Affaire Farid Ouzzane – Ceux qui aiment lire les chroniques affirment fréquemment que la vérité peut parfois les surprendre. Tout comme dans “L’Étranger dans la valise”, lorsqu’une clé aléatoire s’avère être le facteur décisif dans une enquête par ailleurs routinière, il s’agit également d’un cas où des détails apparemment insignifiants peuvent avoir un impact profond. Un serrurier a joué un rôle important dans l’enquête.
Une valise dont un pied en sort
Les choses démarrent le 13 juillet 2011, lorsque deux plaisanciers décident de prendre des mini-vacances en mer. Le plein été ne permettait pas de flâner longuement sur les rivages bretons. Alors qu’ils poursuivent leur voyage dans la rade de Lorient, tous deux remarquent une mystérieuse valise qui flotte sur l’eau. Un pied humain dépasse du côté déchiré.
La scène troublante incite à informer rapidement les forces de l’ordre. Une fois les sacs récupérés, ils sont minutieusement inspectés. Un corps est recroquevillé à cet endroit, le visage recouvert de ruban adhésif. L’homme qui a été tué avait probablement la cinquantaine et a probablement été tué il y a environ un mois. Aucun de ses effets personnels ne trahissait son identité. L’une de ses poches ne contient qu’une simple clé.
Après plus de quatre heures de délibération, les jurés du procès “cadavre dans la valise” devant le tribunal d’instance du Morbihan ont donné raison aux poursuites dans l’affaire Farid Ouzzane. Finalement, le juge a condamné Lala Id Yassine à 12 ans de prison et Elodie Le Toullec à 6 ans de prison pour leurs rôles respectifs dans ce crime. Lala Id Yassine, 32 ans, a été condamnée à 12 ans de prison pour la mort de son mari. En juin 2011, elle était soupçonnée du meurtre de Farid Ouzzane, qui travaillait dans une entreprise de massage à Paris.
La justification a confirmé son handicap mental au moment des faits. C’est lui qui a jeté le corps du proxénète dans une valise et l’a déposé sur le périphérique de Lorient. En conséquence, les juges de la Cour d’appel ont cédé aux demandes du procureur général.
Rappel du monde réel
Le processus d’identification positive de la victime prendra au moins un an et demi. L’appartement de Farid Ouzzane, un voisin parisien de 55 ans, est suivi par les enquêteurs. Les deux femelles emballent le corps dans une valise et prennent un taxi jusqu’au domicile du père d’Élodie à Lorient.
Jetant leurs affaires par-dessus bord. Lorsqu’ils ont retrouvé le sac endommagé, ils étaient toujours à quai dans le port de Lorient (Morbihan). Ils s’approchent et voient un pied humain qui éclipse une valise. Nous ne pouvons plus fournir d’index nautique.
Ils ont ramené la valise au quai et l’ont ouverte pour voir ce qu’elle contenait. La perte de ses flotteurs et de ses lignes de pêche ne l’a pas empêché de remonter à la surface. Le visage d’un homme est scotché sur son corps et il semblerait qu’il soit mort par étouffement.
Selon le médecin légiste, l’homme avait probablement une cinquantaine d’années et il lui restait jusqu’à un mois à vivre. La victime n’avait aucune pièce d’identité sur elle, mais il disposait d’une clé Vachette.
Il s’agit de la première étape d’une enquête qui durera deux ans. Il n’y a pas de complot majeur. Personne n’a remarqué que quelque chose n’allait pas et “l’étranger à la valise” n’a jamais été identifié en raison d’une plainte ou d’un signal de disparition. Cette fois, cependant, la pièce manquante du puzzle – son nom – lui va comme un gant.
Dans ce cas, la clé trouvée dans la poche de la victime sert de fil conducteur qui ramène les détectives à la scène initiale du crime. Cette clé a été produite dans un tirage strictement plafonné à 399 exemplaires en France. Heureusement, un serrurier se souvient peut-être avoir été convoqué dans une propriété possédant une porte de cette marque et de ce modèle particuliers.
L’utilisation de pseudonymes par la même personne.
L’enquête se déplace alors des rivages britanniques vers les quartiers huppés de Paris. La clé entre dans un luxueux appartement au huitième étage de la rue Boissy-d’Anglas, non loin de la place de la Concorde. Farid Ouzzane, le propriétaire, n’a pas été revu depuis un moment. Les preuves ADN provenant d’une brosse à dents trouvée dans la salle de bain de l’appartement identifient un nouveau propriétaire du sac non identifié.
Farid Ouzzane, aujourd’hui âgé de 57 ans, a vécu une tourmente à l’image de celle qui a entouré son assassinat. Mickael est l’un de ses pseudonymes, et il voyage entre Agadir (Maroc) et Paris. Pourtant, derrière son comptoir, le salon est en réalité une plaque tournante de l’industrie locale de la prostitution. Il est donc possible que “The Pimp” ait beaucoup d’ennemis.
La nouvelle propriétaire du salon de massage “Lala”, de son vrai nom Sabrina et qui travaillait dans la prostitution, sera au centre d’une enquête. La salariée célibataire, Aurélie, est également là aujourd’hui. Un joli jeune de… Lorient. L’apparition des deux femelles à Agadir fin juin 2011, juste avant la découverte du corps, soulève plus de questions qu’elle n’en résout.
Ils sont en état d’alerte lorsque la recherche de l’identité du cadavre devient publique. Même lors d’une conversation informelle, il y a de nombreuses choses à retenir : Aurélie reçoit un appel d’une amie à qui elle a parlé de l’assassinat il y a un an.
Pour lui, cela avait toujours été une illusionion.
J’avais l’impression d’être dans un rêve la nuit dernière. Prostituée, alors âgée de 26 ans, son père lorientien, et son patron de 29 ans ont tous été interpellés. Tandis qu’Aurelio racontait à la police tout ce qui lui était arrivé lors de cette nuit « surréaliste » du 21 juin 2011, Lala restait silencieuse.
Il y a un marin proxénète et deux femmes assises. Le juge commencera à entendre l’affaire du meurtre du proxénète jeudi. Le corps a été retrouvé dans une valise dans la zone rouge de Lorient.
Le second dit qu’il a été tué lors d’une fête bruyante. Les gendarmes de la brigade maritime de Lorient ont été chargés de l’enquête et, pour une fois, ils ont eu plus de mal à identifier la victime que les auteurs. Alors, qui est exactement le mystérieux passager de la valise ?
Ils ont commencé à tout déplacer vers le serveur Windmill. Rien. Ensuite, à la manière des défunts, ils s’efforcent de retrouver les premiers propriétaires des sacs, caisses et vêtements en question (pensez : Dolce & Gabbana et Cerruti).
Nous n’avons rien oublié. L’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) réalise donc une reconstruction faciale pour faire connaître la ressemblance du suspect avec un robot. Un « homme méditerranéen » disparu, décrit comme ayant une « carrure moyenne », « des cheveux foncés » et « cent dix » pouces de hauteur. L’expression « 36 à 56 ans » n’évoque aucune réponse.
Il ne lui reste plus qu’à essayer la clé de marque Vachette qu’elle a trouvée dans sa poche. Selon les experts, il n’existe que 399 exemplaires connus de ce modèle. Depuis plus d’un an, les gendarmes interrogent sans relâche les grossistes et les détaillants, et ce n’est que maintenant qu’un artisan parisien se manifeste pour dire qu’il a vu un mécanisme similaire il y a 15 jours.
Le 12 octobre de la même année, il est invité à ouvrir un nouvel appartement dans un immeuble de velours de la rue Boissy-d’Anglas à Paris. L’association des propriétaires a perdu la communication avec le locataire et craint des dégâts des eaux comme explication possible. La serrure d’origine a été conservée par l’artisan afin que les détectives puissent tester leur clé. Bingo !, vol de la procureure de Lorient Christine Le Crom.
Il est connu comme « l’homme qui n’a besoin de personne ». Chair sans vie sans histoire ni signification qui lui est attachée. Aucun tatouage n’est autorisé. Rien du tout comme une cicatrice. Zéro demande ; pas même un indicateur.
En gros, les flics seront préoccupés durant les dix mois et demi à venir par un mystère pesant 70 kilos et mesurant 1 mètre et 46 centimètres. L’histoire commence le 13 juillet 2011, lorsque deux touristes découvrent un sac flottant dans la rade de Lorient. Ils se rapprochent désormais. En plus des trois licols qui la menacent actuellement, un pied humain vient de passer par la fente de la porte.
Le corps d’un homme est déballé par le médecin légiste du linceul de 132 litres, où il avait été roulé dans un sac en plastique, les mains et les pieds liés. Son visage est dissimulé par un masque de ruban blanc.
L’asphyxie par suffocation suite à l’intervention d’un tiers a été considérée comme la cause du décès après autopsie. En résumé, c’est un crime grave. Cette histoire de la tristement célèbre affaire “Malle à Gouffé” atteint son point culminant cinq ans plus tard, devant la cour d’appel du Morbihan. Depuis jeudi dernier, un homme est comparé à deux demoiselles pour les délits de « recel de cadavre », « meurtre » et « complicité de meurtre ».
Farid Ouzzane est le propriétaire officiel de l’espace. Les flics ont utilisé sa brosse à dents pour comparer son ADN et sont désormais sûrs de son identification. Dix mois et demi de recherches vaines les ont conduits à la réponse à l’énigme. Mais la vie de Farid Ouzzane semble tout aussi fascinante que sa mort.
Sous plusieurs pseudonymes, l’homme de 55 ans a été dénoncé comme étant le propriétaire d’un salon de massage dans le quartier de Clichy. Les parois vitrées du salon me rappellent trop un bordel. En plus de cela, il est également utilisé comme indication BRP (Brigade pour la Répression du Proxématisme).
Le proche et source d’information semble partager son temps entre Paris et Agadir, où il se livre à un jeûne et une discrétion extrêmes. La propriétaire du salon, Lala Id Yassine (alias “Sabrina”), et une employée, Elodie Le Toullec, se sont rendues au Maroc en juin. La police a immédiatement commencé à mettre leurs téléphones sur écoute.
Après avoir appris par un ami commun que l’identité du retraité dans la valise avait été révélée aux informations du 27 mai 2013, la ligne d’Élodie a fait son chemin sur Internet. La conséquence ultime est un état de vigilance accru.