Jammeh Diangana Taille – Nanterre : Jammeh Diangana déchire l’écran dans “Banlieusards” de Kery James. Le film de Kery James et Lela Sy met en scène l’acteur nanterrien de 21 ans, trois ans seulement après ses débuts d’acteur.
Jammeh Diangana, qui est plus jeune, avoue avoir été influencé par le rap énergisant de Kery James. Dans le dernier épisode de “Banlieusards” de Netflix, il remet le double et efface l’écran. Dans le film, il incarne Soulaymaan, un brillant étudiant en droit, frère d’un voyou de la ville et adolescent influent. Une véritable success story pour un jeune Nanterreis tombé dans le métier de comédien un peu par hasard.
Car, selon ses propres mots, “Jammeh, 21 ans, monte pour la première fois sur les planches plus par calcul que par passion”. L’adolescent, alors en terminale au lycée Joliot-Curie, se concentre sur l’obtention d’un A et l’obtention de son diplôme. Mon total de points était faible et je savais que je devais faire quelque chose pour le remonter. Le théâtre était le seul choix pour lequel j’avais ne serait-ce qu’un intérêt passager.
J’ai été complètement surpris par son apparence.
Puis Jammeh se déchaîne. C’est un sportif introverti avec une longue carrière derrière lui (d’abord comme boxeur, puis comme ailier fort de la JSF Nanterre), et il cherche à percer dans une troupe de théâtre compétitive sans recourir aux sales coups. Rappelant avec tendresse les premiers pas de Teresa Cannavo : «
Cette professeure de français et de théâtre au lycée Joliot-Curie, que j’appellerai « Jammeh », est très enthousiasmée par ses élèves. J’ai l’intention d’y retourner une fois de plus, cette fois seul et sans un seul ami parmi les autres. En guise d’échauffement, je lui ai demandé d’interpréter une chanson, et il m’a immédiatement époustouflé par son charisme, sa confiance et sa pure présence.
L’affaire s’est effondrée. Jammeh s’empare du rôle principal, hypnotise une pièce exiguë mais sécurisée et attrape définitivement le virus. La preuve : normalement discret, il prend la parole lorsque le match est en jeu.
Cette production théâtrale fut une révélation ; c’était une tragédie ; il doit être sous le choc en ce moment. Mes amis et ma famille m’ont tous encouragé à continuer après cela ; mon entraîneur de basket, par exemple, m’a dit tout de suite que j’avais une carte à jouer.
Formé à l’art de la persuasion, au slam et à la rhétorique
Et le joueur du quartier du Vieux-Pont va bien jouer cette carte. Il rejoint la ruée vers la représentation en s’inscrivant dans une école de musique et en saisissant toutes les opportunités qui se présentent à lui. Comme ce jour de mai 2017 où il a dérobé une lettre de motivation, griffonnée à la hâte au dos d’un prospectus et l’a remise à… Kery James, à Nanterre pour présenter son spectacle « vif ».
Ou comme lorsqu’il teste avec enthousiasme le logiciel de prise de parole en public Eloquantia un an plus tard. Six semaines de formation (incluant entre autres l’art oratoire, le slam et la rhétorique) aboutissent à sa victoire au concours d’éloquence devant un amphithéâtre bondé de Nanterre.
Être reconnu comme le meilleur orateur de 1992 devant tant de monde et un jury composé de sommités telles que Lilian Thuram, Yacine Belattar et Olivier Nakache m’a donné la confiance nécessaire pour exprimer ce que je pense. Après ça, je me sentais comme un ballon.
“Jammeh, c’est un soldat !”
De quoi, au moins, assommer le casting des « Banlieusards » aménagé quelques semaines plus tard. Depuis deux ans, Jammeh attendait ce moment. J’avais envoyé des mails au directeur de casting pendant des semaines, et puis tout le monde pensait que le film ne verrait jamais le jour à cause de contraintes financières.
Lorsqu’ils m’ont dit que mon profil les intéressait, j’ai naturellement promis que je donnerais le meilleur de moi-même. Avoir des regrets était quelque chose que je voulais désespérément éviter.
Sa détermination à défendre les couleurs de la JSF Nanterre n’a pas surpris même son potentat Ousmane. “Jammeh est un soldat”, a déclaré l’ancien coéquipier. En matière de basket-ball, son équipe savait qu’elle ne pouvait gagner qu’avec lui sur le terrain. Il mérite amplement la chance d’aujourd’hui. Et pour ma part, j’étais convaincu que cela fonctionnerait bien à l’écran.
Un avis apparemment partagé par la famille Jammeh à la fin de l’avant-première. Ils en rient tous, dit-il. Et ce qui m’a contrarié, c’est d’imaginer ma mère souriant largement à la fin du film.
En préparation depuis des mois, une bande-annonce de Banlieusards de Kery James et Leila Sy est finalement sortie il y a quelques jours et présente un extrait de la chanson “qui la faute ?” par OrelSan. La date de sortie du film approche, c’est pourquoi une affiche a été réalisée. L’artiste a publié une affiche sur Twitter présentant les portraits de Kery James, Jammeh Diangana et Bakary Diombera (les deux acteurs principaux du film).
Le film racontera l’histoire de Noumouké, un jeune homme de 15 ans qui a grandi dans une banlieue parisienne dangereuse. L’un des frères du jeune homme est un excellent étudiant en droit, tandis que l’autre suit le rythme effréné des rues de la ville. Rejoignez-nous sur Netflix le 12 octobre 2018.
De son passage en tant que U17 à Espoir au Centre de Développement de la JSF Nanterre, Jammeh était un joueur hors du commun connu pour son charisme et sa capacité à rallier ses coéquipiers.
Depuis qu’il a pris sa retraite, il est resté en contact étroit avec le club, se déplaçant même pour encourager l’équipe U18 lors du Final Four à Bourg-en-Bresse l’année dernière. Tout en continuant à travailler comme enseignant, Jammeh a détourné son attention du basket-ball pour se consacrer aux cours de théâtre et d’improvisation.
En 2018, il participe à l’Eloquentia (concours d’expression orale) à Nanterre pour tenter de devenir le meilleur orateur public de France. Il a l’esprit et le cœur pour se qualifier pour la finale de la compétition nationale au Panthéon.
Cette ligne d’action amènera Jammeh à essayer de jouer un rôle dans le film écrit et réalisé par Kery James, et finalement à décrocher le rôle de Soulaymaan, dont le portrait est hilarant similaire à celui de Jammeh.
Le film : « Trois frères d’une tendre banlieue parisienne. Soulaymaan, étudiant en droit à Paris, se porte exceptionnellement bien. Son chemin croise celui de Lisa lors de la dernière épreuve d’un prestigieux concours d’art oratoire, et tous deux s’engagent dans un débat houleux sur le rôle de l’État dans le sort actuel des pauvres des villes.
Le vieux Demba vit au rythme de la circulation et des rues. Noumouké, le plus jeune frère, a 15 ans et cherche toujours sa voie. Il doit décider à lequel de ses deux frères aînés il veut le plus ressembler. Un tumulte, une boule de feu, une tragédie. »
Le film, intitulé “Banlieusards”, sera disponible sur Netflix samedi 12 octobre prochain, et nous encourageons vivement tout le monde à le regarder, le revoir et à montrer leur soutien à Jammeh, dont le succès futur dépend de son acceptation à la JSF Nanterre. , même si ce succès ne se limite pas au domaine sportif.
Théotime d’Ornano, originaire des Landes, est récemment diplômé du Master 2 de droit pénal international et européen de l’Université de Limoges. Cet aspirant avocat a remporté le grand prix du concours national Eloquentia, le 30 novembre au Panthéon de Paris.
Le 30 novembre 2018, au Panthéon à Paris, six candidats s’affrontaient lors de la finale nationale d’Eloquentia 2018. Théotime d’Ornano, par exemple, vient de terminer ses études à Limoges avec un Master 2 en droit pénal international et européen.
Le Landais d’origine a séduit les juges et a remporté la première place au concours d’art oratoire. Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 23 ans, reste établi dans la préfecture de la Haute-Vienne, où il enseigne à l’Ecole de Commerce.
Le vainqueur raconte : « Les sujets ont été imposés ». Nous les avons reçus mi-novembre et avons également reçu des instructions sur la manière d’adopter le bon état d’esprit pour les préparer à la maison. Mon message principal était celui de la gratitude patriotique envers les femmes puissantes. Je savais que je devais aborder la situation avec optimisme.
J’ai consacré une semaine entière à la révision et à l’édition de mon manuscrit. Jeudi, les candidats disposaient de sept minutes pour convaincre un jury de quatre juges. “Il y avait aussi Maître Temime, un célèbre avocat qui représentait Gérard Depardieu”, ont-ils précisé.
Le Panthéon, une “grande place”
Après la phase de pré-déploiement, Théotime d’Ornano était prêt à le déposer au Panthéon. Le décor m’a mis beaucoup de pression. Après tout, c’est un cimetière où sont enterrées des personnalités notables. C’est un cadre vraiment magnifique. Pour être à la hauteur du décor, il fallait ne rien dire et ne rien faire du tout. Cela aiderait à injecter un peu d’humour tout en gardant les choses subtiles.
Même si la plupart des gens ne savent pas très bien improviser, le gagnant du concours a réussi à utiliser le système en sa faveur. J’ai pu improviser là-dessus et l’inclure dans mon discours car “il faisait très froid au Panthéon”, et ça a très bien marché.
