Mort De Jean Louis Georgelin – Après avoir dirigé les efforts de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le général Jean-Louis Georgelin a tragiquement perdu la vie dans un accident de randonnée dans les Pyrénées ariégeoises. Les premières constatations du PGHM suggèrent “l’hypothèse d’un accident survenu lors d’une promenade”.
Le décès du général Jean-Louis Georgelin marque une perte tragique pour la Nation. L’un de ses alliés les plus dévoués était la France. Et Notre Dame, le bâtiment qui a déclenché son renouveau. Le général Jean-Louis Georgelin est décédé vendredi 18 août, lors d’une randonnée dans les Pyrénées ariégeoises. Samedi 19 août, le président français Emmanuel Macron a rendu un touchant hommage au général décédé.
Cela pourrait aussi vous intéresser : Les hommages affluent pour le général Jean-Louis Georgelin, le “maître d’œuvre” de la “renaissance” de Notre Dame de Paris Le parquet de Foix, en France, a publié les conclusions de l’enquête préliminaire suggérant que l’ancien chef des armées et responsable du chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris est décédé des suites d’une chute samedi après-midi.
Le corps a été autopsié.
Le gardien du refuge des Estagnous, où le général devait passer la nuit, donne l’alerte à 20h15. vendredi. Un randonneur qui n’est pas revenu de l’ascension du Mont Valier a été porté disparu au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM). Le général Jean-Louis Georgelin, 74 ans, a été découvert mort dans un éboulis près du col de Faustin à 21h40, et les sauveteurs se sont précipités sur les lieux. Ce samedi soir, un communiqué du parquet de Foix révèle qu’il a été transporté par avion à “l’aérodrome de Pujols, où un médecin a déclaré le décès à 22h57”.
Les circonstances entourant le décès ont rapidement fait l’objet d’une enquête. Le PGHM a été chargé de cette responsabilité, et ils seront assistés par la brigade de recherche de Foix et la section de recherche de Toulouse. Le parquet Fuxéen précise : “Les premiers éléments de l’enquête permettent de privilégier l’hypothèse d’un accident survenu lors d’une promenade.
Des preuves techniques et des entretiens antérieurs menés par les enquêteurs indiquent que le général Georgelin a commencé la dernière ascension du Mont Valier en solitaire vendredi à 14h00. Une grosse chute lors de la descente, vers 20 heures, au niveau d’un tunnel rocheux très escarpé a été déterminée comme étant la cause de son décès, selon les conclusions de l’enquête, comme l’indique le communiqué.
Vous pourriez également être intéressé par la vie et la mort du général Jean-Louis Georgelin, le commandant supérieur qui est devenu l’architecte de la restauration de Notre-Dame.Si “ce secteur du Mont Valier n’est pas considéré comme particulièrement dangereux, il est technique et demande de la vigilance”, indique le Bureau des guides des Pyrénées ariégeoises à La Dépêche du Midi.
Les accidents peuvent se produire rapidement ici, même pour les alpinistes très compétents, en fonction de la météo ou de l’état d’esprit du randonneur. Le maire de Bordes-Uchentein, où se situe le refuge des Estagnous, Patrick Laffont, partage cette appréciation : “Cette zone n’est pas particulièrement dangereuse, je dirais même que c’est la plus facile des alentours.” C’est une zone à fort trafic avec au moins une centaine de personnes qui y transitent chaque jour. L’édile sait que les hélicoptères du PGHM patrouillent fréquemment dans cette zone car : “Ils interviennent régulièrement dans le secteur”.
Samedi, l’institut médico-légal de Toulouse a examiné le corps du général Jean-Louis Georgelin pour confirmer la théorie de l’accident : “Les constatations médico-légales corroborent les premiers éléments de l’enquête et confirment l’hypothèse d’une chute accidentelle.” Le corps du général sera restitué à ses proches sans plus tarder.
Le général d’armée est décédé le 18 août lors d’une randonnée dans les Pyrénées, et sa mort a été signalée le 19 août. Il était en charge du chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis avril de cette année. Il y a quelques semaines, il accordait une longue interview au Journal du Grand Paris dans laquelle il revenait sur son ultime devoir.
Nous avons appris que le vendredi 18 août 2023, à l’âge de 74 ans, lors d’une randonnée dans les Pyrénées, le général d’armée Jean-Louis Georgelin, dit « Monsieur reconstruction » de la cathédrale Notre-Dame, est décédé dans un malheureux accident de randonnée. Ce samedi 19 août dernier.
Jean-Louis Georgelin rejoint l’armée au début des années 1980 et gravit rapidement les échelons, après avoir fréquenté l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr et obtenu des diplômes d’études supérieures militaires générales et de parachutisme.
Il a été chef d’état-major du président Jacques Chirac à l’Élysée de 2002 à 2006 et CEMA, ou chef d’état-major des forces armées, de 2006 à 2010. De ce moment jusqu’en août 2016, il a été grand chancelier de la Légion. d’Honneur. La supervision générale de toutes les opérations militaires françaises relevait de sa responsabilité, mais il était spécifiquement chargé de celles en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, dans les Balkans et au Liban.
Le président de la République lui a demandé de superviser le chantier après l’incendie dévastateur qui a détruit Notre Dame de Paris en avril 2019. La Nation a perdu un grand soldat avec le décès du général Jean-Louis Georgelin. L’un de ses alliés les plus dévoués était la France. Emmanuel Macron a répondu sur le réseau X (ex-Twitter) avec “Et Notre Dame, le cerveau de sa renaissance”.
Dans un long entretien accordé au Journal du Grand Paris dès le début de l’été, le président de l’établissement public Reconstruire Notre-Dame de Paris, fondé pour permettre cette restauration, est revenu sur ce qui aura été sa mission ultime.
La mort du général Georgelin est la perte d’un grand soldat pour le pays, d’un travailleur public dévoué pour l’État et de la personne responsable de la restauration de la beauté de Notre Dame de Paris pierre par pierre pendant quatre ans. Concrètement, pour aider la France à retrouver l’héritage de ses pères fondateurs.
Sa mystérieuse disparition dans les montagnes a laissé une impression durable sur ceux qui l’ont connu. De 2006 à 2010, il a été chef d’état-major privé du président Jacques Chirac puis chef d’état-major des armées, étendant le rôle du chef d’état-major à de nouveaux sommets et assurant son commandement des opérations extérieures de la France, notamment en Côte d’ l’Ivoire, l’Afghanistan, les Balkans et le Liban, afin de maintenir la stabilité internationale et de protéger les valeurs de la France. Il a accepté le poste de grand chancelier, la plus haute distinction honorifique de la Légion d’honneur.
Il a laissé une impression durable en tant qu’homme de devoir partout où il est allé, vénéré de tous pour son engagement inébranlable à faire ce qui est juste, indépendamment de son gain personnel. Des générations d’officiers, en particulier les Saint-Cyriens qu’il a promus (les “cadets de la France libre”), se souviennent encore de sa vigueur, de son tempérament et de sa voix tonitruante, où retentissait un profond sens du pays qu’il savait transmettre. pour eux.
Il était un participant actif. Malgré son apparence intimidante, cette société était étonnamment sensible et raffinée. Sa maîtrise de ses émotions n’a pas suffi à les empêcher de jaillir alors que les voûtes du transept de Notre-Dame ont été posées l’hiver dernier. Au lendemain de l’incendie d’avril 2019, il se voit confier la tâche de reconstruire l’édifice et s’y plonge avec son zèle habituel, insensible à l’immensité du chantier (42 000 m² de voûte et de murs à restaurer, 1 200 chênes en ardoise pour le nouveau cadre et un échéancier très court).
Il a mis tout son être à faire revivre la région à son ancienne gloire en tant que destination d’une importance spirituelle et historique sans précédent. Pour ses convictions d’homme et son amour de la France, l’importance de restaurer la flèche emblématique de Notre-Dame a été multipliée par trois.
“Ignorer l’avenir qui hérite toujours sera puni dans le temps si vous choisissez de vivre à la surface.”Il a retrouvé des savoir-faire perdus d’époques révolues et mis l’accent sur le savoir-faire de nos petites entreprises pour retravailler le plomb, le bois, la pierre et le verre à la manière des pères fondateurs de la cathédrale.
Le Président et la Première Dame de la République française adressent leurs plus sincères condoléances à ses proches et aux nombreuses personnes qui œuvreront à la reconstruction de Notre-Dame et qu’il a su fédérer et galvaniser.
Bien qu’il soit l’artisan inégalé chargé de redonner à Notre-Dame son ancienne gloire, le général Georgelin ne vivra jamais pour assister à la réinauguration de la cathédrale au peuple français. D’autre part, il sera avec nous lors de sa réouverture le 8 décembre 2024, dans la dette d’obligation émotionnelle que nous ressentirons envers lui, dans l’appréciation que nous aurons pour son travail, dans ce lien autour de principes partagés que la mort ne peut pas casser.