Salim Kechiouche Et Sa Compagne – Ce mercredi à 21h10 sur France 2, le film télévisé à suspense “Constance aux enfers”, mettant en scène Miou Miou (72 ans) et Salim Kechiouche (43 ans), sera diffusé. Le drame policier inédit “Constance dans les abysses” est basé sur le roman éponyme de Jean-Pierre Ferrière, qui avait déjà été adapté en long métrage sorti en 1964. Le pitch : un jeune homme tente de persuader son voisin de palier de l’aider à cacher le corps de sa petite amie décédée dans un tragique accident dans leur appartement.
Salim Kechiouche, aviez-vous lu le roman de Jean-Pierre Ferrière avant le tournage ?
Non, pour que notre interprétation ne soit pas contrainte par la personnalité des personnages du livre. Nous n’étions pas censés le lire, selon les conseils de Gael Morel en tant que réalisateur du film. Avoir une connaissance préalable de Gael m’a aidé à décider d’assumer le rôle.
Quand j’avais 15 ans, il m’a donné ma première opportunité de faire du cinéma. Quant à la qualité des rôles qu’il m’a proposés, j’ai toujours eu confiance en lui. Ce téléfilm nous a donné une excellente occasion de nous reconnecter.
Comment s’est passée votre rencontre avec Miou Miou ?
C’est excellent. Connaissant son impressionnante carrière, ce fut un privilège de lui présenter la réplique. Ce comédien, qui a travaillé avec des acteurs et des réalisateurs de premier plan, me semble incroyablement simple.
C’est une personne sérieuse et consciencieuse qui peut aussi vous faire craquer avec son esprit. Constance est une femme d’âge moyen qui développe des sentiments pour Amine. Que pensez-vous des relations où la femme est nettement plus âgée que l’homme ?
Cela ne me dérange pas parce que j’ai déjà été dans une situation similaire, mais avec un écart d’âge plus petit. Toute personne, jeune ou âgée, homme ou femme, est un jeu juste pour tomber amoureux.
Puisqu’on est attiré par un autre être humain en fonction de son âme et non de son état civil, je ne correspond à aucun archétype romantique particulier. Il est encourageant de voir que des personnes de tous âges et de tous sexes peuvent avoir un désir sexuel et mener une vie sexuelle épanouie. Cette œuvre de fiction présente avec audace cette réalité.
Vous êtes un ancien champion de boxe. Pourquoi avez-vous choisi la comédie au lieu de la boxe ? En fait, j’ai commencé à faire ces choses à peu près au même moment. Au départ, j’avais un fort intérêt pour le sport et la boxe. Je voulais gagner ma vie sur le ring, mais après avoir réalisé à quel point les coups à la tête pouvaient être dangereux, j’ai plutôt changé d’avis sur une carrière dans les arts de la scène.
En fait, jouer m’a donné la même montée d’adrénaline que la boxe. J’aime énormément la boxe, mais elle semble avoir un penchant pour produire des résultats tragiques, comme en témoignent les carrières de grands champions comme Mohammed Ali.
Pensez-vous qu’il y a plus d’acteurs d’horizons différents dans les médias aujourd’hui ?
Oui. Il y a une amélioration notable de la qualité des pièces moulées. Mais la vraie colle sera posée lorsque des personnes de tous horizons se réuniront pour faire un film qui reflète leurs propres perspectives uniques. Agir, c’est servir une histoire, et pour en sortir, il faut savoir raconter la sienne.
Salim Kechiouche est à ses côtés dans ce drame romantique. Qui est cet humoriste d’origine algérienne de 43 ans ? Le 18 octobre 2022, RTL diffusait la triste nouvelle du décès de Jean Teulé. L’ami de Miou-Miou, âgé de 69 ans, est mort d’une intoxication alimentaire dans les bras de son compagnon. Miou-Miou a été vu à la télévision pour la première fois depuis la mort de son ami proche, et il rayonnait. L’actrice était sur Vivement Dimanche pour évoquer son rôle de protagoniste du téléfilm Constance aux enfers.
L’actrice a déclaré à Michel Drucker que le court métrage était “une comédie policière assez humoristique avec une intrigue très aigre et de nombreux rebondissements inattendus”. L’humoriste de 72 ans incarne Constance Brunet, une femme sans beaucoup d’amis qui tient un magasin d’antiquités.
Lorsque sa voisine Kimmy meurt dans un accident et qu’elle finit par être menacée par un professeur de chant, son monde est bouleversé. L’ensemble de Gal Morel est assez diversifié, couvrant des genres allant du drame policier à la comédie romantique. On y retrouve Salim Kechiouche, Aurore Clément, Léonid Glushchenko et Jérôme Deschamps. Mais qui est Salim Kechiouche et quel rôle joue-t-il aux côtés de Miou-Miou ?
De la scène au petit écran
Salim Kechiouche, acteur d’origine algérienne, n’a que 15 ans lorsque le réalisateur Gael Morel le découvre et le met sur la voie rapide de la célébrité. Au départ, il trouve le succès dans les sports de combat, se hissant au rang de champion de France de kickboxing en 1998 et vice-champion de boxe thaï en 1999 et 2002. Impressionnant. En attendant, il continue de jouer pour Gal, son fidèle réalisateur, à l’affiche des téléfilms Premières neiges (1999), Le Clan (2004) et Après lui (2005).
En 2002, il est diplômé de l’école de théâtre La Scène sur Saône. Très rapidement, il s’affirme dans le monde du cinéma avec des réalisateurs de renom tels que François Ozon et David O. Ohelhoffen. En plus de son travail au théâtre et au cinéma, il débute également une carrière à la télévision.
Il a joué plusieurs rôles dans de grands films, dont le rôle principal dans La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche. Sa dernière apparition au cinéma sera dans le premier long métrage de Fara Sene, Etre. On a hâte de le voir sur France 2 ce soir.
Six ans après avoir remporté la Palme d’or et affronté la polémique autour de “La vie d’Adèle”, le réalisateur français Abdellatif Kechiche a secoué jeudi le Festival de Cannes avec “Mektoub My Love : Intermezzo”, une expérience extrême de 3h28 jusqu’à l’overdose, dont la majeure partie se déroule dans une discothèque fermée.
Cette image, qui a été précédée d’une odeur sulfureuse, comporte, comme on peut s’y attendre dans un film de compétition officielle, un certain nombre de surprises et de provocations, dont une longue scène de cunilingus de 13 minutes.
Plusieurs personnes ont quitté le théâtre lors de la projection officielle de jeudi soir. Il n’y a aucun moyen de sortir de celui-ci; c’est un film pornographique. Pas étonnant qu’un réalisateur qui a fait sensation avec une scène de sexe de huit minutes dans “La Vie d’Adèle” et une autre torride au début de.
Suite à l’hommage à vouloir de près de trois heures créé à la Biennale de Venise 2017, « Intermezzo » met en scène les mêmes personnages principaux, un groupe de jeunes à Sète.
Alors que le premier film variait entre différents lieux et périodes (y compris une longue scène nocturne), le second se déroule presque entièrement dans un seul cadre : une pièce fermée à clé la nuit.
Et si le premier épisode a suscité quelques discussions sur la façon de représenter les personnages féminins, la tendance revient ici en force, avec un accent particulier sur les fesses des personnages. En conséquence, il existe d’innombrables images de pole dance choquantes avec des jeunes femmes dansant dans des hauts étriqués et des jupes courtes.
“Mektoub My Love: Intermezzo” s’avère être une expérience cinématographique passionnante, mettant en boucle les mêmes visuels de danse avec de la musique de boîte de nuit jusqu’à ce qu’ils hypnotisent presque le spectateur et l’endorment.
Vous y verrez tout le monde, du timide Amin (Shan Boumedine), aspirant photographe et scénariste qui aime regarder les femmes, à la belle Ophélie (Ophélie Bau), qui n’arrive pas à se décider entre l’homme qu’elle doit épouser et son petit ami Tony (Salim Kechiouche), alors même que le jour de son mariage approche à grands pas, en passant par Camélia (Hafsia Herzi), une vieille amie de vacances.
Le film s’ouvre sur une journée ensoleillée sur l’une des plages de Sète. Les garçons emmènent la nouvelle venue Marie, une adolescente parisienne, sous la douche avec eux et lui proposent une soirée en ville. Les filles nagent et discutent. L’action restante se déroulera dans un placard, où les jeunes parleront, se toucheront, s’embrasseront et danseront vigoureusement.
La presse française avait enflammé “Mektoub my Love: canto uno” dès sa sortie en salles, promettant une large sortie du film mettant en vedette presque tous les nouveaux venus aux côtés de comédiens établis comme Hafsia Herzi et Salim Kechiouche. Dans cette suite, ils continuent d’impressionner.
Après avoir remporté la Palme d’or en 2013 pour “La Vie d’Adèle” et ses actrices, Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, et suscité la polémique sur les conditions de production du film, la présence du film en compétition marque le retour du réalisateur de 58 ans sur la Croisette.