiquement les thèmes explorés dans cette série en 8 parties : « Le monde est trop dangereux pour y vivre, non pas à cause des.» Au début de chacun des huit épisodes, on entend cette citation.
Les habitants disparus de l’Yonne :
Plusieurs adolescentes de la région d’Auxerre ont disparu dans les années 1975-1979.Toutes les clientes de la DDASS photographiées ici sont des jeunes femmes nées en famille d’accueil ou abandonnées par leur famille. Certaines personnes présentent une légère déficience intellectuelle.
L’État pourvoira aux besoins de ces personnes à travers les services du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales car il lui appartient de le faire.Certaines des filles de l’Yonne portées disparues sont :Il manque des jeunes femmes associées à Yonne AMDA Production.
Cependant, ils disparaissent lorsque les gens cessent de s’en soucier.
Ces « filles DDASS » n’étant pas issues de professionnels aisés comme des avocats, des architectes ou des chirurgiens, personne ne semble particulièrement préoccupé par leurs disparitions. Sauf leurs nounous et, s’ils en avaient, les membres de leur famille dispersés.
En 1984, un nouveau scandale secoue la capitale de l’Yonne comme une bombe atomique.
Dans les années 1980, Claude Dunand et son épouse vivaient dans un pavillon près d’Appoigny, où il dirigeait un club privé où les clients payants pouvaient venir tourmenter à leur guise les jeunes filles qu’il avait kidnappées.
Une victime des Dunand témoigne :
Dans une autre victime Dunand témoignant dans une production AMDA,Les actions rapides d’un témoin ont permis d’arrêter le suspect, mais curieusement, il a ensuite été relâché en raison d’erreurs de procédure dans l’enquête. Cinq années de recherche supplémentaires ont conduit à sa condamnation à perpétuité.
Même si l’un de ses clients fait l’objet d’une enquête de la part des autorités, il reste silencieux sur ses autres clients. Ils renonceront pour toujours à localiser les autres.
Que ce soit par hasard ou par le silence de Claude Dunand, il était on’a été emprisonné que pendant 13 ans avant d’être libéré. C’est la première fois qu’une telle chose se produit avec une condamnation à perpétuité.
Le nombre de jeunes filles qui ont été victimes de tels abus reste un mystère.
Trois autres jeunes filles ont disparu ou ont été assassinées dans la région d’Auxerre entre 1987 et 1989. À chaque fois, les dossiers sont brusquement classés sans qu’aucune arrestation n’ait eu lieu.Claude Dunand, le bourreau d’Appoigny, a fui le pays avec ses secrets.
Le tortionnaire d’Appoigny est décédé en juillet de l’année dernière, à l’âge de 87 ans. Au moins deux jeunes femmes ont été kidnappées et torturées dans la cave des Dunand par Claude et Monique Dunand dans les années 1980. En novembre 1991, ils ont été condamnés après avoir été reconnus coupables.
Les tortionnaires d’Appoigny comptent parmi les criminels les plus infâmes de l’histoire de l’Yonne. L’Yonne Républicaine rapportait mardi 5 octobre que Claude Dunand, 87 ans, est décédé cet été en Alsace.
Dans les années 1980, la police a fouillé son domicile conjugal et a trouvé une bague sadomasochiste qu’il portait. Claude Dunand enlève des jeunes femmes qu’il attrape dans ses pièges. Ce dernier fait la promotion d’un service grâce auquel, moyennant des frais élevés, ses clients peuvent torturer leurs victimes dans son sous-sol.
Une captive s’est évadée en 1983. Huguette a déclaré aux autorités qu’elle avait été violée, torturée, brûlée au chalumeau et soumise à des brûlures de cigarettes. La jeune femme a réussi à se libérer en jetant son carnet d’adresses et son album photo. De plus, les dossiers des clients du tribunal disparaîtront sans laisser de trace.
Lorsque le médecin de la victime a appris que la jeune fille avait trouvé refuge auprès de sa mère, il a téléphoné au procureur René Meyer. Les femmes du DASS qui ont été victimes du proxénétisme commercial, du sadomasochisme et de la barbarie générale de Claude et Monique Dunand en 1991 ont conduit à leur arrestation et à leur condamnation.
Il a été condamné à perpétuité sans aucune chance d’être libéré. Claude Dunand a obtenu une libération conditionnelle après dix ans de prison. Un de nos clients a été emprisonné pendant six mois après avoir été dénoncé. Les autres n’ont fait l’objet d’aucune discipline. La confidentialité des clients était importante pour Claude Dunand.
La ville française d’Auxerre
Auxerre, en France, est la capitale départementale de la région de l’Yonne et, à première vue, est une ville de province calme avec un climat agréable, un peu comme la ville de Derry dans les romans de Stephen King. en direct. Cependant, il voit des choses fragmentaires se passer sous la surface.
Plusieurs meurtres et disparitions y ont eu lieu au cours de plusieurs décennies, mais personne ne semblait s’en rendre compte. Même des meurtres en série ont eu lieu dans la ville. Comme l’explique ce site, l’affaire des “disparues de l’Yonne” est l’un des plus grands scandales judiciaires de l’histoire de France.
Huguette (pseudonyme) s’est enfuie de la maison de Claude et Monique Dunand à Appoigny, commune limitrophe d’Auxerre, le 20 janvier 1984. L’affaire Dunand remonte à ce moment. Elle a été retenue captive pendant trois mois au total.
En octobre 1983, Huguette répond à une annonce dans un journal local recherchant une aide-soignante pour aider Claude Dunand auprès de sa mère âgée. Le logement et la nourriture étaient également promis dans la publicité. L’offre d’emploi tombe à point nommé, alors qu’elle s’apprête à être expulsée du foyer d’accueil de la DDASS (Département de la Santé et des Affaires Sociales) dans lequel elle vit depuis ses 18 ans.
Huguette a été enlevée par Claude Dunand, un vendeur local et célébrité de la radio, alors qu’il était censé lui montrer une place au sous-sol. L’une des cohortes de Dunand a été nommée « Joseph Q » par Huguette. Dunand a enlevé Huguette, l’a soumise à des agressions sexuelles et à la torture, puis l’a forcée à se prostituer.
Monique, l’épouse de Claude, s’est jointe aux violences. Son avocat, Bernard Revest, a utilisé l’analogie de la « fille dans la boîte » pour laisser entendre que sa cliente n’avait accepté la bagarre que pour pouvoir échapper à ses abus.
Les publications érotiques comprenaient des publicités d’un type nommé « Monick » qui invitait les lecteurs à venir les tabasser dans son sous-sol. La porte du donjon indiquait les prix de diverses sortes de tortures, comme 300 francs pour une brûlure de cigarette, 1 500 francs pour une brûlure au chalumeau, etc.
Le salaire minimum de 1984 ne vous aurait pas permis de passer la nuit chez Huguette, à 5 000 francs. Elle soutient que la clientèle aisée est le résultat de l’insistance de Dunand pour qu’elle répète la liste de prix.
Dans une entrevue au quotidien local L’Yonne Républicaine, Dunand a déclaré :
Des cadres, des médecins, un homme politique éminent et peut-être quelques juges. Les gens riches sont la norme lors de ces rassemblements. Jean-Pierre Lauzier, médecin légiste d’Huguette, a été “horrifié” par les bleus qu’il a constatés lors de sa fuite. Il a déclaré dans une interview qu’il espérait éviter de tels problèmes à l’avenir.
Elle a toujours besoin d’une opération de réparation de la croix gammée, même après dix ans. Claude Dunand n’a jamais eu à payer pour une intervention chirurgicale qu’elle ne pouvait pas se permettre après avoir été reconnue coupable de s’être marquée le sein avec un tournevis chaud. Même s’il étaitpartageant un appartement haut de gamme avec une femme riche, il affirme être complètement démuni.