Socayna Origine – Le tapis marseillais a révélé le décès de Socayna, mardi matin. Socayna avait 24 ans. Après avoir été touchée par des balles à l’intérieur de l’appartement familial, au troisième étage d’un petit immeuble plutôt calme, elle a été retrouvée en état de mort cérébrale.
Sad, dont la fille veut quitter le quartier après le drame, glisse dans la conversation que : “C’était une fille d’une gentillesse incroyable” qui venait de rentrer à l’école. Mais où veux-tu que la famille aille, demande rhétoriquement le père.
Deux hommes à scooter ont attaqué la pharmacie dans un quartier hautement prioritaire de Socayna dimanche à 23h00, provoquant le tir d’au moins deux Rafales dans la nuit. Le procureur de Marseille, Dominique Laurens, a déclaré lundi à la presse que le parquet était un lieu de rencontre “habituel” pour les jeunes le soir et une plaque tournante du trafic de drogue. Dans un message diffusé mardi matin, elle explique que la balle qui a touché la jeune femme avait « franchi » une barrière en béton.
A la pointe du trafic de drogue à Marseille, le journal local est écrit en lettres de sang, et personne ne semble pouvoir lire le dernier chapitre. La deuxième plus grande ville de France a été minée par des lieux de marchandage, la transformant en un champ de bataille surréaliste où les combattants « sulfatent » avec leurs armes et « robinettent » des vies humaines dans une inquiétante banalité. Les règlements comptables journaliers ont été responsables de 44 morts et 109 blessés depuis le début de l’année.
Le crime a été commis dimanche soir dans la ville de Saint-Thys lorsqu’un groupe de vaudous armés ont ouvert le feu sur une pharmacie puis “rafalé” le côté d’un immeuble en utilisant uniquement leurs lampes de poche. Une balle perdue de kalachnikov a pénétré le mur du troisième étage de l’appartement de Socayna, tuant l’étudiant en droit de 24 ans. Elle était au lit avec sa mère Lela lorsque le projectile a pénétré dans son crâne.
Sa vie et son monde ont pris fin. Le soir du 10 septembre, à 23h00, elle entre dans la chambre de sa fille. Dehors, un commando armé s’apprête à ouvrir le feu. C’est ici que j’ai vu ma fille, débordante de force vitale qui pulsait de toutes les directions. Elle a maintenant une balle dans son jouet. Lela, la mère de Socayna, s’écrie : « Je ne comprends pas ! pendant qu’elle racontait l’histoire.
C’est l’incompréhension du sort de Socayna, scellé par une balle perdue qui a ricoché sur le mur de sa chambre. À 24 ans, elle était étudiante en deuxième année de droit. Une jeune femme vertueuse et érudite”, a insisté Lela.
Maintenant, la question est de savoir comment mobiliser la volonté nécessaire pour surmonter la colère. Il faut du courage puisque j’ai une autre fille, mais je ne sais pas si j’y arriverai, nous a-t-elle dit. Lela, professeur de français de 59 ans, accompagne des élèves ayant des besoins particuliers.
Elle était la seule à s’occuper de ses deux filles. Elle est traumatisée par le quartier dans lequel elle vit depuis 14 ans et souhaite désespérément le quitter. Même chez soi, la sécurité n’est pas garantie. Dans les villes, tout le monde a peur”, a-t-elle souligné.
Et pour les colporteurs, la vitesse de pointe est de mise. Une fois que la police a le pouvoir (et commençons par la police, car l’État punit les citoyens qui ne comptent plus sur elle) d’éliminer systématiquement tous les trafiquants et vendeurs de drogue de rue, petits et grands, il est clair qu’en quelques semaines , il n’y aura plus de trafiquants potentiels. Si la perte potentielle dépasse le gain potentiel, cela pourrait se retourner de manière spectaculaire.
Outre la répression, exposer les jeunes impliqués dans le trafic sur les écrans de télévision et dans les journaux, accompagnés de photographies et d’instructions du type « X, telle ou telle ville, empoisonne vos gamins », apporterait probablement la paix dans le monde, à l’image de la manière dont on pourrait soigner des pédophiles.
Le joueur de cartes sait très bien que protéger un réseau de meurtres lui vaut dix ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. C’est une évidence. Si les petits dealers savaient que la police pouvait légalement les exécuter, ils cesseraient immédiatement de vendre. Les trafiquants et les agriculteurs se détendront s’ils savent qu’ils risquent d’être bombardés et tués par un drone.
Il faut effrayer les terroristes et les amener à se soumettre. Oui, il y aura des victimes et des appréhensions. Mais ne vaut-il pas mieux tuer une centaine ou un millier de dealers qui savent exactement ce qu’ils font plutôt que de voir de nouveaux innocents se faire tuer chaque jour tandis que nos jeunes s’empoisonnent lentement jusqu’à mourir ?
Nous vivons dans un pays où le président déclarera « Nous sommes en guerre » contre une grave épidémie de grippe, mais qui déclarera également la guerre pleine et entière à ceux qui empoisonnent notre peuple et notre jeunesse.
Les citoyens et les parents sont profondément préoccupés par le fait que certains juges roux du syndicat de la police pourraient être lésés par ces mesures. Nous recherchons le scalp des dirigeants du secteur public. Maintenant. D’autres prendront les devants si l’État ne le fait pas.
Exactitude : les opinions exprimées ici sont celles de l’auteur seul, et non des éditeurs ou de l’éditeur. Il va donc de soi qu’un large éventail de perspectives, y compris celles diamétralement opposées, peuvent coexister. J’en ai eu avec la vie; c’est fini pour moi désormais : le récit bouleversant de la mère d’un passant tué dans un attentat à Marseille.
Socayna, 24 ans, est décédée dans sa chambre à son domicile de Marseille. Elle a été accidentellement touchée par une balle perdue lors d’une fusillade. Sur BFMTV, sa maman a pris la parole. La fin de ma vie est arrivée ; Je n’ai plus aucune raison de vivre. Layla, la mère de Socayna, est encore sous le choc de la tragédie qui s’est déroulée dimanche soir, lorsque sa fille a été tuée lorsqu’une balle a percé la cloison sèche sous sa fenêtre ouverte et lui a frappé au visage.
La sœur cadette de Socayna et moi avons partagé un repas. Nous sommes actuellement allongés au lit ensemble puisque nous partageons une chambre. Des coups de feu ont été entendus. Au départ, je pensais que c’était une bande de cochons, mais il s’est avéré plutôt puissant”, se souvient-elle.
J’avais peur qu’ils entrent dans la cuisine, alors j’ai dit au petit de fermer les stores. La jeune femme m’a dit qu’elle allait dans la chambre de sa sœur chercher son chargeur. J’ai entendu des cris et j’ai baissé les yeux pour voir ma fille par terre ; elle venait d’entrer. Le sang coulait comme une rivière. Ils ont kidnappé ma fille. C’est fini pour elle maintenant. Je ne sais pas pourquoi elle m’a quitté si tôt”, sanglotait-elle.
Socayna était une « belle fille », « une fille joyeuse qui aimait les bonnes conversations », une « fille avec de nombreux projets » et une étudiante en droit. “Si vous entrez dans sa chambre, vous verrez beaucoup de livres”, a déclaré Layla. Les habitants désespérés de Marseille, après la mort de Socayna, ont déclaré : « Ils sont venus pour tuer, pour prendre le quartier ».
La ville est encore sous le choc après la mort lundi de Socayna, 24 ans, mais le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est vanté du succès de sa politique sécuritaire. La jeune femme est la 44ème victime liée au narcobanditisme cette année. Les civils, les autorités et les forces de l’ordre sont impuissants face à une conflagration de violence.
L’horaire actuel ne sera pas modifié. Le 12 septembre au matin, Gérald Darmanin se trouvait dans le quartier de l’Estaque, dans l’annexe autonome du port de Marseille, où vient d’être installé le nouveau siège du Raid. Le ministre de l’Intérieur a rapidement visité la propriété avant de rencontrer des élus et des responsables de la police pour discuter d’un plan de sécurité pour la prochaine.
Un homme de 56 ans a été abattu à l’arme lourde par deux hommes à moto la veille de l’arrivée prévue du ministre à l’Estaque. Socayna, 24 ans, a été tuée par balle dimanche soir à son domicile du quartier Saint-Thys, dans le 10e arrondissement de Marseille, selon un communiqué publié par le procureur général Dominique Laurens juste avant la visite prévue du ministre dans la matinée.
Après avoir attaqué un point de deal dans un quartier sud, deux personnes ont ouvert le feu à proximité d’un immeuble. La balle a traversé une contre-plaque en bois installée sous la fenêtre de la victime.
Sad, 58 ans, a passé les vingt dernières années de sa vie dans le quartier Saint-Thys, au sud de Marseille. Selon lui, le trafic de drogue a progressivement dégradé la qualité de vie dans ce quartier du Xe arrondissement.