Affaire Enzo – Le meurtrier de mon enfant est actuellement derrière les barreaux, mais son éducation prendra beaucoup de temps. Sophie Goupil déplore dans son interview, “Il y a beaucoup de bonnes chances qu’il ressorte avant son jugement.” Un nouveau point de vue qui laisse de marbre la matriarche familiale. Penser qu’il puisse sortir avant son jugement m’est insupportable.
C’est incompréhensible qu’il puisse continuer à voir ses proches et à socialiser avec ses copains pendant qu’il se retire de ma vie. Cela n’a aucun sens », répète la mère, énumérant les preuves contre le jeune détenu. Lorsque le cœur est la cible, la mort est une possibilité réelle. Elle poursuit : « Lorsque vous planez avec un couteau, vous savez que vous êtes va l’utiliser.
Sophie Goupil, dévastée par la perte de son fils, veut désormais médiatiser le meurtre dans l’espoir qu’une loi sur la détention des mineurs soit étudiée. Ces derniers jours, environ 27 000 personnes ont signé une pétition adressée au gardien de Sceaux Éric Dupont-Moretti. en toute indifférence, donne une interview déchirante au Figaro, déplorant l’état de la justice des mineurs en France. Il m’est inconcevable qu’il puisse s’échapper avant son jugement.
Elle dit ne pas comprendre comment il peut “continuer à voir sa famille, ses amis, à faire la fête et à vivre” après avoir tué son fils. Car si le suspect de 15 ans était interrogé et détenu temporairement, il pourrait commencer immédiatement à rédiger une demande de libération.
Le Code pénal des mineurs, ou « Code pénal », est très clair. La détention prolongée pendant une enquête et un éventuel procès doit rester une mesure exceptionnelle. Le tueur présumé d’Enzo est un mineur (âgé de 13 à 16 ans), et il n’y a qu’un petit nombre de circonstances dans lesquelles la loi autoriserait son incarcération temporaire.
C’est-à-dire s’il viole les termes de son contrôle judiciaire ou s’il est soupçonné d’activités criminelles. Cependant, la loi précise que « si le mineur est soupçonné d’un crime, il peut être emprisonné temporairement pendant le cours de l’instruction pour une durée de six mois,
Sachant que le délai moyen de résolution d’une affaire après l’émission d’une instruction est de trois ans et demi augmente la probabilité que le suspect du meurtre d’Enzo soit libéré avant son procès. À ce moment, le suspect mineur peut demander au juge sa libération.
L’injustice faite à la famille d’Enzo est choquante. La mère de l’adolescente lance un appel à l’aide sur les réseaux sociaux en disant : “J’appelle à l’aide pour que l’État puisse changer sa vision de la justice.” Dans le respect des familles des victimes, veuillez accélérer le processus judiciaire. S’il vous plaît, supplie-t-elle, ne laissez pas un meurtrier en liberté tant qu’il n’a pas été jugé.
Un sentiment d’isolement
Cette vision d’une justice clémente, voire laxiste, à l’égard des mineurs délinquants masque une philosophie plus pédagogique que punitive. Le résultat final est que la punition ne semble souvent pas adaptée au crime. Ma fille de 12 ans a été agressée par un garçon de 15 ans. Un père de famille au micro de RMC a récemment reçu une “lettre d’excuse” (il n’avait qu’à le faire).
“Je suis une mère frustrée. Il n’y a pas lieu de se venger, mais j’espère que justice sera rendue”, confie Sophie, la mère d’Enzo. Le meurtre de son fils de 15 ans par un autre mineur du même âge s’est produit samedi 22 dans la petite ville de La Haye-Malherbe dans la région française de l’Eurotie.
Aujourd’hui, Enzo, un apprenti maçon, a un jour de congé et se rend au stade communautaire pour traîner avec ses copains. Un « regard mauvais » est échangé entre deux jeunes qui ne font pas partie du groupe. « Pourquoi nous regardes-tu de côté ? sur eux. Une agitation éclate. Il les a mis par terre, mais un des gosses a planté mon fils pour qu’il soit celui qui le dise, comme le raconte Sophie. Enzo prend deux entailles avec le couteau, le premier au ventre et le second, fatalement, à la poitrine.
Enzo, 15 ans, a été assassiné à La Haye-Malherbe, en France, le 22 juillet, avec deux coups de couteau “pour un simple regard”. Le désintérêt de l’Etat pour cette affaire est devenu évident pour les villageois 10 jours après le drame. Le meurtre d’Enzo, 15 ans, “pour un simple regard”, le 22 juillet dernier, a profondément troublé de nombreuses personnes. Des habitants de Haye-Malherbe, toujours énervés, ont pris la parole devant un micro de CNEWS.
Un jeune a confié qu'”il n’y a jamais eu de problème” (ou “jamais eu de raison de se sentir en danger”) dans cette ville. La plupart des résidents rapportent que le quartier est paisible et calme et que les actes de violence comme ceux décrits ci-dessus sont assez rares.
Un témoin oculaire, Camille, l’amie d’Enzo, a décrit la scène comme suit : “Je marchais vers lui, et il m’a regardé en tournant la tête, et il a dit : La fille dit : « Il est mort dans mes bras, mais je n’arrive pas à le croire.
Ça fait trop longtemps. Nous aurions pu avoir une discussion beaucoup plus approfondie si cela avait eu lieu dans une grande métropole. Maman aurait voulu une sorte d’aide de l’État, même si ce n’était qu’un coup de téléphone, et je le sais.
Le 22 juillet de cette année, un jeune de 15 ans nommé Enzo a été mortellement poignardé par un autre jeune homme du même âge dans la ville de La Haye-Malherbe dans la région française de l’Eure. Un drame qui a profondément ébranlé la communauté normande. La mère du garçon exprime son indignation contre les médias et la politique dans le numéro d’aujourd’hui du Figaro (daté du 30 juillet).
L’angoisse d’une mère. Sophie Goupil, dont le fils Enzo P. a été tué à La Haye-Malherbe (Eure) le 22 juillet à l’âge de 15 ans, a envahi les pages du journal dimanche 30 juillet pour tenter d’obtenir justice pour lui. L’adolescent a été attaqué au hasard à la poitrine et à la hanche par un autre jeune homme du même âge. Je suis une mère frustrée. Il n’y a pas besoin de vengeance, mais j’espère que justice sera faite”, a déclaré sa mère au journal, déplorant le manque d’intérêt des élites politiques et médiatiques face au meurtre de son fils.
La France a été dévastée. Pourquoi n’avons-nous pas de conversation sur mon fils ? Parce que sa ville natale est beaucoup plus petite que n’importe quelle ville des États-Unis – seulement 1 400 habitants. Parce que nous avons maintenu une atmosphère d’estime mutuelle, de calme et de sérénité ? Plus tard, Sophie Goupil s’est interrogée :
“Pourquoi notre chef de l’Etat ne vient-il pas nous rendre hommage ? “Quelqu’un a tué mon bébé. J’ai tendance à rester seule, mais cette fois, je ne peux tout simplement pas me taire. Il y a un problème sérieux lorsque des enfants agissent de cette façon à 15 ans. La mère d’Enzo a insisté pour que des leçons soient tirées de son histoire, qui a été publié dans Le Figaro.
Les amis et la famille d’Enzo se sentent “delaissés”.
Interviewé par CNews dix jours après le drame, Serge Marais, le maire de la commune, s’est fait l’écho des propos de Sophie Goupil. Il est juste de dire qu’on nous a fait attendre. Nous aurions pu avoir une discussion beaucoup plus approfondie si cela avait eu lieu dans une grande ville.
Il a dit: “Je sais que maman aurait voulu un soutien de l’État, même si ce n’était qu’un coup de téléphone.” Le jour du meurtre d’Enzo, l’apprenti maçon retrouvait ses amis dans le stade communautaire lorsque deux autres adolescents sont arrivés et ont gâché l’ambiance.
« Pourquoi nous regardes-tu de côté ? D’après ce que ses amis ont dit plus tard, Enzo a dit: “Nous ne nous connaissons pas.” Ensuite, le chaos aurait éclaté. Mon fils n’était pas une mauvaise personne, mais il ne s’est jamais laissé aller non plus. Il les a posés par terre, mais un des gosses a planté mon fils pour avoir le dernier mot, comme l’écrit Sophie dans son journal.
Comme s’il “se séparait”, Enzo court environ 150 mètres en direction d’une caserne de pompiers après avoir reçu ces deux coups à la tête. Il a chuchoté : « Je ne peux pas y aller ; il y a maman, sœur et mon petit ami », alors qu’il s’effondrait au sol et rendait son dernier soupir dans les bras d’un ami.