Pascal Greggory Et Sa Compagne – Interrogé sur sa carrière et la sortie prochaine de Bye Bye Blondie, film dans lequel il apparaît réalisé par Virginie Despentes, l’acteur et comédien français Pascal Greggory a répondu : “Dans la marge du cinéma français, je respire”. La sortie du film est prévue pour le 21 mars 2012.
Plus de 20 ans après avoir dirigé Pascal Greggory dans Hamlet, il prépare l’ascension de cette nouvelle pierre dans le domaine de sa filmographie vive et irréductible, après une année 2011 où ses talents d’acteur reconnus ont été mis à l’honneur avec une tournée du Jon Fosse joue Rêve d’automne dans une production de Patrice Chéreau.
Pascal Greggory, 57 ans, a été interviewé par le magazine français Gala du mercredi 8 février. Dans l’interview, il évoque sa rencontre avec Chéreau, qu’il qualifie de « déterminante » pour sa pratique de comédien, et le rôle qu’il jouera dans la prochaine adaptation cinématographique du roman Bye Bye Blondie, écrit par sa défunte épouse.
Sans oublier les auteurs « visionnaires » qu’il a rencontrés comme Sarraute, Aragon ou Houellebecq. “Bien sûr, François-Marie Banier aussi, qui est plus connu du grand public pour ses photographies, mais qui est aussi un grand auteur.”
Il le sait bien, pour avoir joué à l’Hôtel du Lac de Banier dans les années 70. Mais aux yeux du grand public, François-Marie Banier est devenu célèbre ces dernières années en raison de son implication dans l’affaire Bettencourt, ce que Gala ne manque pas de souligner, et du scandale qui a suivi et qui a embrouillé son ami proche et Martin d’Or. « L’oncle d’Orgeval, Pascal Greggory.
La justice a finalement rattrapé Banier cet hiver après le transfert de l’affaire à Bordeaux et l’apparition de nouvelles preuves médicales concernant la santé mentale de Liliane Bettencourt. Pendant des années, Banier avait été la cible de poursuites judiciaires intentées par la fille du milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers, qui l’accusait d’exploiter l’héritière de L’Oréal à des fins personnelles. François-Marie Banier et son ami Martin d’Orgeval ont été arrêtés à leur domicile le 14 décembre et interpellés pour “escroquerie, abus de confiance, blanchiment, abus de faiblesse et recel”.
Par la suite, certains médias ont rapporté que Pascal Greggory était inquiet pour des raisons similaires : “Je ne sais pas d’où les médias tirent leurs sources, et je ne vois pas pour quelles raisons je serais jugé dans cette affaire”. dit-il sèchement dans les pages de Gala. Avant d’exposer complètement ses relations à ceux qui s’en soucient : son ami de longue date François-Marie Banier est appelé son « meilleur ami », tandis que Martin d’Orgeval est appelé « l’un des [s]es neveux, l’un des fils de [s] une sœur aînée.”
Gala marmonne encore : “François-Marie Banier était votre compagnon, non ?” Réponse de Pascal Greggory : “Oui. Absolument. J’ai été avec lui pendant sept ans. Et à ce jour, il reste mon ami le plus proche. Les familles adoptives sont là pour ceux qui se sentent trop éloignés de leurs biologiques. C’était une rencontre cruciale pour moi. .
C’est tout? Hâte l’hebdomadaire : « On a dit que vous habitiez tous les trois dans la même maison ; » J’habite dans un immeuble adjacent qui communique avec le vôtre. Comme je vous l’ai dit, nous sommes une famille”, conclut la bande dessinée.
Enfin, le thème de sa fréquence de dîners avec Liliane Bettencourt revient, sur lequel il déclare : « Par l’intermédiaire de François-Marie, je dînais fréquemment chez elle à Neuilly avec son mari André Bettencourt ». En plus d’évoquer des expériences partagées comme des vernissages et de courts voyages, dont l’un sur l’île d’Arros aux Seychelles, une possession célèbre qui s’est rapidement fait connaître en raison du scandale financier entourant l’héritage du milliardaire.
Comme disent les Français, “Mais pas plus que ça”. S’il s’empresse de défendre son meilleur ami, arguant de “l’honnêteté enfantine” de Banier, il prend également toutes les précautions pour sauvegarder les millions d’euros d’assurance-vie qu’il partage avec son copain et son neveu.
C’est une information complètement fausse. En fait, j’ai demandé que les journaux qui ont publié ceci soient poursuivis en justice pour diffamation par mon avocat. De nombreuses fausses déclarations ont été faites. Je n’ai jamais reçu un seul cadeau de Liliane Bettencourt. La sortie de Bye bye Blondie approche à grands pas, le décor est donc planté. J’espère vraiment que la parodie de Bettencourt ne finira pas par détourner toutes les projections promotionnelles.
C’est une véritable hécatombe, c’est sûr. Les divorces et les ruptures seront nombreux en 2023. D’après ce que l’on entend dernièrement, Pascal Greggory et sa compagne se sont séparés. Le célèbre grand cœur de l’acteur de 69 ans serait-il encore partant pour endosser des rôles comme Pauline à la plage ou La Reine Margot ?
Le très sérieux magazine Come-On rapportait le 1er octobre (couverture ci-dessus) qu’un fan avait repéré l’acteur marchant près de chez lui alors qu’il était complètement seul, portant un colis qu’il affirmait plus tard avoir récupéré au bureau de poste en bas de la rue. « Était-il vraiment seul ? Le fan avait confirmé : “Entièrement SEUL, j’en suis sûr à 100%”, avant de poursuivre : “il (Pascal Greggory, ndlr) portait un grand pull très seyant, et il était vraiment super craquant.”
Pascal Greggory, né dans une famille bourgeoise protestante aisée, a débuté sa carrière d’acteur au milieu des années 1970. Il avait auparavant étudié auprès du célèbre comédien et acteur français Jean Périmony et avait travaillé comme auditeur libre au Conservatoire de Paris.
Dans le film Les Surs Bront de 1979, réalisé par André Téchiné, il fait ses débuts au cinéma dans le rôle de Branwell Bront. En 1983, il joue un rôle majeur dans Pauline sur la plage d’Eric Rohmer, même s’il se concentre depuis sur la scène.
Pascal Greggory, benjamin d’une famille protestante et fils d’homme d’affaires, entre dans les Chœurs de l’Opéra de Paris alors qu’il n’a que 12 ans. En 1975, il fait ses débuts au cinéma dans Docteur Françoise Gailland, et en 1977, il incarne le fils potelé de Klaus Kinski dans Madame Claude. Il suit une formation d’auditeur au Conservatoire puis d’élève de Périmony. Bientôt, il fera deux rencontres fatidiques :
André Techiné, qui lui confie le rôle clé du frère des sœurs Bront face à Isabelle Huppert, Isabelle Adjani et Patrice Pisier en 1979, et Eric Rohmer. Il est dirigé par lui sur scène, puis dans Le Beau Mariage, et enfin comme l’un des héros de Pauline sur la plage (1983), où il philosophe et flirte avec Arielle Dombasle. Le réalisateur de la Nouvelle Vague le recontactera en 1993 (L’Arbre, le maire et la médiathèque) par fidélité à ses comédiens.
Au milieu des années 1980, Pascal Greggory, oiseau de nuit qui ne reconnaît pas l’image d’éphèbe sage créée par ses premiers films, traverse une période de sécheresse avant de retrouver sa passion pour le théâtre grâce à Patrice Chéreau, qu’il rencontre en 1987 et qui deviendra finalement son mentor.
Leur collaboration s’étend sur scène (Dans la solitude des champs de coton, 1995) et à l’écran (La Reine Margot et Ceux qui m’aiment prendront le train, 1998), et culmine avec Gabrielle (2005), dans lequel l’acteur a un fort impact en tant que mari bourgeois abandonné par Isabelle Huppert.
Pascal Greggory, acteur libre et indépendant, fait preuve d’audace et d’éclectisme dans ses choix depuis les années 1990. Qu’il incarne un taulard musclé dans “Zonzon” (Laurent Bouhnik, 1998), un journaliste comique indécis dans “La Confusion des genres” (pour lequel il a été nominé au César du meilleur acteur en 2001), ou un père désemparé dans ” Pardonnez-moi”
Zulawski (La Fidélité) ou Doillon ( sa prestation dans Raja en 2003 est des plus remarquée), lui qui déclare à Libération : “Dans ma vie, j’ai raté tous les trucs officiels. Je préfère être dans la marge, là où il y a davantage d’ air pour respirer.”
En 2009, il apparaît dans de nombreux films, dont “Nuit de chien” de Werner Schroeter, “Clara” de Helma Sanders-Brahms et “Rien de personnel” de Mathias Gokalp, dans lesquels il double pour Jean-Pierre Darroussin et Denis Podalydès.
Avec L’Enfance du mal d’Olivier Coussemacq, Quartier lointain de Sam Garbarski, Bye Bye Blondie de Virginie Despentes, Mon amie Victoria de Jean-Paul Civeyrac ou Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer, il prouve qu’il a le goût du cinéma d’auteur. . Il retrouve Jacques Doillon en 2010 pour Le Mariage à trois.
Dans cette pièce, un Parisien local reproduit le look des icônes de la mode Agathe Bonitzer et Vincent Lacoste. Il passe ensuite à la vitesse supérieure avec deux thrillers : Le Serpent aux mille coupures, avec Tomer Sisley en tête d’affiche, et 9 doigts, un film noir et blanc sombre et expérimental.