Hicham H Le Père De Nahel – Le 27 juin près de Nanterre, en France, un policier a tiré et tué Nahel après que le conducteur adolescent ait refusé de s’arrêter. La victime est décédée peu de temps après avoir été touchée par une balle au thorax, malgré les efforts du SAMU pour lui prodiguer un massage cardiaque en urgence.
Hicham H., le père de Nahel, décédé tragiquement la semaine dernière à Nanterre aux mains d’un policier, s’est adressé mercredi à l’AFP pour annoncer qu’il se porterait partie civile dans l’affaire.
Cet homme de 42 ans, originaire de Colombes, commune proche de Nanterre dans les Hauts-de-Seine, a l’air fatigué et veut savoir si son fils est toujours en vie. Dans un entretien émouvant avec son avocat, le cabinet de Me Serge Money, il a déclaré : « Je me constitue partie civile pour que justice soit faite pour Nahel et pour que je puisse déclarer que je suis vivant.
Racontant discrètement à l’AFP, “J’ai fait des choix dans ma vie qui m’ont empêché d’être présent à sa naissance, d’assister à ses premiers pas, d’entendre ses premiers mots”, il poursuit ensuite en décrivant le chemin “extrêmement difficile” qui l’a conduit , entre autres, de vivre l’expérience de l’incarcération.
Un coup plus dévastateur pour le père de Nahel assassiné par la police
Hicham H. était chez lui dans le Val-de-Marne le 27 juin lorsque la nouvelle de la mort de Nahel a commencé à se répandre. Puis j’ai vu sa photo et j’ai réalisé que c’était mon fils, et j’étais dévasté », a-t-il déclaré. En tant que chauffeur, il gardait toujours l’espoir d’une réconciliation avec son fils.
Maintenant que la justice est en place, il attend que le policier sur lequel il a tout misé soit déclaré coupable, comme tout le monde. Hicham H. dit : « Je veux une vraie justice parce qu’il a pris la vie d’un enfant.
Interrogé sur les hommages rendus à son fils à travers la France ces derniers jours, il garde son sang-froid en disant: “Cela ne changera rien et cela ne me ramènera pas mon fils.” Il dit finalement : “Je ne pourrai jamais rattraper toutes ces années perdues.” L’officier responsable de la mort de Nahel lors d’un contrôle routier de routine à Nanterre a été inculpé de meurtre et placé en garde à vue.
Le 27 juin de cette année, un policier de Nanterre a tiré et tué Nahel, 17 ans. Suite à cela, de nombreux citoyens français ont exprimé le désir de descendre dans la rue en signe de protestation. Hicham Hammouti, resté silencieux jusqu’à présent, s’est ouvert à la presse ce mercredi 5 juillet.
Le papa de l’adolescente a tenu à expliquer sa version des choses. En attendant, il a réglé ses comptes avec son ex-petite amie. Tout d’abord, il explique qu’il a passé toute l’année 2006 en prison en raison d’activités criminelles stupides.
La mère de Nahel avait annoncé la nouvelle de leur séparation à ce moment-là, lui disant qu’il ne reverrait plus jamais son. J’ai réussi à le reconnaître quand il est sorti de l’école, mais sa mère a tout fait pour m’empêcher de jouer le rôle de père.” Une circonstance que Hicham Hammouti regrette profondément à l’heure actuelle.
Il a finalement décidé de parler. Hicham H., le père de Nahel, tuée par un policier la semaine dernière à Nanterre, a annoncé mercredi avoir rejoint l’enquête en tant que témoin civil dans un entretien à l’Agence France-Presse.
L’homme de 42 ans, originaire de la ville voisine de Nanterre, Colombes, dans les Hauts-de-Seine, a expliqué qu’il avait intégré la fonction publique “pour que justice soit faite pour Nahel et pouvoir dire que je suis vivant”.
Ce père de famille qui affirme n’avoir rien en commun avec son fils Nahel a révélé : “J’ai du mal à m’endormir. Il a poursuivi en décrivant le “chemin très difficile” qui a conduit à son incarcération.
Je suis complètement épuisé. “
Hicham H. était chez lui dans le Val-de-Marne le 27 juin lorsque la nouvelle du décès de Nahel s’est répandue.J’ai reçu un coup de fil d’un ami qui m’a informé qu’un garçon de 17 ans avait été poussé d’un balcon à Nanterre. J’ai été dévasté après avoir réalisé que c’était mon fils sur la photo”, a-t-il déclaré.
Ce chauffeur de taxi a affirmé avoir des “espoirs” de réparer les clôtures avec son fils. Maintenant que le système judiciaire est bouché, je m’attends à ce que le policier qui m’a fait renoncer à tout espoir soit reconnu coupable avec le reste de la société. Je veux une vraie justice parce qu’il a pris la vie d’un enfant, a déclaré Hicham H.. ça ne me fera pas revenir mon fils.” Il s’est rendu compte qu’il ne pourrait jamais récupérer ces années perdues.
C’est un homme aux traits tirés et au ton émotif dans la voix qui l’a dit. Hicham H., le père de Nahel, tué par un policier la semaine dernière à Nanterre (Hauts-de-Seine), a indiqué mercredi avoir été désigné comme témoin civil dans l’affaire.
Il explique humblement : « J’ai fait des choix dans ma vie qui m’ont empêché d’être présent à sa naissance, et j’ai manqué de voir ses premiers pas et d’entendre ses premiers mots. Il évoque ensuite son “parcours très difficile”, qui comprenait son incarcération.
Quand il a vu la photo et qu’il s’est rendu compte qu’il s’agissait de son fils, il a été “dévasté”.Ce chauffeur de camion dit qu’il “a encore l’espoir” de se réconcilier avec son fils. Je m’attends pleinement à ce que le policier qui m’a fait abandonner tout espoir soit reconnu coupable aux côtés du reste de la société maintenant que le système judiciaire est tellement encombré. Je veux une vraie justice parce qu’il a pris la vie d’un enfant, comme le dit Hicham H.
C’est un homme aux traits tirés et à la voix teintée d’émotion qui s’est confié à l’AFP. Cet homme de 42 ans originaire de Colombes, une ville proche de Nanterre dans les Hauts-de-Seine en France, explique pourquoi il a rejoint le secteur civil : “pour que justice soit faite pour Nahel et pour proclamer ma propre survie. “
Hicham H. ne s’entendait pas avec son fils, qui avait 17 ans au moment de sa mort.Il a ensuite évoqué son “parcours très difficile”, qui a inclus son incarcération. Selon son récit dans Le Parisien, Hicham H. a été incarcéré en 2006 pour une affaire impliquant une drogue appelée substances stupéfiantes.
La mère de Nahel lui a annoncé la nouvelle dans le salon. Après avoir été libéré de prison quatre ans plus tard, il affirme avoir tenté à plusieurs reprises d’entrer en contact avec son fils, mais sans succès. Je l’ai vu à sa sortie de l’école, mais sa mère m’a empêché d’être son père.
Hicham H. était chez lui dans le Val-de-Marne le 27 juin lorsque la nouvelle du décès de Nahel s’est répandue. Quand il a vu la photo et qu’il s’est rendu compte qu’il s’agissait de son fils, il a été “dévasté”.
Le père de Nahel aurait pris la même mesure pour se défendre.Certaines personnes ont même affirmé qu’il était mort ou avait abandonné son fils, dit-il, évoquant également le vol d’identité sur les réseaux sociaux.
Même si Nahel et moi ne nous sommes jamais rencontrés dans la vraie vie, certaines personnes sont allées jusqu’à créer des montages photo dans lesquels nous apparaissions ensemble à l’âge adulte. Il y a eu beaucoup de tension et de problèmes à la suite de cela dans ma maison.
“Le policier a anéanti tous mes espoirs”
Ce chauffeur de taxi affirmait avoir des “espoirs” de réconciliation avec son fils. Je m’attends pleinement à ce que le policier qui m’a fait abandonner tout espoir soit reconnu coupable aux côtés du reste de la société maintenant que le système judiciaire est tellement encombré.
Mon client a manqué de nombreux rendez-vous dans la vie de son fils, mais il ne peut pas manquer celui-ci puisque la vérité est en jeu. Sa réponse prouve qu’il ne sert pas des intérêts commerciaux ou promotionnels.