Michel Sardou Juliette Armanet – Et d’ajouter, “L’idole de plusieurs générations, un chanteur au caractère bien rodé qui se prend au sérieux.” Difficile à avaler pour le bon sens !” Le journaliste qui a interviewé le lauréat d’un Grammy musical a confié qu’il avait “rarement vu autant d’insultes, de sexistes quand il s’agit d’Armanet, pour une toute petite phrase sur une chanson que quelqu’un dit de ne pas aimer.”
Si tout le monde participe au débat du compte à goutte, il faudra du temps pour que la polémique s’apaise. Juliette Armanet, la soprano française qui a donné la note “immonde” aux lacs du Connemara de Michel Sardou, a ramené dans le mettre en lumière le travail du chanteur d’extrême droite. Mais en réalité, cette personne existe-t-elle vraiment ?
Selon Juliette Armanet, le hit de Michel Sardou en 1981, Les Lacs du Connemara (qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires), serait une “chanson immortelle” car c’est “le bon” et “tout va bien”. On adore écouter Juliette, la jeune prodige de la chanson française. Elle s’est attaquée à une icône de la culture populaire et a obtenu ce qu’elle voulait : de la publicité sur la virulente rhétorique de droite qui déchire notre société.
C’est déroutant qu’ils utilisent le mot “immonde” pour décrire un livre dont le seul but est de divertir. Comment classeriez-vous la rhétorique de Poutine dans ce cas ? Oui, chère Juliette, rien n’a de sens dans ta tirade, d’autant plus que Sardou a écrit des pamphlets plus équilibrés comme “Je suis pour” (en faveur sous peine de mort) et “Le France sur la faillite de notre paquebot légendaire” (sombre avec patriotisme).
Le roman Les Lacs du Connemara, que l’auteur a co-écrit avec Pierre Delano et Jacques Revaux (pour la musique), se déroule en Irlande catholique et se lit comme ce qu’auraient pu écrire Liam O’Flaherty ou Julien Green.
Aujourd’hui couramment jouée lors des mariages, c’est une composition vivante qui se démarque des autres œuvres de Sardou. Et le romancier lauréat du prix Goncourt 2018 Nicolas Mathieu, qu’on peut difficilement accuser d’être réactionnaire, en a fait le titre emblématique de son troisième roman, Connemara. Ne touchez pas à Mimi !
Il a été annoncé
Le 5 août, le média en ligne de la RTBF, Tiptik, a publié un clip d’interview dans lequel un auditeur a déclaré que l’interprète des “Derniers jours du disco” devrait répondre à la déclaration : “une vraie bonne soirée se termine par Les Lacs du Connemara”. Sans s’arrêter, la jeune femme s’est exclamée : “Ah non, pour moi c’est une sirène d’alarme !”
L’animateur est intrigué et lui demande quelles sont les trois chansons qui lui feraient quitter une soirée. Trois fois plus, “Les Lacs du Connemara”, elle a pesé sans hésiter. Le caractère scout, cultuel, universel de la musique. Tu as totalement raison. “Ça ne marche pas” (Rien ne va). Entendez-vous « Brûler le feu » de Juliette Armanet ? Elle vient de mettre le feu à l’endroit.
Ses déclarations ont suscité de nombreuses discussions sur les réseaux sociaux. Après avoir entendu “Les Lacs du Connemara” de Michel Sardou, une compositrice et interprète française nommée Juliette Armanet a eu des mots durs à dire sur la chanson lors d’une interview du samedi 5 août avec le média belge Tipik, qui fait partie de la RTBF.
Juliette Armanet s’est fait poser trois questions sur les titres qui la feraient quitter une soirée pour la rubrique “Opinion impopulaire” du média. Le chanteur français a répondu : “Trois fois Les Lacs du Connemara.” L’artiste, qui s’est produit sur Dernière journée du disque et Brûler le feu, a parlé d’une chanson qui les “dégoûte”, avec un refrain “scout, sectaire”, et une musique “immortelle”. Ajouter la phrase “de droite, rien ne va” au titre du single à succès de Michel Sardou de 1981 montre qu’elle a peu de respect pour le succès potentiel de la chanson.
“Une séquence drôle et légère”, insiste l’animateur.
Après avoir vu la polémique dégénérer, l’animateur de Tipik, Romain Kuntz, qui avait initialement interrogé Juliette Armanet, a proposé une explication quelques jours plus tard. Lors de sa discussion avec le musicien, il a décrit “une séquence drôle et légère” sur Twitter.
Il précise ensuite, “Juliette Armanet n’a pas pris en grippe, sans raison, Sardou et son tube”, renvoyant au contexte antérieur de ses propos. Elle a répondu à ma demande sans détour. Ce qui est certain, c’est que l’animateur Tipik n’a jamais vu autant d’insultes misogynes adressées à Armanet sur une seule ligne d’une chanson que quelqu’un prétendait ne pas aimer. C’est fantastique ; “c’est terrifiant.”
Jacques Revaux, compositeur des “Lacs du Connemara”, a répondu à la polémique dans un entretien accordé à BFMTV mercredi. Il soupira, “Jamais je ne suis tombé sur une personne aussi immonde”, rappelant les propos “infectés” de Juliette Armanet.
Je ne sais pas pour qui elle se prend. Elle a de bonnes chansons et sait très bien chanter, mais il a rétorqué : “Elle ferait mieux si elle se mentait.” Le compositeur a également déclaré que la citation de Juliette Armanet était “indigne d’un artiste”, malgré le fait qu’il n’avait pas vu l’intégralité de l’interview de la chanteuse.
Une chanson “qui me dégoûte” à cause de son ton “scout, sectaire” et du fait que “la musique est omniprésente” et “juste sur l’argent”, comme diraient les Français. Mais qui vise exactement la chanteuse Juliette Armanet dans une interview qu’elle a accordée il y a quelques jours au média belge Tipik, propriété de la RTBF (Radio-télévision belge de la Communauté française) ?
Interrogée par une jeune animatrice qui ne semblait pas vraiment intéressée à la reconnaître, elle a répondu : “Trois fois Les Lacs du Connemara”. Provoquer une polémique tout au long du mois d’août sur les réseaux sociaux.
La chanson “Triple Jeopardy”, composée par Jacques Revaux, a été écrite par Michel Sardou, le chanteur, et Pierre Delano (1918-2006), écrivain et satiriste. Succès massif pour Sardou en 1981 ; un article du Monde Lorraine de Foucher rappelait comment la chanson “Les Lacs du Connemara” était devenue un standard fédérateur des fêtes de mariage et de la fin des soirées arrosées dans les universités d’élite.
Sardou a raconté à plusieurs reprises l’histoire d’origine de la chanson. Revaux entend un son sur un synthétiseur qui lui rappelle une cornemuse, ce qui l’amène à réfléchir sur l’Ecosse ; il demande ensuite à Delano de l’aider à trouver un texte approprié. Comme aucun d’eux ne connaît le pays, Delano — Sardou mentionne parfois Revaux — part en quête d’informations et tombe sur une brochure de voyage sur.
Ainsi, aucun des deux auteurs n’a jamais mis les pieds en Irlande ni même en Ecosse voisine ; au lieu de cela, ils se dirigent vers l’île de l’Atlantique Nord et du Connemara. Dans la brochure, l’auteur fait allusion au conflit entre les deux Irlandes avec des répliques comme “Là-bas, D’autres références incluent les villes de Limerick, Tipperary, Ballyconneely et Galway.
La pièce dure six minutes et présente les arrangements de Roger Loubet pour les cordes, les vents et le chœur du London Symphony Orchestra, lui donnant un rythme martial et mettant en valeur la vaste gamme vocale de Sardou. Sheila a pris parti dans la polémique entre Juliette Armanet et Michel Sardou. La chanteuse a clairement indiqué sa position sur la question dans une histoire Instagram publiée le 15 août.
La polémique ne s’est pas apaisée malgré le passage du temps. Certains artistes prennent déjà position. Le 12 août, la chanteuse Juliette Armanet a été emportée par le classique culte “Les Lacs du Connemara” de Michel Sardou. Cette chanson est fréquemment jouée en fin de soirée, lors de fêtes et de mariages, et est connue par cœur de nombreuses personnes. Le chanteur de « Le Dernier Jour du disco » a déclaré dans une interview au média belge Tipik :
La chanteuse de 39 ans a été largement critiquée depuis ces propos et les premières réactions, notamment sur les réseaux sociaux, mais elle a également reçu le soutien de l’auteur et prix Goncourt 2018 Nicolas Mathieu.
Concrètement, Isabelle Balkany a été piquée par un tweet cinglant du temps où X s’appelait encore Twitter. Cette fois, c’est la chanteuse Sheila qui fait des vagues sur Instagram. L’icône indélébile de l’ère yéyé a partagé une vidéo qu’elle a elle-même créée intitulée “Les Lacs du Connemara” dans une story Instagram le 15 août. En matière de controverse, Sheila ne joue à aucun jeu.