Compagne Jean Messiah – Le 4 juillet 2023 au soir, le controversé personnage d’extrême droite Jean Messiha a annoncé la fin d’une collecte de fonds en ligne pour venir en aide à la famille du policier qui a tué par balle Nahel, 17 ans, pour avoir refusé d’obéir aux ordres la semaine dernière à Nanterre. Depuis sa mise en ligne jeudi 29 juin, le site cagnotte a récolté près de 1,6 million d’euros et suscité une large polémique.
La famille Nahel a intenté une action en justice contre le polariseur pour « escroquerie en bande organisée », et le polariseur a maintenant annoncé qu’il intenterait également une action en justice contre la famille. Mais qui est exactement Jean Messiah, la figure d’extrême droite qui se cache derrière la cagnotte pour défendre le policier ?
Jean Messiha est né au Caire, en Égypte, et a déménagé en France à l’âge de huit ans. Il passe ses années de formation à Mulhouse, Courbevoie et Franconville. À l’âge de vingt ans, il devient citoyen naturalisé des États-Unis et change son nom de Hossam Boutros Messiha en Jean, son nom de baptême. Il est diplômé avec mention de l’Institut d’études politiques de Paris et a été admis à l’École nationale d’administration (Ena) dès sa troisième tentative.
Assistante de campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2017
En 2016, Jean Messiha revient au Front National, où il est désormais porte-parole des « Horacies », un groupe de hauts responsables gouvernementaux et de chefs d’entreprise qui donnent des idées à Marine Le Pen. L’année suivante, il est nommé coordinateur du projet présidentiel du président du parti.
Entretien avec Eric Zemmour en 2022
Après avoir quitté le Rassemblement national en 2020, Jean Messiha devient en janvier 2022 le porte-parole de campagne présidentielle d’une autre figure controversée d’extrême droite, Éric Zemmour. L’échec du candidat de la Reconquête au premier tour de l’élection présidentielle met fin au soutien de Messiha. Jean Messiha, qui a fondé en 2020 le groupe de réflexion d’extrême droite Institut Apollon, a annoncé qu’il y retournerait.
Agitateur politique d’extrême droite avoué
Jean Messiha est un visage familier des plateaux de Canal+, où il exprime fréquemment ses opinions anti-immigration. On le voit fréquemment chez Cyril Hanouna et on peut également le voir dans L’Heure des professionnels de CNews. Il connaît bien la théorie complotiste et raciste du « grand remplacement », et il défend également des opinions anti-islamiques, une foi qu’il considère « incompatible avec la République ».
Il utilise les réseaux sociaux, notamment Twitter, pour diffuser ses opinions controversées. En juin 2021, le réseau social a suspendu son compte pour avoir publié des commentaires islamophobes. Cependant, après qu’Elon Musk ait racheté Twitter en 2023, son compte a été réactivé. En 2021, il est reconnu coupable d’« injure au public » pour ses propos sur Jean-Jacques Brot, le maire des Yvelines, qu’il avait qualifié d’« ami des islamistes », et doit payer une amende de 1 500 euros.
Au cours du dernier mois de juin 2023, il a suscité davantage de polémiques en raison des révélations faites par Mediapart. Depuis 2017, il est notamment accusé d’avoir perçu un salaire du ministère français de la Défense pour un emploi qu’il n’a jamais occupé. Après avoir débuté au ministère de la Défense en avril 2005, Mediapart note qu’il “a officiellement poursuivi sa carrière de haut fonctionnaire jusqu’à la fin de l’année 2016”.
Un lapin et une nouvelle polémique
Le 29 juin, il a posté une cagnotte de collecte de fonds pour la famille du policier qui a tiré le coup mortel sur Nahel. La collecte de fonds a été source de controverses. Le 2 juillet, alors que la cagnotte avait déjà récolté 500 000 euros, le député LFI Hadrien Clouet a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux.
Avec un tweet disant : “Dans notre pays, on peut lever 500 000 € en toute impunité après avoir élevé un enfant”, avait-il lancé sur le réseau social. GuFundMe, une plateforme de collecte de fonds en ligne, a déclaré « conforme » l’argent récolté pour le policier assassiné après avoir reçu de nombreuses demandes de retrait de la cagnotte.
Mardi, la famille de Nahel a porté plainte contre le provocateur d’extrême droite Jean Messiha auprès du parquet de Paris, l’accusant d'”escroquerie en bande organisée”. Messiah a répondu dans un tweet en soirée, expliquant qu’il déposerait lui-même des plaintes pour ce qu’il a qualifié de « récupération honteuse » et de « communication politique diffamatoire et calamiteuse ».
Pardonnez ma sauvagerie. Le candidat favori dans la quatrième circonscription de l’Aisne, Jean Messiha, semble avoir du mal à accepter la défaite. Marc Delatte (LREM) l’a battu dimanche au second tour des législatives et il a depuis supprimé son compte Twitter.
Résultats législatifs 2017 : une analyse directe
Entre les deux tournées, il a été décrit comme « l’exemple parfait de réussite et d’adaptation » dans un livre d’accompagnement. En fin de compte, cela n’a pas suffi à convaincre suffisamment d’électeurs pour lui donner un siège au Congrès. Le candidat FN a obtenu suffisamment de soutien pour être éliminé de la course : 43,73 pour cent. Une défaite majeure qui passe mal.
Un tweet qui a suscité de nombreux retours, en partie à cause de son ton répressif et rétrograde, anticatholique. Ce qui a vraiment déclenché le Lab politique d’Europe 1, c’est le frontiste qui n’a pas manqué d’insulter les twittos, les traitant de “con” et de “connasse”. Libération” était accusé de “collaborationnisme islamique” par Jean Messiha, l’ancien directeur de la rédaction du journal, Laurent Joffrin, n’a pas hésité à quitter le navire.
Le Monde, Médiapart ou encore Libération ont tous reçu de vives critiques de la part de l’ancienne Marine Le Pen. Ce sont ces « organes de presse de gauche » qui « prennent les faits et les causes au profit des Palestiniens et parfois même du terrorisme », a-t-il déclaré.
Sur le podium du 124 au 13 mai 2021, les discussions étaient vives et les tensions étaient vives. Lors d’un débat sur le conflit israélo-palestinien sur la chaîne d’information continue israélienne, Laurent Joffrin n’a pas adhéré aux insultes proférées par Jean Messiha, ancien leader du Rassemblement national. Les discussions ont échoué et les insultes ont volé entre les deux célébrités alors qu’elles étaient censées aborder la situation qui se dégrade entre les deux pays.
Faisant suite à ses attaques précédentes, il a déclaré : « Libération, ces dernières années, est devenue le « Je suis partout » du collaborationnisme islamique. Il faisait ainsi référence au journal antisémite et pro-collaboration. Je suis partout à la fois celui qui a causé des destructions en France dans l’entre-deux-guerres.
Face à de telles allégations, l’ancien rédacteur en chef de Libération s’est senti contraint de démissionner. Bonne écoute! Lorsque l’animateur du débat a tenté de le faire reculer, il s’est exclamé : “Moi, j’y vais !” Mais Laurent Joffrin n’a pas encore accepté sa décision et réitère “à suffit !
Cette arnaque en ligne a permis de récolter près de 1,2 million d’euros depuis son lancement par l’ancien partisan de Zemmour, Jean Messiha. GoFundMe a annoncé lundi qu’elle se conformait aux politiques du site. “Soutien à la famille du policier de Nanterre Florian.
M, qui a fait son travail et a payé un lourd tribut aujourd’hui”, titre une page GoFundMe créée il y a quatre jours pour récolter des fonds en faveur du policier qui a tiré le coup de feu mortel qui a tué Nahel. , l’adolescent dont la mort mardi a déclenché des émeutes à Nanterre, en France. Au lundi 3 juillet, la page avait récolté plus de 1,2 million d’euros.
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Jean Messiha, rédacteur à CNews et ancien soutien d’Eric Zemmour au sein de la Reconquête ! parti, est responsable de ce canular. Dans une série de posts sur les réseaux sociaux, Jean Messiha affirme avoir révélé avoir initialement lancé une cagnotte sur la plateforme de financement participatif Leetchi, qui avait rapidement amassé plus de 5 000 € avant d’être temporairement fermée. Il y a eu jusqu’à présent près de 65 000 participants.
Le pigeon est en « conformité » aux normes GoFundMe.
Malgré les réactions négatives sur les réseaux sociaux, GoFundMe affirme que la cagnotte est “conforme à [ses] conditions d’utilisation” car l’argent ira directement à la famille répertoriée comme bénéficiaire, comme l’a rapporté lundi un porte-parole de GoFundMe au Figaro, corroborant plus tôt reportages de BFMTV et du Parisien.
Attention importante : les conditions d’utilisation du site interdisent expressément les campagnes de collecte de fonds dans le but déclaré de fournir “une défense juridique pour des crimes financiers et violents présumés”.
Interrogée sur le scandale lors d’une conférence de presse après avoir rencontré tous les représentants des partis politiques, Élisabeth Borne a déclaré que c’était à la justice, et non au gouvernement, de “décider de l’existence de cette cagnotte”. Mais le Premier ministre a conclu que “le fait que ce soit quelqu’un proche de l’extrême droite qui ait déclenché toute cette cagnotte n’aidait pas du tout à calmer le jeu”.
Des propos qui font écho à ceux tenus plus tôt dans la journée sur France Inter par le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, qui avait estimé que cette cagnotte “ne va pas dans le sens de l’apaisement” et mis en garde contre “l’instrumentalisation” de l’idée de Jean Messiah.
L’éditeur semble être en concurrence avec une autre cagnotte en ligne lancée pour aider la mère de Nahel et sa famille. Il s’en vante d’ailleurs sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il a récolté plus d’argent pour la famille de Nahel que pour la cagnotte.