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Tristan Seguela Fils De
Tristan Seguela Fils De

Tristan Seguela Fils De – Le fils du patron de la publicité crée une série Netflix sur l’homme d’affaires, un mangeur insatiable qu’il a fréquemment côtoyé étant enfant.Personne ne s’y attendait. Fils du célèbre publicitaire au teint caramel Jacques Séguéla, aboyeur de roué de Mitterrandie à Sarkozy qui a eu la noblesse de déclarer qu’une vie sans Rolex à 50 ans était une existence “ratée”, c’est un garçon sensé, le genre qui ne la reprend jamais.

Tristan Séguéla, quant à lui, est toujours bien habillé pour les ennuis : il n’enlève jamais son bracelet de perles, porte un t-shirt gris informe et affiche un sourire et un regard ravissants et réservés. Maintenant qu’il a 45 ans, c’est son tour.

La série Netflix Tapie, que Séguéla junior a réalisée et co-écrite avec le scénariste de Novembre Olivier Demangel, a été créée le 13 septembre et est déjà devenue un succès critique et commercial.

Depuis ses débuts comme marchand de temps jusqu’à aujourd’hui, le grand Nanard est démembré en sept épisodes.Mercredi matin, Netflix a commencé à diffuser un récit fictif de la vie de Bernard Tapie, qui suit son parcours depuis ses ambitions d’enfance de devenir un chanteur célèbre jusqu’à son éventuelle incarcération. Le réalisateur et co-scénariste Tristan Séguéla a confirmé que la première saison serait la dernière.

L’adaptation cinématographique par Netflix de la biographie de Bernard Tapie par Tristan Séguéla et Olivier Demangel a été diffusée en avant-première sur le service de streaming le 13 septembre. Selon ses propres termes, il entendait n’être “ni accusateur ni élogieux” envers l’homme d’affaires. La mini-série couvre les années 1966-1997 et suit Bernard Tapie alors qu’il poursuit sa passion de toujours, devenir musicien et finit par se retrouver en prison.

La mini-série Tapie donne aux téléspectateurs un aperçu de la vie incroyable d’un enfant de banlieue qui a connu un succès incroyable en tant que magnat des affaires, animateur de télévision, ministre et président de l’Olympique de Marseille.

franceinfo : Pour réaliser cette série sur Bernard Tapie, vous avez consacré une décennie de votre vie. Combien de temps cela a-t-il pris ? Avez-vous attendu que Bernard Tapie ait quitté le bâtiment pour divulguer l’information, sachant qu’il se serait opposé à son affichage public ?

Quant à moi, Tristan Séguéla, absolument pas. Au contraire, nous pouvons affirmer avec certitude que le projet ressemble beaucoup à son sujet. Le mettre en place a été un processus laborieux. Pour faire simple, on nous a dit « non », puis « oui » jusqu’à ce que Netflix accepte finalement nos nobles objectifs.

Vous et Laurent Lafitte, qui souhaitiez incarner Bernard Tapie, avez eu envie de créer la série télévisée Bernard Tapie. Dans quelle mesure ces deux besoins coïncident-ils ?

En effet, le jour où je lui ai dit qu’il me faisait beaucoup penser à Bernard Tapie, nous avons tous les deux exprimé le même souhait au même moment. Je me souvenais de lui à chaque fois que je le regardais dans les yeux.

Vous semblez captivé par Bernard Tapie.

Comme beaucoup de Français, il a toujours eu mon intérêt. L’une des personnes qui l’a connu depuis l’enfance, c’est moi-même. Et oui, j’ai eu l’occasion de le rencontrer un peu quand j’étais jeune, donc je suppose que cela a peut-être renforcé encore plus cette envie.

Avec cette série, qu’espériez-vous démontrer ? Même si Bernard Tapie apparaît à l’écran comme gentil et chaleureux, qualités qu’il possédait effectivement dans la vraie vie, a-t-il encore une envie de construire sa légende ? Mythe de Tapie ?

Notre objectif n’est pas d’illustrer l’article Wikipédia d’Olivier Demangel ; nous espérons plutôt construire un portrait personnel de cette légende. Nous ne sommes ni ses apologistes ni ses critiques, donc nous ne sommes ni accusateurs ni élogieux en disant cela.

La vérité est plus compliquée que cela. Un avertissement indique : “Il s’agit d’une série librement inspirée d’événements réels” au début de chaque épisode. Je ne comprends pas pourquoi vous avez décidé de combiner réalité et fiction.

L’art du biopic me vient à l’esprit. Je pense qu’un biopic entièrement factuel serait un peu malhonnête ou trompeur.Nous sommes là, loin de la vérité finale, et pourtant vous l’acceptez sans poser de questions.

Même si nous n’en sommes pas là, nous commençons toujours par des informations et des découvertes qu’un journaliste avec un peu de talent d’enquêteur aurait pu découvrir. Grâce aux conseils d’Olivier Demangel, j’ai pu parcourir le site de l’INA Mediapro, qui recense un vaste fonds d’archives, et j’ai découvert des découvertes fantastiques qui m’ont donné des idées de fiction pure. Nous sommes partis de la réalité et nous nous sommes retrouvés dans un monde fictif.

C’était un projet que Bernard Tapie ne souhaitait pas voir aboutir. Un autre de ses fils, Laurent, n’y voit aucun problème. Cependant, il vous donne également du fil à retordre pour rédiger le scénario sans sa contribution. Je veux dire, pourquoi .

Tristan Seguela Fils De

L’idée de l’impliquer lui ou un autre membre de la famille, évidemment délicate, m’a toujours mis mal à l’aise car j’ai étessayer de conserver mon indépendance tout au long de ce voyage. Dans mon cas, cependant, c’était cela ou une capitulation immédiate.

Il a toujours été supposé que Laurent Tapie ne participerait pas à la création du scénario. Laissez-le relire la version finale juste avant de commencer le tournage, et nous étions prêts à partir.

Est-ce qu’une suite est prévue ? Beaucoup de choses lui sont arrivées après la finale de la série en 1997. En plus de sa carrière d’acteur et de ses problèmes de santé, il a également eu des problèmes avec le Crédit Lyonnais.

Non, c’est ce qu’on appelle une mini-série, c’est-à-dire un objet long (près de sept heures réparties sur sept épisodes) qui se conclut d’une manière précise. Les gens pourraient être déçus parce qu’il n’y aurait pas de suite à l’histoire. C’est décevant, mais c’est de bon augure car cela montre à quel point ils ont apprécié.

Tapie, c’est l’histoire d’un homme obsédé par les desserts, racontée par Tristan Séguéla et Olivier Demangel.La série événement Netflix sur Bernard Tapie a été créée par le réalisateur Tristan Séguéla et le scénariste Olivier Demangel, qui partagent les origines de l’histoire et les décisions créatives qu’ils ont prises pour raconter l’histoire de cet industriel hors du commun qui a influencé des générations de Français.

Le producteur Bruno Nahon et le service de streaming Netflix ont contribué à faire venir Tristan Séguéla (16 ans ou presque, Rattrapage et Un homme heureux), fils d’un célèbre publicitaire qui a très bien connu Bernard Tapie, et Olivier Demangel (Baron Noir, Tirailleurs et Novembre), réalisateur de ces films, et de cette première série ambitieuse sur l’homme d’affaires décédé trop tôt, à aboutir. Retrouvez les deux cerveaux de Tapie derrière le projet.

C’est un souhait qui a probablement commencé dès l’enfance, ou tout au moins dès la préadolescence, dit Tristan Séguéla. Comme beaucoup d’autres Français de ma génération, j’ai passé mes années de formation à écouter Bernard Tapie. Il est devenu une sensation médiatique et beaucoup de gens l’ont trouvé fascinant.

C’était aussi un ami proche de la famille, donc je voyageais souvent avec lui quand j’étais enfant. Il y en avait d’autres qui partageaient mon intérêt à raconter son histoire, mais ce n’est qu’en 2012, lorsque j’ai tourné “16 ans ou presque” avec Laurent Laffitte, et il m’a dit qu’il avait toujours voulu le jouer, que nos chemins ont finalement franchi. Viennent ensuite Bruno Nahon et Olivier Demangel.

Une journée comme les autres au bureau, comme dirait Olivier Demangel. Le plan initial était de créer un film à ce sujet. Mais peu de temps après, Bruno nous a convaincu que le format feuilleton était le meilleur :

l’histoire de Bernard Tapie, qui a commencé par vendre des téléviseurs avant d’aller dans tous les sens, est aussi celle de la télévision, de son émission Ambitions à ses grands débats contre Le Pen… Puis nous avons dû retrouver une station de radio ou de télévision qui partageait notre vision idéalisée du protagoniste. Pour concrétiser nos projets, nous nous sommes tournés vers Netflix.

Quelles méthodes avez-vous utilisées pour faire revivre les années 80 ?

Il nous est apparu clairement au fil de l’écriture que Tapie était la personnification des années 1980. Pour le moins – sans contester ses modestes débuts – il est un produit de la crise pétrolière de 1973, qui, ironiquement, lui a donné la chance d’être libre.

Ce faisant, il est devenu l’inspirateur et l’emblème d’une époque dans laquelle le succès n’était plus un signe de honte mais représentait plutôt une trahison de la cause de la classe ouvrière défendue par son père.

TS : Sur la photo, on s’est bien amusé en incluant tous les symboles de prospérité, comme le quatre-mâts [le Phocéa ayant coulé, la production a construit une réplique en 3D], les automobiles, l’avion, et tout ce qui représente le rêve américain.

Les environnements naturels de l’époque étaient également fortement exploités. Parce que le Palais omnisports de Bercy, où il a tourné sa première émission télévisée (appelée “Réussite”), a fait l’objet d’importantes rénovations depuis les années 1980, nous avons décidé de tourner l’épisode 4 au Zénith, qui a gardé le parfum de cette époque.

Pensez-vous que c’est une série chère ?

TS : Je le dirais. Les nobles objectifs de l’histoire nous ont obligés à y rester fidèles. Tout change en 20 ans à mesure que l’on suit un personnage tout au long de sa vie. Un homme qui, comme il le dit dans le récit, « veut goûter à tous les desserts », est toujours au centre de ce récit. Nous avions besoin que l’image transmette un sentiment d’abondance.

Tristan Seguela Fils De
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