Affaire Chantal Chillou – L’homme a été condamné jeudi dans la Drôme à la prison à vie et à 18 ans de sûreté. Sa véritable identité n’a été révélée que 18 ans après les faits. En l’absence d’appel du défendeur, l’affaire devient froide et est finalement close. L’homme qui a violé et assassiné Chantal de Chillou de Saint-Albert il y a 22 ans a été condamné à la prison à vie avec 18 ans de sûreté, jeudi soir à Valence (Drôme).
France Bleu rapporte que l’individu n’a pas souhaité se présenter devant le tribunal jeudi, dernier jour de son audience devant la cour d’assises de la Drôme. Parce qu’il a refusé d’être retiré de sa cellule avant que le verdict ne soit lu, il ne l’a pas entendu.
Il a fallu 19 ans aux détectives pour identifier un coupable dans cette affaire. Dans une clairière de Chatuzange-le-Goubet, au nord-est de Valence, le corps de Chantal de Chillou, une mère célibataire de 55 ans originaire des Bouches-du-Rhône, a été découvert le 2 août 2001. Son visage est ensanglanté et son visage est ensanglanté. les cuisses sont partiellement brûlées.
Une correspondance ADN 18 ans plus tard
Il a fallu 18 ans pour établir une correspondance au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) à partir de l’ADN découvert sur un mégot de cigarette retrouvé à proximité du défunt. Cela correspond à la description d’un homme qui vient d’être reconnu coupable d’agression contre un membre de sa famille.
En 2019, l’individu avait été interpellé dans sa région natale du Loiret, où il avait d’abord avoué les faits alors qu’il était en garde à vue avant de changer de version.
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L’ancien procureur Jacques Dallest évoque le meurtre de Chevaline : « J’ai toujours pensé à un crime gratuit ».L’homme est devant le tribunal depuis lundi et fait face à des accusations de meurtre et d’inceste contre deux jeunes femmes de sa famille. Le procureur avait requis la prison à vie avec une peine de sécurité de 22 ans, et le jury a largement accepté, réduisant la peine de sécurité à 18 ans.
Le procès pour meurtre de Chantal de Chillou a duré 22 ans.
Cet été 2001, dans la Drôme, a vu l’horrible meurtre d’une dame de 55 ans. A la gare de Valence, elle descendait d’un TGV. Il a fallu 19 ans aux forces de l’ordre pour retrouver et appréhender le criminel.
Grille Baladodiffusions Veuillez accepter Actu Justice et autres informations aléatoires. Le procès pour meurtre de Chantal de Chillou a duré 22 ans.Un temps de lecture rapide : 2 minutesLe procès pour meurtre de Chantal de Chillou a duré 22 ans.
Cet été 2001, dans la Drôme, a vu l’horrible meurtre d’une dame de 55 ans. A la gare de Valence, elle descendait d’un TGV. Il a fallu 19 ans aux forces de l’ordre pour retrouver et appréhender le criminel.
Le 2 août 2001, un chasseur a découvert le corps d’une femme dans une clairière de la Drôme. Elle avait été sauvagement battue et presque certainement agressée sexuellement avant d’être étranglée, selon les experts médico-légaux. Le nom de la victime a été révélé grâce à une coupure de journal trouvée dans sa poche.
A 55 ans, elle s’appelle Chantal de Chillou Saint Albert. Sa condition physique a été la première chose qui m’a sauté aux yeux. L’avocate de la famille Chillou et invitée de L’Heure du Crime, Carla Sammartano, a déclaré : “Ses parties intimes étaient carbonisées”.
Les détectives tentent de reconstituer les dernières heures de la vie de la victime. On dit qu’elle a pris de l’auto-stop pour se rendre dans un motel. Ainsi, la voie de la rencontre négative est celle à suivre. L’enquête sur les lieux du crime est en cours. Malgré la détection de l’ADN masculin, personne ne peut être identifié. Le juge a classé l’affaire sans suite après une enquête qui a duré plus de onze ans.
Le procureur de Valence a repris son enquête le 9 octobre après s’être rendu compte qu’il n’avait pas tenu compte d’une déclaration anonyme d’un témoin. Les preuves ADN ont finalement conduit à l’arrestation de Raymond Toillet en 2008 pour crimes violents.
Le coupable est placé en garde à vue. Ce dernier avoue avoir eu des relations sexuelles avec elle, puis la tue. Meurtre et viol sont les premières accusations portées contre lui. Mais quelques jours plus tard, il a nié avoir fait de tels aveux. La sœur et la belle-sœur du suspect sont interrogées par la police. Ils affirment avoir été agressés sexuellement par un homme agressif.
Le 23 septembre 2023, Raymond Touillet a été placé en détention provisoire pour être jugé pour le meurtre de Chantal de Chillou et les deux viols signalés. Il a nié le meurtre de la victime et les deux viols tout au long du procès.
La même chose s’est produite chez Nordhal Lelandhais. Au cours des deux décennies qui ont suivi, il s’est « placé comme une victime du complot de sa famille », comme le dit C’est ce que dit Jacques Dallest, ancien procureur et invité de L’Heure du Crime.
“Lors de l’audience, il est totalement absent, comme s’il se désintéressait de son propre procès”, raconte M. Sammartano. Raymond Toillet a été reconnu coupable après un procès de quatre jours et a été condamné à perpétuité avec une peine de sécurité de dix-huit ans. Son frère s’est battu pour découvrir qui avait tué Chantal, mais il est décédé avant de pouvoir découvrir de qui il s’agissait. Thomas Zimmermann, journaliste au Dauphiné Libéré, déclare : “En 2019, la nouvelle de la prise de relais par le fils de Chantal a été un soulagement pour toute la famille.”
Il a fallu 19 ans pour retrouver l’homme accusé du meurtre de Chantal de Chillou Saint Albert, et encore 22 ans avant qu’il ne soit condamné. Une longue période, si longue que le frère de la victime, qui cherchait obstinément à découvrir ce qui s’était passé, a fini par décéder.
Jean-Alphonse Richard, accompagné de spécialistes et de témoins d’affaires pénales, décrypte chaque jour un fait divers, un crime ou une énigme judiciaire dans un podcast.Le 29 septembre 2023, retrouvez L’heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard.
Quand le crime a eu lieu
Jean-Alphonse Richard nous plonge dans les mondes obscurs des forces de l’ordre et de la justice tous les jours de la semaine de 14h30 à 15h30. Il rouvre les enquêtes sur les affaires judiciaires les plus médiatisées avec l’aide d’experts, d’archives audio, de protagonistes et de témoins essentiels.
Chaque jour, un nouveau podcast expliquera comment la loi s’applique à un nouveau crime ou les détails d’une affaire pénale majeure.Comment les gendarmes ont résolu le meurtre de Chantal de Chillou 19 ans plus tard.
L’affaire du meurtre de Chantal de Chillou, survenu dans la Drôme en 2001, a récemment été relancée grâce à la mise en examen d’un homme apparemment confus par un mégot de cigarette.
C’est la vérité dont cette famille a besoin après avoir été brisée par un meurtre brutal. À qui revient la responsabilité de la mort de Chantal de Chillou, une Saint-Albert sans problème découverte le 2 août 2001 dans la Drôme, à 240 kilomètres de son domicile ? Ce mystère tourmente ses proches depuis 19 ans. Richard de Chillou, neveu de la victime, a déclaré :
C’est un épisode qui a été très difficile à vivre pour nous tous”. Mon père a été traumatisé par l’expérience de l’identification du corps de sa sœur jusqu’au jour de sa mort. Les événements ont également eu un effet profond sur l’enfant de Chantal.
Alors que Raymond T., 55 ans, a été arrêté et mis en examen vendredi à Valence pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre délit”, la famille de Chantal a enfin des réponses.
Chantal de Chillou, alors âgée de 55 ans, était au chômage début août 2001. Me Fabien Bousquet, l’avocat de la famille, se souvient : “Elle avait un rendez-vous pour un emploi dans une station des Alpes”. Arrivée en retard à la gare, “elle a raté sa correspondance”, selon les dires d’une personne bien informée.
Cela signifiait qu’elle passerait la nuit à Valence. Là, elle est tombée sur le criminel. Le corps de la mère a été retrouvé le lendemain à Chatuzange-le-Goubet, nu et portant des traces de coups. Si des preuves de contacts sexuels sont trouvées, un viol doit être envisagé. La moitié du corps a également été brûlée.
Une offre d’emploi trouvée sur son lieu de travail permettra à la cellule de recherche de la gendarmerie de Grenoble d’identifier Chantal de Chillou, mais cela leur prendra encore un mois. Richard de Chillou, alors âgé de 25 ans, se souvient de cet événement comme d’un “véritable traumatisme” car sa tante n’avait pas d’ennemis. Nous nous sommes demandés si cela avait quelque chose à voir avec les problèmes antérieurs de son fils, si notre famille avait été montrée du doigt ou si elle avait eu une interaction négative.
Les enquêteurs ont passé des mois à examiner des dizaines d’indices possibles. Malheureusement, elle a été déclarée terminée en 2010. Selon le chef de l’Unité judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN), le général Jean-Philippe Lecouffe, « en 2019, à l’approche de la prescription, la plateforme d’enquête “cold case” ( PICC) de la gendarmerie a abordé le dossier avec un œil neuf.” Ce n’est pas une solution miracle et cela n’aide pas toujours, mais pour le bien des victimes et de leurs proches, nous devons continuer d’essayer.
Des joints qui n’avaient pas été étudiés car les outils nécessaires n’étaient pas disponibles.
Lorsque les gendarmes se sont penchés sur le cas Chantal de Chillou, ils ont découvert des scellés qui n’avaient pas été correctement testés ni utilisés dans les années 2000, faute de matériel adapté. Les empreintes de pas d’un véhicule détectées pour la première fois en 2002 sont réanimées.
Tout récemment, de l’ADN a été prélevé sur le t-shirt de la victime et sur une cigarette trouvée sur les lieux. Le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) répertorie un dénommé Raymond T. comme ayant été impliqué dans une affaire de viol et d’agressions graves.
L’homme, alors âgé de 36 ans, avait de la famille dans la Drôme et y effectuait donc des petits boulots.Les gendarmes ont procédé à l’interpellation mercredi matin dans le secteur de Montargis dans le Loiret.
Après avoir été placé en garde à vue, il a fait quelques aveux aux enquêteurs, notamment qu’il “a rencontré la victime dans un bar, commepiquez avec elle”, comme l’a dit une source. Ensuite, il fait vaguement allusion à une bagarre ou à une dispute avant de terminer sa phrase. Raymond T.
dit qu’il a frappé quelqu’un avec un objet lourd. La nouvelle de sa détention a été une surprise, dit Richard de Chillou. Après dix-neuf ans, nous avons perdu espoir. Les gendarmes et les forces de l’ordre n’ont jamais abandonné, et c’est vraiment encourageant.