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Affaire Bernard Tapie
Affaire Bernard Tapie

Affaire Bernard Tapie – La Cour de cassation a ordonné un nouveau procès dans l’arbitrage Bernard Tapie et Crédit Lyonnais.Stéphane Richard, ancien PDG d’Orange, et Jean-François Rocchi, fonctionnaire du gouvernement, ont été reconnus coupables de complot en vue de détournement de fonds publics en novembre 2021.

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La cour d’appel devait rendre sa décision mercredi, après un acquittement général en juillet 2019. Depuis le décès de Bernard Tapie, la cour d’appel ne prononcera pas de verdict de culpabilité ou d’innocence mais notera comme d’habitude le verdict. fin de l’action publique contre lui.

Elle doit également se prononcer sur le sort des cinq hommes qui ont été jugés avec elle : le PDG d’Orange, Stéphane Richard, le légendaire avocat de Bernard Tapie, Maurice Lantourne, le magistrat à la retraite Pierre Estoup et deux hauts responsables gouvernementaux. Ces mêmes sources ont toutefois indiqué qu’un retard dans la décision était probable.

Bernard Tapie était accusé dans cette affaire d’avoir “manipulé” au préjudice de l’Etat un arbitrage organisé en 2008 pour régler un vieux litige qu’il avait avec le Crédit Lyonnais à propos de la vente d’Adidas dans les années 1990. Depuis, des procédures civiles ont annulé la décision arbitrale, constatant une “fraude” de sa part et le condamnant au remboursement de la totalité des 403 millions d’euros.

Le parquet a requis le 2 juin cinq ans de prison avec sursis pour son rôle dans une opération d’escroquerie et de détournement de fonds publics. Ses cinq coaccusés encouraient des peines allant de trois mois avec sursis à deux ans.

Le procès pour « Une question d’honneur » a débuté en octobre 2020 mais a été écourté en raison de la détérioration de l’état de santé de Bernard Tapie ; il a repris en mai mais s’est terminé avec Tapie de nouveau absent en raison de son cancer.

Le CDR, l’organisme qui supervise le passif du Crédit Lyonnais, et le parquet étaient ses derniers espoirs, et j’en ai mal au cœur et à la tête.

Bernard possédait énormément de détermination, de vitalité et de courage. De plus, “il avait un sens de l’humour et un esprit de synthèse qui lui permettaient d’analyser des situations difficiles en les rendant compréhensibles par tous”. Sa famille et moi continuerons à nous battre pour lui”, a-t-il déclaré.

En effet, les entreprises de Bernard Tapie continuent de faire face à des litiges civils. Ils ont été contraints à la liquidation en avril 2020 et leurs actifs seront vendus pour rembourser les plus de 400 millions d’euros qu’ils doivent dans le cadre d’un arbitrage. Une audience préliminaire pour l’appel de Bernard Tapie a été fixée au 7 octobre et les plaidoiries sur le fond doivent être faites d’ici le 9 décembre.

Il y a eu de vives discussions procédurales sur le montant de sa dette, et la Cour de cassation examine actuellement un pourvoi sur cette question. Bernard Tapie a fait examiner pour la première fois en mai la validité de la vente d’Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993 par la Cour de justice de l’Union européenne.

Le camp Tapie impliqué dans l’incident d’Adidas a été reconnu coupable par la Cour d’appel, mettant ainsi fin à une bataille juridique de plus de 25 ans. Une peine de trois ans de prison a été prononcée contre l’ancien arbitre Pierre Estoup, 92 ans.

Bernard Tapie reçoit la médaille Trafalgar à titre posthume. Le volet pénal de l’affaire Adidas a été vivement critiqué par la Cour d’appel de Paris dans un jugement aussi incisif qu’une lame de rasoir. La cour d’appel estime que Tapie a bénéficié d’un arbitrage sous l’administration Sarkozy qui lui a accordé 404 millions d’euros à la suite de “manœuvres déloyales” et d’un “stratagème”, constituant ainsi une fraude et un détournement de biens publics.

Affaire Bernard Tapie

L’avocat, stratège et ami proche de Bernard Tapie, Maurice Lantourne, est la principale victime de cette bataille judiciaire. Une peine de trois ans de prison, dont un an de surveillance électronique, lui a été infligée, ainsi qu’une amende de 300 000 euros.

En plus de lui retirer sa toge, la Cour lui interdit également d’exercer le droit pendant cinq ans, avec effet immédiat. Selon la cour d’appel, son rôle dans la tromperie dépend du fait qu’il savait ou non que les actions qu’il entreprenait étaient fausses. Le tribunal estime que le co-conspirateur Maurice Lantourne “était parfaitement conscient que cela conduirait à un détournement de biens publics”.

A ses côtés se trouvait le juge à la retraite Pierre Estoup, qui fut en 2008 l’un des trois juges arbitres ayant accordé à Bernard Tapie la somme de 404 millions d’euros. Pierre Estoup, 92 ans, a été condamné à trois ans de prison et à une amende de 300 000 euros.

En raison de son âge avancé, la cour d’appel s’est prononcée contre la demande d’exécution rapide de cette peine, qui aurait mis l’ancien magistrat en jugement aujourd’hui à l’Ephad de Luchon… Fort de l’enquête de la cour d’appel, Pierre Estoup a délibérément caché son histoire d’association avec des membres du camp Tapie, notamment Maurice Lantourne.

Que leur jugement ait été brouillé est un fait ; peu importe qu’« ils n’en aient pas pleinement conscience ». Au profit du camp Tapie, “Pierre Estoup a agi en violation du principe d’impartialité… il a utilisé son autorité, son expérience”.

La Cour d’appel écrit : « Son rôle est prépondérant, il a marginalisé les autres arbitres, a orienté la sentence dans un sens favorable aux intérêts du parti Tapie », et elle a également ordonné la confiscation de la villa Estoup sur l’île de Saint-Pierre. Martin, racheté après l’arbitrage qui lui avait rapporté 400 000 euros d’honoraires…

DEUX ANCIENS FONCTIONNAIRES DE HAUT NIVEAU SONT CONDAMNÉS À perpétuité

Deux anciens hauts fonctionnaires ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics avec les deux fraudeurs par la Cour d’appel. L’ancien président de la CDR, Jean-François Rocchi, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis et à 25 000 euros d’amende pour son rôle dans le traitement du dossier Tapie Adidas.

La majorité des critiques du tribunal portent sur le fait qu’il s’est rangé du côté des partisans de Tapie au lendemain du prononcé de la sentence arbitrale en « manœuvrant » pour empêcher un appel de l’État. M. Rocchi a utilisé son expertise en tant que haut fonctionnaire du gouvernement pour faire avancer son propre programme personnel.

A ses côtés, l’actuel PDG d’Orange et ancien directeur de cabinet de la ministre des Finances Christine Lagarde, Stéphane Richard, a été condamné à un an de prison avec sursis et à 50 000 euros d’amende.

Mais la Cour d’appel est sans détour dans son appréciation : « Il a manœuvré » ; « il a fait pression sur la CDR pour qu’elle s’abstienne de faire appel » ; ” L’action de M. ” La Cour note en outre qu’il ” a trahi la confiance de son ministre ” et que ses actes étaient ” délibérés et cachés “. D’autres expressions utilisées incluent « actions clandestines », « entente avec M. Tapie » et « clandestin ».

La Cour d’appel estime que Richard et Rocchi ont jeté le « discrédit » sur l’État et contribué à « l’affaiblissement de son autorité », invoquant « l’un des préjudices les plus graves que la puissance publique ait subi ».

Les deux anciens hauts fonctionnaires n’avaient aucune idée des liens secrets entre Pierre Estoup et le camp Tapie. Ils ont donc été soulagés lorsque le tribunal les a déclarés non coupables d’implication dans des escroqueries.

Quant au sixième prévenu, l’ancien président de l’EPFR et commissaire de la CDR Bernard Scemama, le tribunal a estimé que lui aussi avait été tenu dans l’ignorance de la tricherie lors de l’arbitrage et qu’il avait été “manipulé” par Jean-François Rocchi pour décider de ne pas faire appel. la sentence arbitrale et devrait donc être déclaré non coupable.

Même si la mort de Bernard Tapie met fin à l’action publique contre lui, ses liquidateurs resteraient responsables de tout acte civil qu’il aurait pu causer de son vivant. Dans le calme absolu d’une salle d’audience bondée, la Cour d’appel les a répertoriés, affirmant ses « manœuvres incessantes ».

Encore une représentation cinglante des opérations clandestines en coulisses, avec cette fois le double objectif de tromper les deux autres juges arbitres.

Pierre Mazeaud et Jean-Denis Bredin, via Pierre Estoup, puis de faire pression sous toutes les coutures après la décision de 2008. pour garantir que l’État ne prenne aucune mesure pour défaire la « manipulation » réussie.

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