A T On Retrouvé Le Petit Emile – Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le procureur de la République Rémy Avon a déclaré : « Le petit Émile n’a pas été retrouvé » après 72 heures de perquisition. Mardi, les autorités ont effectué d’autres recherches dans et autour de la ville de Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, mais leurs efforts n’ont rien donné.
Le procureur a assuré au public que l’enquête se poursuivrait même s’il n’y avait désormais “aucun indice, aucune information, d’aucun élément” qui puisse les aider à donner un sens à la disparition.
Il a souligné que rien n’avait changé depuis dimanche : “nous en sommes au même point qu’avant-hier après la réception des deux témoignages”, a-t-il dit. En effet, deux personnes se sont manifestées pour dire avoir vu le bambin, alors âgé de deux ans et demi, se balader dans le village du Haut-Vernet samedi. Ils seraient les deux dernières personnes à le voir.
Tout ce qui a un potentiel scientifique a été abattu.
Les 30 maisons du hameau ont été perquisitionnées, « 25 personnes ont été entendues, 12 véhicules visités », et 12 hectares de terrain ont été labourés en vain. Selon Remy Avon, même les boîtes de conserve de foin ont été fouillées lors de l’enquête approfondie qui s’est déroulée sur le terrain.
Le procureur garantit que tous les signaux feront l’objet d’investigations, y compris “éventuellement des traces de meth, de textile, de sang, de foulages, des traces diverses et variées qui pourraient être exploitées scientifiquement à l’avenir”.
Maintenant que tout a été rassemblé, il peut être analysé pour voir si des indices utiles peuvent en être glanés, comme l’explique le procureur, il arrivera “peut-être avons-nous sans le savoir récolté un indice” dans les prochains jours ou semaines. Les enquêteurs passent également au peigne fin le bornage téléphonique afin d’identifier d’éventuels témoins qui auraient pu se trouver dans le secteur du hameau au moment de la disparition.
Discussion approfondie mercredi
La recherche du garçon a impliqué 90 officiers de gendarmerie et une douzaine de soldats depuis mardi, le ratissage devant se poursuivre jusqu’à demain. Le nombre d’enquêteurs passera de 15 à 20, et l’unité d’enquête sera désormais qualifiée d’unité “nationale”, lui permettant de s’appuyer sur “des moyens régionaux et nationaux, notamment scientifiques et techniques, pour pouvoir mener à bien toutes enquêtes.”
Le procureur a déclaré avoir reçu 1 200 demandes d’assignation de témoins, et il a fait appel à la “citizenneté” du peuple pour ne pas enliser les enquêteurs avec des détails non pertinents. Il a ensuite donné l’exemple d’un signal qui a conduit au déploiement d’une équipe pour éveiller les soupçons en prenant le contrôle d’un camping-car dans les Alpes.
La famille est “dans l’inquiétude et dans l’attente”, selon le procureur, qui attend toujours les résultats. Et le petit garçon n’a plus beaucoup de temps à vivre. Selon les professionnels de la santé, “le pronostic vital est très très engagé” si l’enfant reste sans eau et sans nourriture plus de 48 heures dans les chaleurs actuelles. Cela est dû au jeune âge et à la constitution fragile de l’enfant. Pour l’instant, on ne peut toujours pas l’approcher directement.
Émile, deux ans et demi, a disparu le 8 juillet à Vernet, une commune de montagne des Alpes de Haute-Provence. Aucun signe du petit garçon n’a été retrouvé à la mi-journée d’un mardi, malgré le déploiement de moyens conséquents et l’activation de centaines de bénévoles. Alors que les enquêtes se sont jusqu’à présent révélées infructueuses, de nouvelles mesures ont été prises par les forces de l’ordre.
Depuis 8 heures ce matin, la gendarmerie a “sanctuarisé” le hameau du Haut-Vernet, où résidaient les grands-parents d’Emile et où il passait ses vacances avant de devenir voyou. Désormais, la ville est “interdite à tous les étrangers”. Le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon a également précisé que des perquisitions ciblées du petit hameau, dites “opérations de ratissage”, ont commencé. Il a poursuivi: “Nous sommes d’heure en heure, à la recherche de la moindre trace [de l’enfant] ou d’un indicateur.”
Mardi, 80 gendarmes de diverses brigades départementales ou de montagne et 10 débroussailleurs de l’armée seront appelés à intervenir. Ils auront un hélicoptère et de nombreuses équipes de cynophiles pour les aider, a indiqué la police.
Les coups de feu ont cessé
Les batues, ou “opérations menées avec un grand nombre de personnes”, ont cessé depuis lundi soir. Rémy Avon a précisé que le dispositif de recherche du bambin, âgé de deux ans et demi, “continue, mais sans l’aide de bénévoles, sans bénévoles”.
Deux jours de recherches et de pilonnages n’ont rien donné dans les environs du hameau du Haut-Vernet, malgré les assurances du maire des Alpes-de-Haute-Provence, Marc Chappuis, qu'”au bout de 48 heures, l’enfant aurait dû se trouver dans ce périmètre.”
Le procureur de la République a souligné qu’il n’existe aucune preuve permettant de caractériser un comportement criminel en relation avec la disparition de l’enfant, qu’il s’agisse d’un meurtre ou d’un enlèvement. Depuis l’ouverture dimanche, les enquêteurs tentent de déterminer ce qui a conduit à la disparition de la personne disparue.
La recherche d’Emile, disparu depuis plus de deux ans, se poursuit, et l’anxiété croissante ne fait que croître. Selon la gendarmerie, les recherches du garçon disparu ont repris à 6 heures du matin le 10 juillet et ont impliqué plusieurs centaines de militaires, un hélicoptère et un chien nommé Saint-Hubert qui dégageait une très forte odeur.
Samedi vers 18 heures, un jeune garçon qui jouait dans l’arrière-cour de la maison de ses grands-parents dans la commune de 125 habitants du Haut-Vernet a disparu dans une zone non bâtie. Tous les domiciles de la commune des Alpes-de-Haute-Provence sont perquisitionnés depuis dimanche, “en concertation avec les habitants”, a appris lundi franceinfo auprès des forces de l’ordre locales.
Cependant, il y a une pièce qui interroge certains : deux témoins disent que l’enfant a quitté “la résidence de ses grands-parents” et a ensuite été vu “dans une rue qui descendait par deux personnes”. Le procureur de la République de Digne-les-Bains Remy Avon l’a dit lors d’une conférence de presse tenue au Vernet dimanche dernier.
Comment expliquer autrement l’inaction des deux “témoins” qui ont vu le petit garçon blond aux yeux marrons, qui portait un haut jaune, un short blanc et des chaussures de marche ? Ici, “chaque voiture qui passe est écoutée”
Le maire de la commune du Vernet, François Balique, interrogé par franceinfo dimanche, a déclaré que “des gens l’ont vu descendre la route, ne s’inquiétant pas parce que les enfants circulent librement dans le village”. C’est la commune dont fait partie le hameau du Haut-Vernet, où l’enfant a disparu.
Avant de poursuivre, je dirai : « Certaines personnes l’ont vu passer à l’heure qui correspond à celle où il échappait à l’œil vigilant de ses grands-parents. Il n’y a pas de porte disponible. petite ville calme et tranquille où il n’y a que des touristes qui se promènent.L’élu a donné sa parole qu’il ne croit pas à un enlèvement.
Imaginez ceci : vous et moi sommes dans un petit village de la province française de Haute-Provence, où il n’y a pas plus de vingt maisons au total. Personnellement, Je n’aurai rien à voir avec ça. Après que quelqu’un ait marché dans la rue et soit parti… Tout est possible, mais à mon avis, c’est assez peu probable. Ici, chaque voiture qui passe est écoutée avec attention, comme c’est la vie à la campagne.
Contexte très particulier.
Lors d’une conférence de presse tenue lundi soir, le plus haut procureur du pays a confirmé ce récit. Parfois, cela peut être un choc d’entendre : « Les voisins ont vu un enfant passer et n’ont rien fait. Rémi Avon a souligné que « nous sommes dans le cadre très particulier d’un hameau situé loin de tout grand axe de circulation et essentiellement en impasse ».
Et nous avons une population amicale et familière de vingt-cinq personnes. Comme beaucoup de villages français et dans notre propre département, il a souligné qu'”il n’est pas rare que des enfants jouent devant leur maison, sur la place, sans que cela inquiète personne”.
Où est passée la petite Emilie ? Le procureur de la République de Digne-les-Bains a déclaré lors d’une conférence de presse dans la soirée du 11 juillet que le garçon de 2 ans porté disparu “n’a”Nous avons visité les 30 bâtiments du hameau, parlé avec 25 habitants, examiné 12 véhicules et mesuré 12 acres”, explique Rémy Avon. Demain [jeudi], l’enquête se poursuivra. Le système judiciaire maintient son état de préparation et l’appareil d’enquête est renforcé par la gendarmerie. Suivez notre exemple.
