Antonin Chaussoy Parents

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Antonin Chaussoy Parents – TéléObs. – Une disparition mystérieuse, une file de coupables possibles, un jeune observateur qui saisit tout, et une campagne de propagande canine… A son crédit, “Les Hautes Herbes” n’hésite pas à expérimenter un nombre sacro-saint de traditions polaires afin de préserver l’essence sensuelle de vos films.

Nom : Jérôme Bonnell Mon but premier en créant cette série était de mettre en lumière la sagesse presque irrationnelle des enfants. Quand Jules observe les adultes, il ne dit rien mais ressent tout à la fois. Dans l’ensemble, il comprend plus et mieux que quiconque.

Grâce à lui, j’ai essayé de revivre l’excitation que je ressentais quand j’étais enfant en lisant les mystères d’Agatha Christie pendant l’été et en n’abandonnant pas jusqu’à ce que je découvre qui était le meurtrier. J’ai fait une émission qui aurait pu s’adresser moi-même à un enfant de 10 ans. Même si je ne le recommanderais pas forcément à un jeune public en général.

Cette mini-série sur Arte met en scène Jérôme Bonnell, le réalisateur acclamé de “A trois sur y va” et “Chignon d’Olga”, dans trois épisodes courts mais convaincants. Entretien. Critique Le cinéaste Jérôme Bonnell offre sa première mini-série pour la télévision à Arte le 6 janvier à 20h55 GMT avec Les Hautes Herbes.

Trois histoires qui oscillent entre noir rural et suspense psychologique. Mini-série Les hautes herbes de Jérôme Bonnell, avec Emmanuelle Devos, Louise Chevillotte, Antonin Chaussoy, Jonathan Couzinié et India Hair, en avant-première sur ARTE le 6 janvier. La série d’essais critiques Bulles de Culture.

Synopsis:

Un été en Touraine. Jules (Antonin Chaussoy), 10 ans, est hébergé chez Lucille (Louise Chevillotte) et Glenn (Jonathan Couzinié) pendant que sa mère Marion (Levavasseur) se remet de blessures subies dans un accident de voiture.

Il s’agit de la première série télévisée de Jérôme Bonnell (créateur et réalisateur de la série). En fait, le réalisateur avait initialement prévu de faire un long métrage à partir du matériel, mais un financement insuffisant l’a forcé à adapter le scénario en une série télévisée à la place. La chaîne franco-allemande ARTE, soucieuse d’attirer les cinéastes vers la télévision, l’a aidé à percer dans le genre des séries, où il a pu imaginer “un thriller souterrain qui est un alibi pour raconter les histoires de liens entre les personnages”.

Dans ce « polar sans flic car les flics sont des anciens flics ou garde-champêtres », comme Jérôme Bonnell définit sa série, Les hautes herbes débute comme un journal de la vie familiale et rurale écrit par un jeune garçon (Antonin Chaussoy) d’après sa mère ( Marion Levavasseur) est hospitalisée et tombe dans le coma suite à un grave accident.

Ensuite, la série bascule peu à peu dans le genre thriller alors qu’une traductrice insistante (Emmanuelle Devos) tente de convaincre un vigile (India Hair), qui connaît à peine le jeune homme (Raphael Acloque, vu dans 24 : Héritage et Engrenages), du mystérieux circonstances entourant sa disparition.

Au centre, Jérôme Bonnell prend son temps pour étoffer chacun de ses personnages à travers mensonges, confidences, gaffes, crises de couple, relations parent-enfant tendues, rumeurs circulant à leur sujet dans se déroule sur fond de conflits sociétaux, entre fermeture imminente d’usine et difficultés du monde agricole.

Nos pensées?

Pour sa première série télévisée, Jérôme Bonnell propose Les hautes herbes, un thriller vu à travers la perception confuse d’un monde adulte où la violence est routinière. Solidement coulé, il se déplace à un rythme lent, mais les pièces individuelles s’emboîtent magnifiquement, aboutissant à un point culminant tendu et complexe.

Un jeune homme disparaît dans un village pittoresque de Touraine pendant l’été. Un saisonnier nommé Mounir. Une seule habitante, Eve (Emmanuelle Devos), qui ne l’a rencontrée qu’une seule fois mais qui a été choquée et inquiète de sa disparition soudaine, semble se souvenir de l’incident. Au même moment, un jeune garçon dont la mère est dans le coma suite à un accident trouve refuge chez un jeune couple dont la femme n’est autre qu’Eve elle-même.

Triste et calme, le petit Jules (un Antonin Chaussoy attendrissant) trouvera réconfort dans les bras de la douce et tendre Lucille (Louise Chevillotte) et d’un camarade de jeu en Glenn, son mari (Jonathan Couzinié), mais comme il est aussi curieux et observateur, il dévoilera progressivement les secrets cachés dans les vieilles maisons, les fermes et les hautes herbes.

https://youtu.be/KlxQXp7EapM
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Emmanuelle Devos, une mère forte mais aussi animée par des convictions personnelles, se bat à ses côtés pour débarrasser le village de l’étrange torpeur. Un meurtrier qu’elle impute, non sans raison, à l’inaction de la police après une autre disparition très médiatisée – cette fois du patron syndical vénéré d’une usine sur le point de fermer.

La colère déborde dans cette ville rurale alors que les habitants vendent leurs terres pour joindre les deux bouts et se rendre dans les usines voisines. Eve sera cependant aidée à percer le mystère qui, pressant sur ce dernier, menace sa fille par un personnage chouette incarné par India Hair (« Camille redouble », « Rester vertical »). Une jolie équipe de détectives féminins.

Suspense bien mené

Jérôme Bonnell est connu pour ses films intimes et sincères comme “Les Yeux clairs”, “Le Temps de l’aventure” et “Chère Léa”, donc le virage inattendu de sa première mini-série vers le genre thriller a été une agréable surprise. Un thriller tranché où l’émotion prime sur le mystère. Selon Jérôme Bonnell, un alibi “donne paradoxalement la possibilité d’aller plus loin dans l’exploration de l’intime”.

Mais la tension est gérée de manière experte, les fausses pistes sont nombreuses et le malaise croissant de Jules est alimenté par une série de fils d’intrigue habituellement entrelacés qui conduisent à un paroxysme choquant de violence dont il est obligé de témoigner directement. Un mystère de meurtre sophistiqué ou une fable terrifiante écrite à hauteur d’enfant, loin du polaris noir avec ses tueurs en série.

Comment se positionner au milieu de l’incertitude économique et politique ? Le défi consiste à trouver comment tirer le meilleur parti des opportunités d’innovation dans tous les secteurs. A travers nos décryptages, enquêtes, portraits, parutions dans la presse internationale, et éditoriaux, nous aidons chaque jour nos abonnés à donner du sens à un monde complexe.

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Une sombre saga familiale française, une histoire d’amour américaine innovante, le portrait d’une femme vivant dans les plaines du Midwest et un mystère marin en première cette saison. Cela aurait été bien si Euphoria ou Space Movie (The Boba Fett Novel) avaient une deuxième saison. A suivre dans le futur.

“Les Hautes Herbes” de Jérôme Bonnell est un sombre conte d’été.

Pour raconter l’histoire d’un meurtre dans une petite ville de Touraine, le réalisateur Jérôme Bonnell place la caméra à hauteur d’enfant et convoque en secret les fantômes du Grand Chemin et de L’Effrontée. Jules est laissé entre les mains expertes d’un jeune couple tandis que sa mère se remet d’un grave accident de voiture.

Lucile, journaliste, rapporte la fermeture d’une usine qui a fourni la nourriture pour les manifestations locales des “gilets jaunes”. Glenn, son mari dévoué, a quitté la police après la mort de son père et passe son temps à s’occuper de la maison familiale. La disparition d’un saisonnier, sur lequel personne ne semblait hésiter jusqu’à ce que la mère de Lucile, Eve, presse les autorités d’ouvrir une enquête, fait basculer un équilibre déjà précaire en faveur de cette famille éphémère.

Sans jamais faire passer le défi de l’histoire avant tout, Jérôme Bonnell met en scène un conte d’été qui se double d’un thriller minimaliste grâce à une attention particulière portée à la lumière, à la texture de la peau et à l’interaction des acteurs.

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