Daniel Cohen Mort De Quoi – Le Monde rapporte que l’économiste Daniel Cohen, spécialiste de la dette souveraine, est décédé dimanche à Paris à l’âge de 70 ans. Il était professeur à l’élite École normale supérieure et membre fondateur de la prestigieuse École d’économie de Paris ;
Daniel Cohen, ancien conseiller de la Banque Lazard, est fait chevalier de la Légion d’honneur en 2001 et promu officier douze ans plus tard. Il était un commentateur médiatique fréquent, écrivant des éditoriaux pour Le Monde et des colonnes pour L’Obs. Lors des campagnes présidentielles, il avait souvent pris position en faveur de candidats socialistes comme François Hollande (2012) et Benoît Hamon (cinq ans plus tard).
« Un brillant chercheur et économiste de grande stature »
La première ministre Elisabeth Borne a répondu sur X (anciennement Twitter) en écrivant : “C’est avec tristesse que j’apprends la disparition de Daniel Cohen, grand chercheur et économiste brillant.” Une discussion publique sur ses idées pour l’avenir de l’économie française et les grandes mutations technologiques, en particulier dans le domaine numérique, fera défaut.
Roland Lescure, vice-ministre français de l’Industrie, a déclaré : “Un grand économiste français nous a quittés”. Selon un critique, « Daniel Cohen alliait rigueur et sens de la pédagogie, deux qualités qui ne vont pas toujours ensemble, et qui rendaient ses interventions publiques précieuses ».
L’ancien candidat à la présidentielle EELV et député écologiste Yannick Jadot s’est exprimé sur “l’immense tristesse” qu’il ressent. « Daniel Cohen n’était pas seulement un brillant économiste qui comprenait les enjeux de notre époque. Il était profondément humain, actif, accessible et hilarant. » L’écodéléguée parisienne Sandrine Rousseau a également souligné comment les recherches de Daniel Cohen ont « structuré la pensée économique la dernière décennie.”
Il était bien connu pour ses analyses des causes et des effets des inégalités économiques, de l’évolution du capitalisme et de ses crises périodiques sur le lieu de travail et dans la vie quotidienne. Les milieux académiques et politiques pleurent la perte d’un “chercheur brillant” et d’un “pédagogue hors pair” à l’annonce du décès de Daniel Cohen, dimanche 20 août. Il avait 70 ans.
Cet expert de la dette souveraine, né à Tunis en 1953, a été président de la prestigieuse École d’économie de Paris. Cette institution est bien reconnue comme un centre de premier plan pour la recherche universitaire dans le domaine de l’économie. Albin Michel, la maison d’édition de Daniel Cohen, a confirmé à l’AFP ce qui avait été rapporté dans Le Monde : que Cohen avait disparu après une longue maladie.
Daniel Cohen était professeur », peut-on lire. Un homme idéaliste et communicatif. Les arguments et la participation ne manquent pas. Emmanuel Macron a déploré la perte d’un « grand intellectuel, un économiste qui a contribué à éclairer la recherche française, un véritable humaniste » sur X Elisabeth Borne, première ministre française, a rompu son silence sur X après avoir appris la disparition de Daniel Cohen.
L’auteur Daniel Cohen s’est penché vers la gauche ; son dernier livre, Homo numericus : la civilisation à venir, est sorti en 2022. D’abord attiré par la proposition de revenu universel de base de François Hollande en 2012, il a ensuite basculé son soutien à Benoît Hamon en 2017.
Les mondes académique et politique pleurent la perte d’un “chercheur brillant” et d’un “pédagogue hors paire” avec le décès de l’éminent économiste Daniel Cohen dimanche à l’âge de 70 ans. Cohen était l’auteur de plusieurs essais et un “analyste final” du capitalisme.
Cette personnalité médiatique et spécialiste de la dette souveraine, née en 1953 à Tunis et présidente de la prestigieuse Ecole d’économie de Paris, est connue en France et dans le monde. Albin Michel, la maison d’édition de Daniel Cohen, a confirmé à l’AFP ce qui avait été rapporté dans Le Monde : que Cohen avait disparu après une longue maladie.
Il était capable de rendre compréhensible même les sujets les plus complexes, selon le directeur de la rédaction d’Albin Michel, Alexandre Wickham, qui s’est exprimé au nom de l’auteur auprès de l’AFP.
Le monde politique et économique est ébranlé par sa disparition.
Daniel Cohen était professeur », peut-on lire. Un homme idéaliste et communicatif. Les arguments et la participation ne manquent pas. Emmanuel Macron a déploré la perte d’un « grand intellectuel, un économiste qui a contribué à éclairer la recherche française, un véritable humaniste » sur X La Première ministre Elisabeth Borne a rompu avec sa “tristesse” après avoir appris la disparition de M.
Cohen, estimant que sa “vision de l’économie française et des grandes révolutions, notamment numérique, sera absente du débat public s’il n’est pas là.” Cette annonce a été faite alors que le Premier ministre était encore sur X. Pendant la crise du COVID, ses conseils auraient été précieux. Le ministre a sangloté : « Nous avons tous perdu une voix et un ami.
Dans la colonne de gauche
Daniel Cohen était connu pour son analyse des inégalités, des mutations du capitalisme et des bouleversements économiques et sociaux qui en découlent, ainsi que de leurs effets sur l’individu. L’économiste, dont le dernier livre, “Homo numericus : La +civilisation+ qui vient”, est paru en 2022, penchait à gauche. D’abord attiré par la proposition de revenu de base universel de François Hollande en 2012, il a ensuite basculé son soutien à Benoît Hamon en 2017.
Ancien rédacteur en chef du Monde et diplômé de l’École normale supérieure (mathématiques, 1976 ; économie, 1986), Daniel Cohen a également été membre du conseil consultatif de la revue. Le Monde rappelle à ses lecteurs qu’il a remporté non pas une, mais deux fois le Prix du meilleur livre d’économie : en 2000 pour « Nos temps modernes » (Flammarion, 2008) et encore en 2012 pour « Homo Economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux » (Albin Michel, 2012). Frédéric Worms, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, où M.
Des générations d’étudiants
Comme Esther Duflo et Gabriel Zucman, il “a créé une école d’économie qui s’est propagée dans le monde entier, avec des prix Nobel, et il a su garder des liens avec ses anciens élèves pour qu’ils reviennent à Paris”. Les chercheurs ont loué le scientifique “prolifique et attachant”,
C’est le décès d’une personnalité universitaire bien connue. L’économiste et écrivain prolifique Daniel Cohen est décédé dimanche à l’âge de 70 ans. Les fréquentes apparitions médiatiques du chercheur ont contribué à sa notoriété auprès du grand public. Cet expert de la dette souveraine est né en 1953 à Tunis et a été président de la prestigieuse École d’économie de Paris. Après avoir disparu dimanche, Albin Michel a fait part de son “immense tristesse”.
Un “grand économiste” aux yeux de Le Maire.
La vie politique est également riche en hommages. Elisabeth Borne, la première ministre française, a tweeté qu’elle était “triste” d’apprendre la disparition de M. Cohen, dont “la vision de l’économie française et des grandes révolutions notamment numériques” serait “absente” du discours public.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, l’a salué sur le même réseau social, le qualifiant “d’énorme économiste, mais aussi de pédagogue hors pair, de défricheur d’idées nouvelles, d’auteur brillant et convaincant”. C’était un conseil essentiel pendant la crise du COVID. Le ministre a ajouté avec remords : “Nous avons tous perdu une voix et un ami”.
À gauche du centre politique se trouvait l’auteur Daniel Cohen, dont le livre le plus récent, “Homo numericus : La ‘Civilisation’ qui arrive”, a été publié en 2022. Lors de l’élection présidentielle de 2012, il a soutenu François Hollande, et en 2017, il a été influencé par Benoît Hamon et sa proposition de revenu de base universel.