Bastion Social Marseille Colomban – Environ une heure et demie après la fin du jeûne du Ramadan un samedi matin, Houda et Tahir faisaient le tour des rues animées du centre-ville à la recherche d’une place de parking. C’est une vraie gardienne. Arrivés sur les lieux d’un groupe d’une quinzaine d’adolescents qui s’étaient en partie enfoncés sur le trottoir, ils ont découvert que le rétroviseur de leur véhicule avait été brisé.
Confronté à ce qu’il considère comme une insulte, Tahir réagit violemment. Peu de temps après, la paire s’est arrêtée à un carrefour et peut voir la foule se rapprocher de la direction opposée. Les deux Marseillais et les deux Lyonnais s’étaient déplacés pour participer à une manifestation organisée par le Bastion social, une petite organisation d’extrême droite fondée à Lyon il y a un an à l’instar du mouvement néofasciste italien Casapound.
Ces messieurs nient avoir commis le moindre acte de violence, bien qu’ils soient influencés par un discours identitaire violemment anti-immigrés et promouvant l’identité nationale plutôt que l’identité ethnique.
Interrogés par la présidente Emmanuelle de Rosa, les personnes qui ont scanné “les Français d’abord” dans un nuage de fumigènes avant les événements se révèlent polies et respectueuses. Leurs explications sont obscures et peu claires ; tout le monde prétend avoir vu ce qui s’est passé, mais personne ne peut déterminer les détails de ce qui s’est passé ou qui était impliqué.
Mais au final, vous vous présentez ensemble, vous participez à des réunions, alors comment est-il concevable que vous ne vous soyez jamais rencontrés auparavant ? s’exclame le président. La bredouille Mayeul Michon du Marais, qui venait de se retrouver « au mauvais endroit au mauvais moment », s’est exclamée : «
Si oui, enfin pas trop ». Colomban Soleil, élève ingénieur à Centrale Marseille, se décrit comme “calme, travailleur et pas vaillant” et dit être le premier communicant au sein de son propre labo de chimie. Je viens m’interposer car il y a confusion.
Le procureur Fabrice Karcenty a sauté directement dans l’aspect politique de l’affaire, mettant en garde contre les “fractures communautaires et religieuses” périlleuses qui traversent la société malgré les dangers évidents posés par les mines exposées. Puis, en réponse au tumulte permanent sur la violence, il évoque l’idée de «coaction», ou la responsabilité conjointe de plusieurs témoins oculaires d’un même événement.
La défense devrait essayer de rendre l’affaire moins grave en minimisant les blessures des victimes et en ignorant le contexte religieux dans lequel les attaques se sont produites. Ils ne chercheront pas de musulmans. L’insulte (à Tahir, ndlr) est ce qui a déclenché tout cela.
Seul Clément Duboy, à son arrivée, est soupçonné d’actes répréhensibles et poursuivi pour rébellion. Un témoin l’a formellement identifiée comme l’agresseur. Il passera un an en prison, dont huit mois à l’isolement, et sera banni de la ville d’Aix pendant trois ans. Le reste du groupe s’est calmé à leur avantage.
Le soir du 8 juillet, à 17h15 dans la petite ville du Haut-Vernet (Alpes-Maritimes), Émile, 2 ans, a disparu. Le garçon s’était échappé des regards attentifs de ses grands-parents alors que de nombreux membres de sa famille étaient présents à la maison.
Voilà huit jours que le petit Émile a disparu de la commune des Alpes-Maritimes du Haut-Vernet. Rien ne s’est passé depuis. Le procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon, a rappelé à de multiples reprises à nos confrères que “nous ne possédons aucun indice, aucune information, aucun élément qui puisse nous aider”.
Selon BFM TV, les parents d’Emile avaient passé un an et demi à La Bouilladisse, commune située à environ 170 kilomètres du Vernet. Le grand-père du garçon travaille comme massothérapeute à cet endroit. Marie, sa fille et mère d’Emile, aimerait suivre ses traces. Le maire de La Bouilladisse, José Morales, raconte à notre confrérie qu’elle est l’aînée de dix enfants qui sont tous scolarisés à la maison. Ils sont décrits comme “discrets et sans histoire” par de nombreux voisins.
Nous ne leur parlons pas vraiment trop souvent. Une de leurs voisines s’est confiée sur la chaîne de communication en cours : « Ne les connaissez que de vue, elles sont très discrètes. Selon Edile, il s’agissait d’une famille “très croyante, très discrète et un peu autonome”. Une famille joyeuse, sans souci, sans problème, aimante et croyante. Thérèse, une retraitée qui habite La Bouilladisse, a déclaré que cela “semble improbable, incroyable”.
Un service commémoratif pour le jeune homme a eu lieu samedi soir dernier. Le père d’Emile s’appelle Colomban. Il a 26 ans et travaille comme ingénieur structure depuis plus de trois ans dans un bureau d’études à Aubagne. Sa ville natale des Yvelines est aussi la maison de ses grands-parents.
Ancien membre de l’Action révolutionnaire française, le jeune homme décrit comme « autoritaire » lors des combats. Il est désormais membre actif du groupuscule d’ultra-droite Bastion Social Marseille, dont La Dépêche révèle avoir reçu une lettre de dissolution en 2019. Cette promesse l’oblige à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence pour des allégations d’atteintes aux personnes d’origine étrangère. Il a été décidé d’y aller doucement.
Aux élections régionales de 2021, le nom de Colomban S. figurait sur une liste de soutien électoral à Eric Zemmour, où il s’est classé quatrième.Purepeople. Les deux parents d’Emilio ont mystérieusement disparu le 8 juillet à Vernet, et la nouvelle a suscité de nombreuses spéculations. Le nouveau numéro de “Paris-Match” est sorti le 19 juillet 2023 et se concentre sur leur personnage. Et les choses n’ont pas toujours été faciles entre les deux hommes.
Depuis la disparition du petit Emile il y a deux ans, personne ne s’est soucié de suivre les jours. Le garçon est inabordable depuis le 8 juillet. Selon Paris-Match, le garçon jouait dans la rue après avoir quitté sa maison alors que son grand-père, Philippe, mettait des piquets et du fil électrique dans le coffre de sa voiture afin qu’il puisse clôturer un champ pour ses chevaux. Une source du magazine sorti le 19 juillet 2023 a déclaré : “Avec le centre de gravité de l’enfant, c’est certain qu’il s’est séparé à la pente.
Le journal s’est intéressé aux divers événements dont tout le monde parle en France, et en particulier à la vie du père et du grand-père d’Emile. Ainsi, on apprend que le patriarche Colomb a fait des études d’ingénieur à Centrale Lyon. Ancien membre du parti Action française, il a passé un temps comme militant au sein de la petite organisation marseillaise Bastion social, organisation d’extrême droite dissoute en 2019 par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Avant d’être libéré faute de preuves en 2018, il avait été déféré devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence pour des allégations d’atteintes à des étrangers. Un ami de Marie a affirmé que Philippe, son père, lui avait dit de “cesser ces bêtises” s’il voulait épouser sa fille. Il semble l’avoir entendu.
L’enquête sur les circonstances entourant la disparition d’Émile, 2 ans, se poursuit. Depuis plus de dix jours, le garçon est inabordable. Les enquêteurs se concentrent actuellement sur les entretiens avec les membres de la famille et les amis. Ensuite, nos amis de Paris Match ont tenté de suivre les parcours des différents membres du clan de la famille. Dans un premier brouillon, ils écrivent : « Les grands-parents maternels et les parents d’Emile habitent la Bouilladisse, à 25 kilomètres d’Aix-en-Provence.
L’ostéopathe familial vit et travaille dans une clinique près de l’église locale. Un lieu saint pour toute la famille, qui accueille fréquemment des spectacles religieux. Tous les membres de l’équipe sont des musiciens talentueux. Mais il évoque à nouveau son “passé politique”. Ancien membre de l’Action française, ce natif des Yvelines a passé du temps comme militant au sein de la petite section marseillaise de l’organisation d’extrême droite dissoute Bastion Social en 2019.
En 2018, il a été déféré devant le tribunal d’Aix-en-Provence pour des allégations d’agressions contre des étrangers, mais il a ensuite été libéré faute de preuves. “Des erreurs de jeunesse”, aurait déclaré un ami proche du couple. De plus, le grand-père maternel d’Emilio semble parfois avoir un comportement agressif.
Houda, sur le banc des parties civiles, tremble comme une feuille à côté de Tahir, qui apparaît impénétrable, presque pétrifié. Encore sous le choc, le jeune couple s’est présenté seul devant ce tribunal étranger, sans avocat ni autre soutien.