Solene Gicquel Famille – Les Gicquels sont une famille pleine de gagnants. Le père, Jean-Charles, détient toujours le record de France du plus haut saut en salle (2,35 mètres) alors qu’il a longtemps détenu le record en extérieur. Lucille, la benjamine à 20 ans, joue au volley professionnel avec le prestigieux RC Cannes.
Solène, 23 ans, est la deuxième performance française de la saison à 1,84 mètre. Clément, 24 ans, le cinquième plus grand (2,14 m). Les deux athlètes ont remporté plusieurs médailles au niveau national et s’entraînent ensemble quotidiennement au Stade Rennais. Jusqu’à l’année dernière, ils vivaient également ensemble dans la maison de leurs parents. En termes simples, ils avancent et s’améliorent constamment tous les deux. « Déjà, petite, Solène me suivait plutôt bien. Elle a commencé le judo parce que moi, se souvient Clément.
Le père de Clément était un athlète et le jeune Clément regardait d’innombrables vidéos de lui en compétition. Bien qu’ils soient clairement inspirés par leur père, les frères et sœurs n’ont pas suivi un parcours prédéterminé vers l’athlétisme ou le saut en hauteur. Solène révèle : “Ça fait dix ans que je fais de la salle de sport.”
Ailleurs, nous avons passé un bon moment. Quand j’ai débuté l’athlétisme, par exemple Clément, je participais à des épreuves combinées avec le marteau. Et quand on réussit quelque chose, on a envie d’aller encore plus loin.
Leur relation n’est pas encore fusionnée, mais elle s’en rapproche. C’est au tour de l’autre de finir vos phrases en premier, et vice versa. Solène, qui prépare son CAPES, et Clément, étudiant en quatrième année du programme ingénieur à l’Insa, ont de nombreux points communs. L’athlétisme au quotidien. à la maison avec le grand-père. L’importance qu’ils accordent à leur sport.
Ce qui m’anime, dit Clément, ce sont les ressentis. Précision et souci du détail dans le mouvement. Il y a cette fraction de seconde juste avant d’atterrir pendant laquelle vous savez que vous avez franchi la porte. Il est rare de le croiser et pourtant son enquête est intrigante.
Lorsqu’il se lance seul, il vous donne « la sensation de voler au-dessus de la barre ». L’émotion est palpable et témoigne du dévouement intense des deux athlètes envers leur métier. La taille est exigeante, nécessitant un effort et une attention constants. Sept entraînements par semaine pendant l’entraînement ; quatre ou cinq à l’approche des compétitions. En moyenne, 15 heures par semaine sont consacrées à façonner un corps pour sauter.
Lorsqu’on leur demande « quels sont les défauts et les qualités de chacun », le couple fait une pause un instant. Sourient. Et Clément de l’emporter : “La plus grande force de Solène a toujours été ses racines dans la terre.”
C’était aussi un geste très gentil et propre de sa part. Toi, tu es assez précis dans ce que tu fais, murmura sa sœur. Vous réfléchissez bien et êtes mentalement assez dur. Nous avons l’habitude de nous faufiler dans le bar, mais c’est à cause de notre gabarit. Sa hauteur totale est de 2 mètres alors que la sienne mesure 1,89 mètre.
Talentueux et travailleurs, ils sont montés à de nombreuses reprises sur les plus hautes marches des podiums nationaux, notamment en équipe nationale junior pour l’équipe de France. Ce week-end à Liévin, il est possible qu’ils gravissent deux fois la même tour en un an et, comme cela n’est jamais arrivé auparavant, ils tenteront même d’atteindre l’échelon le plus élevé. Solène avoue avec tristesse : «
Vu ma place au bilan, l’objectif est de gagner, bien sûr ». Elle n’a jamais terminé plus haut que troisième. Clément fait partie du groupe des dix athlètes qui mesurent tous entre deux mètres et deux mètres et treize centimètres. Le travail est difficile. Il est impératif que je retrouve ma taille précédente de 2,18 mètres.
Le Rennien est fou de joie car il est “hyper-motivé” et “immensément anxieux” et espère faire aussi bien qu’à l’Euro de Munich l’été dernier. Les Championnats du monde sont un tremplin supplémentaire, et il existe un moyen de remporter le prix ultime. Échec à la compétition ; Le « blâme » revient aux parents passionnés de sport qui ont orienté leurs enfants dans cette voie. Cela a toujours été au centre de nos préoccupations.
Force est de constater que les décisions de Jean-Charles Gicquel ont payé, ainsi l’équipe a “toujours poussé un peu vers la compétition parce qu’on trouvait que c’était intéressant”, dit-il. Souvent accompagnée de sa sœur Lucille, Solène déclare : “Je pense que je n’aurais pas pu me passer du sport.” Clément, le frère aîné d’un an de Solène, est un passionné de course à pied, et Solène suit souvent ses traces. “C’était très crucial.”
Et malgré le palmarès impressionnant de leur père en saut en hauteur, les enfants Gicquel n’ont pas manifesté très tôt d’intérêt pour l’athlétisme. Ils ont finalement abandonné après avoir essayé le judo, la gymnastique et la danse, à l’exception de Lucille, qui entraîne désormais le volley-ball comme sa mère. Mais notre père ne nous a jamais poussé à rien, a déclaré le champion de France de la discipline.
Jean-Charles Gicquel, “fier” de ses enfants, se fait un devoir d’éviter de microgérer leurs efforts sportifs. Un ancien sauteur de 56 ans a reconnu : “C’était un accord avec l’entraîneur pour ne pas interférer avec le programme d’entraînement. Il n’est pas interdit de discuter de questions techniques. Mais nous faisons un effort pour que compétition et technique soient distinctes.
Il ne s’agit pas d’une offense envers Solène, qui a parfois ressenti la douleur de cette comparaison familiale dans le passé. L’athlète de 28 ans, qui s’appuie de plus en plus sur les connaissances du recordman de France dans ce domaine, déclare : “J’ai dû me détacher de cette position de “fille de”, de me percevoir comme Solène.” Pour cette raison, je me retrouve de plus en plus attirée par lui. C’était l’inverse quand j’étais plus jeune. Il a toujours eu une excellente posture.
La benjamine Lucille a trouvé que ce rôle de soutien ou de soutien était également bénéfique pour sa carrière de volleyeuse. Comme diraient les Français : « Il ne veut s’imposer à personne. Le joueur vedette des Bleues est ravi de pouvoir compter sur le soutien de toute sa famille et elle explique qu’il apporte son “expérience en termes de technique sportive, sur ses compétitions, sa mentalité”.
Un 30 juillet cauchemardesque
Car cela demande une sacrée organisation à toute la famille pour essayer d’assister au maximum d’événements alors que tout le monde est dispersé (Lucille en Italie, parents et frère à Rennes, et Solène entre la Bretagne et les réunions).
Cependant, cela permet de passer des journées inoubliables. Solène a entraîné Lucille, membre de l’équipe de France féminine de volley-ball qui a remporté la Challenger Cup dans la catégorie fautes, à la victoire aux championnats nationaux le 30 juillet.
Génial, non ? La cadette s’exclame avec joie : “Mon père était là et m’a suivi toute la journée ; il était avec les anges !” Même si cela s’est terminé avec un sourire de Gicquel, il a déclaré : “En tant que parent, c’est toujours stressant de voir les activités des enfants. Ce fut une nuit difficile, mais une fin heureuse rend tout meilleur. Quand Solène a gagné, tout ce que je voulais, c’était pour que Lucille gagne aussi.
Après avoir battu l’Ukraine samedi pour retrouver un élan final, la volleyeuse française avait déjà mis la pression sur sa grande sœur. Solène, qui a apprécié cet échange de performances ce week-end, se souvient : « Elle m’a même envoyé un message disant “bon maintenant à toi de jouer. Le chrono s’est progressivement ralenti. Après cela, Lucille Gicquel et ses coéquipières ont fait un superbe travail”. travail de ménage pour la nuit.
Le fait que ses trois enfants soient si proches le rend également heureux. Pouvez-vous expliquer comment ils ont pu être si proches ?. Ces moments sont ce qui forge les liens uniques qui définissent une famille. Ils ressentent profondément, mais ils ont du mal à exprimer à quel point ce sentiment est puissant. Nous sommes tous assez blasés lorsqu’il s’agit de nos sentiments et de nos relations.
Solène, confiante dans le soutien de ses parents au Nemzeti Atlétikai Központ, admet : “Nous savons tous ce que nous pensons, mais nous ne le disons pas toujours à voix. L’occasion rêvée de se remémorer cette belle journée de juillet.
Les vacances d’été de la famille Gicquel
Solène Gicquel participe vendredi à 10h20 aux épreuves de qualification du saut en hauteur aux Championnats du monde d’athlétisme de Budapest, tandis que sa sœur Lucille participe aux Championnats d’Europe de volley-ball pour la France en Estonie et en Italie avec l’équipe de France féminine.
Cet été, la famille Gicquel a vécu toute la gamme des émotions provoquées par le sport. J’aimerais m’entretenir avec Solène, une femme de la famille Gicquel. Cette semaine à Budapest, Solène Gicquel disputera ses premiers JO, sur les traces de son père, Jean-Charles, recordman de France de saut en hauteur, de son frère Clément, champion de France espoirs 2013, et de sa sœur. , Lucille, la passeuse de l’équipe de France féminine de volley-ball.