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Enfants Alain Souchon
Enfants Alain Souchon

Enfants Alain Souchon – M. PIERRE SOUCHON. C’était très bien organisé par lui. D’un côté, il y avait la vie de l’artiste, et de l’autre, la vie de famille. Mon père aimait le fromage Babybel et construire des cabanes quand il rentrait du travail, mais il ne parlait pas beaucoup de musique. Cependant, il y avait une bibliothèque et la lecture de livres était encouragée.

Tu as échoué trois fois au bac, Alain. Avez-vous accordé une grande importance à la réussite scolaire de vos enfants ? SOUCHON, ALAIN. En effet, elle était tout à fait essentielle. Parce que si je n’avais pas eu de chance avec cette chanson, je n’ai aucune idée de comment j’aurais fini. La vie peut être difficile si vous ne faites pas l’effort de vous améliorer grâce à l’éducation.

Vous n’incluez pas vos enfants de manière très importante dans votre musique.

SOUCHON, ALAIN. Bien qu’ils jouent un rôle central dans “Manivelle” (1980) et “Lettre aux dames” (1983), je n’ai pas beaucoup écrit sur eux. Je ne suis pas très intéressé à exposer ma vie personnelle à travers mes écrits. En fait, chaque fois que j’aborde le sujet de ma femme, leur mère, elle me demande toujours : «

Mais finalement, pourquoi as-tu parlé de moi ? Et quand je deviens un peu personnel, j’essaie de ne pas être trop lourd. C’est ennuyeux que les textes soient trop terre-à-terre et simplistes ; Je veux de la nuance. Ne comptez pas sur moi pour écrire : « Pierre et Charles, mes chéris ! Une chanson de lui.Alain, tu as rencontré ton père biologique pour la première fois lorsque tu avais sept ans. Cette histoire compliquée affecte-t-elle la façon dont vous élevez vos enfants ?

SOUCHON, ALAIN. J’aime votre question, mais je n’en vois pas l’intérêt. Ai-je été contraint de remettre en question mes responsabilités paternelles à cause de cette histoire ? J’ai un fils et deux filles. Je ne l’achète tout simplement pas. La simple pensée de tenir deux petits êtres humains dans mes bras, de les regarder grandir et peut-être de leur donner des conseils comme « ne vous jetez pas dans un étang » ou « ne fumez pas trop de haschisch » suffisait à piquer mon intérêt.

Charles, Pierre : Votre père vous a-t-il déjà terriblement manqué lors de longs voyages d’affaires ? SOUCHON, ALAIN. Oh, ils ont été malheureux ; ils attendaient devant la fenêtre, espérant mon retour. (rires)M. PIERRE SOUCHON. Je n’ai jamais ressenti de manque car c’est quelque chose que j’ai toujours connu. Il n’y avait ni « avant » ni « après » ma naissance ; mon père était déjà en route.

SOUCHON, CHARLES. Sa musique passait encore à la radio et il passait fréquemment à la télévision, donc je n’ai jamais eu l’impression qu’il avait disparu. Même à l’école, je n’entendais que des rumeurs à son sujet. Je me souviens qu’un professeur m’a demandé : « Alors, où est Pin-Pon ? (NDLR : nom du personnage d’Alain Souchon dans le film français de 1983 L’Eté meurtrier, réalisé par Jean Becker).

J’étais fier de dire aux autres que mon père menait une vie impressionnante.

SOUCHON, ALAIN. N’êtes-vous pas allé à l’école avec la fille de Chantal Goya ? M. PIERRE SOUCHON. Elle a en effet beaucoup souffert de la renommée de sa mère. Les autres enfants accouraient vers elle en scandant :

Grandir avec des parents célèbres peut rendre difficile la recherche de votre propre identité. Il n’est pas non plus facile d’éviter les questions sur vos parents lors d’un entretien. Le fils d’Alain Souchon, Ours, se couche fréquemment en jouant. Dans un entretien à Nice-Matin publié samedi 9 octobre 2021, le musicien, revenu récemment avec un tout nouvel album intitulé Mitsouko, a brièvement évoqué sa relation avec son père.

Cela n’a jamais été un problème majeur. Le nôtre, qui a habilement hérité du talent musical de son père, explique : « Je ne parle pas du fait de bénéficier d’un nom connu ou d’obtenir le piston, mais de la chance que j’ai eu de grandir dans un environnement rempli de avec une chanson. »

Mais la comparaison peut être dure : “Je sais que cela semble paradoxal, mais j’ai l’impression que je le gère encore moins bien aujourd’hui.” Et maintenant qu’il a atteint l’âge où il a enregistré ses disques marquants, c’est beaucoup plus délicat.

Enfants Alain Souchon : Ours (chanteur),Pierre Souchon

LE WEEK-END PARISIEN. Cela faisait dix ans que son dernier album solo entièrement original était sorti. Le chanteur a fait appel à ses fils Charles et Pierre pour écrire la musique de son album “Amé Fifties”.

C’est inattendu de voir Alain Souchon, 75 ans, jouer au basket pour le plaisir. On le voit plutôt dans une paire de bottes marron usées… Pierre Souchon, son fils de 47 ans, l’avoue : “Je les ai emmenés faire du shopping l’autre jour”. Charles Souchon, 41 ans (nom de scène Ours), son cadet s’est exclamé : “On essaie de soigner son apparence !”

Enfants Alain Souchon

Son style bien sûr, mais aussi son son. Le groupe n’a pas été séparé depuis trois ans. Leur culpabilité est flagrante. Assez émouvant, en fait. Ensemble, ils ont composé les chansons du troisième acte de la comédie musicale “le Soldat rose” (2017), donné des dizaines de concerts à travers la France et surtout écrit les dix titres d'”Ame Fifties”, le premier album original d’Alain Souchon. chansons en près d’une décennie.

L’album est magnifique, avec un piano sombre et un accompagnement de cordes. Alain Souchon est nostalgique et jette dans ses écrits un regard réfléchi sur sa jeunesse insouciante, pleine de voyages, de romance et d’irrévérence. Il n’a pas tellement changé. Quand on le voit se disputer et gesticuler avec ses enfants, on peut se demander qui est le papa.

Vous êtes resté sur place ces trois dernières années…

SOUCHON, CHARLES. C’est vrai! On riait tellement qu’il fallait absolument oublier ça. C’était amusant de travailler avec d’autres personnes. M. PIERRE SOUCHON. Tout ce qui reste de lui, c’est nous, ses enfants. Cependant, dès que nous pénétrons dans le studio, nos relations personnelles cèdent la place aux relations professionnelles.

Nos liens familiaux ne sont pas complètement éteints. Vous n’avez pas besoin de tirer la jambe de quelqu’un pour dire que vous n’aimez pas un certain livre ou un certain film. Je doute que je serais aussi à l’aise de travailler avec d’autres musiciens.

Comment expliquez-vous que vous vous entendiez si bien tous les deux ?

SOUCHON, ALAIN. Mon point faible est la performance musicale. Ma musique originale est vraiment simpliste. Parce qu’ils sont si talentueux sur divers instruments, mes enfants m’aident à ajouter de la profondeur et de la sophistication à mes chansons.

Charles amène avec lui son époque et privilégie les sonorités ensoleillées. Lorsqu’il s’agit de composer des refrains accrocheurs, Pierre brille.SOUCHON, CHARLES. Mon père adore ce livre. Pour lui, l’aspect le plus important d’une œuvre est l’histoire qu’elle raconte.

Dans l’ensemble, il se révèle un peu désagréable. Lorsqu’on lui demande « papa, c’est quelle tonalité ? », il répond simplement : « bah, je sais pas, je m’en fiche » (je ne sais pas, je l’ai écrit). C’est là que Pierre et moi intervenons. Sur la route, nous l’aidons avec des trucs techniques parce qu’il s’en fiche complètement. Louis Chedid nous a dit un jour que nous étions comme des « enfants cochons » en prenant soin de lui de cette façon.

SOUCHON, CHARLES. Cela peut paraître arbitraire, mais j’avais besoin de me prouver que j’étais capable de réussir par moi-même. Lorsque j’ai commencé à contacter des maisons de disques, j’envoyais des illustrations conceptuelles sans inclure mon nom. Mon frère et moi avons également toujours décliné les invitations à apparaître dans les émissions des « fils de » (enfants). Nous ne voulions pas du tout de cette représentation.

Pour quelle raison?

SOUCHON, ALAIN. Mes enfants sont de véritables artistes ; ils sont doués et fiers de leurs réalisations, et ils ne veulent pas d’étiquette impliquant qu’ils ont fait l’objet d’un traitement spécial. Ils n’ont jamais demandé mon aide. Être un « fil de » dans l’industrie musicale est un désavantage. Comment instaurer la confiance si les gens dans votre vie disent toujours : « Oh bah, pour lui, c’était plus facile ?

Est-ce que, Pierre, tu as vécu cela comme un handicap ?

M. PIERRE SOUCHON. Oui et non. Nos carrières ont bénéficié de notre exposition à des environnements créatifs. Vers l’âge de sept ou huit ans, mon père a commencé à me laisser assister à ses spectacles du week-end. Je me suis caché dans l’ombre pour pouvoir voir la foule. Je me souviens de l’Olympia avec ses belles performances de Pierre Richard et Catherine Deneuve.

Avez-vous toujours rêvé d’exercer ce métier ?

SOUCHON, CHARLES. Je n’ai jamais vu « Pap’s » se lever à 7 heures du matin pour se rendre au bureau ; il n’a jamais eu de client qui exigeait des comptes. Être chanteur signifiait pour moi aller de ville en ville pour entendre les gens vous applaudir. Évidemment, cela m’a fait envie.

SOUCHON, ALAIN. J’ai fait un effort pour ne pas trop les influencer. Certes, je les ai prévenus que c’était un métier dangereux. Bien sûr, il était difficile de prendre mon expérience comme exemple car, par miracle que je ne comprends pas, je n’ai jamais traversé de périodes prolongées de désespoir. Mais j’ai néanmoins fini par écouter les histoires de vieux amis qui étaient malheureux et en colère parce qu’ils n’avaient jamais compris.

SOUCHON, CHARLES. Nous sommes allés à quelques-uns de ses concerts avec elle. Mais à part ça, dans notre maison de Sologne (Loir-et-Cher), il n’y avait pas de disque d’or au mur, pas de trophée de musique, ni de guitare. Il essayait de nous protéger de ce monde.

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