Gabi Hartmann Origine Parents – La future star Gabi Hartmann a le vent en poupe. Malgré la relative jeunesse de son premier album (réalisé par Jesse Harris, l’homme qui a guidé les carrières de Norah Jones, Melody Gardot et Madeleine Peyroux), la jeune femme donne l’impression d’avoir vécu plusieurs vies afin d’infuser sa musique.
Il est sûr de dire que la chanteuse et guitariste a reçu les outils pour explorer la musique d’une manière qui lui est propre, en utilisant ses émotions comme le seul véhicule par lequel transmettre les merveilles du monde. Son art a été influencé par ses expériences de voyage et de rencontres dans des endroits comme le Brésil, l’Afrique du Sud, la Guinée, le Portugal, les États-Unis,
Le musicien se produit également à la fin de chaque mois à la Seine Musicale. Depuis longtemps, j’avais envie de travailler sur un projet par moi-même, car je me concentrais auparavant sur les efforts de groupe. L’album s’est développé au fur et à mesure que j’ai rencontré d’autres chanteurs et compositeurs ; Je voulais compiler tout ce qui m’a inspiré et le réduire au meilleur du groupe pour cet album.
Après avoir sorti un EP acclamé par la critique en 2021, Sony a donné le feu vert à Gabi Hartmann pour sortir son premier album complet. Harris, qui a travaillé avec Melody Gardot et Norah Jones, a été le producteur de l’album. La chanteuse l’a conçu comme une “collection de photos” rassemblées au fil du temps et influencées par ses voyages, et il présente des éléments de chanson, de jazz et de folk.
Sur celui-ci, elle est adossée à un large groupe de musiciens qu’elle a rencontrés lors de ses séjours à Paris et à New York ; elle chante en français, anglais, portugais et arabe. Le 24 janvier, le public de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt pourra l’entendre en direct.
Même si Gabi Hartmann a d’abord étudié le jazz au Conservatoire et à la Schola Cantorum, elle considère son parcours comme unique : « Je suis assez autodidacte par rapport aux autres musiciens de jazz, mais j’ai aussi vu des professeurs me perfectionner à certains moments de ma vie. vie.” En effet, la musicienne puise son inspiration dans une grande variété de sources, dont les grands chanteurs de gospel et de soul qu’elle a entendus lorsqu’elle était jeune.
Ma petite moi était amoureuse des sons de Nina Simone, Ray Charles, Sarah Vaughn et du reste des grands chanteurs de jazz américains. Ensuite, je me suis lancé dans l’ethnomusicologie et j’ai découvert le jazz sud-africain des années 50 et 60, plus précisément du Ghana.
J’ai réalisé qu’il y avait une culture africaine dynamique, influencée par le jazz de la diaspora africaine mais aussi mettant en valeur les traditions linguistiques et rythmiques uniques des nombreux pays africains.
À l’âge de vingt ans, la chanteuse visite enfin le Brésil et se familiarise avec sa musique lors d’un échange universitaire à Rio de Janeiro, où elle étudie non seulement le portugais mais aussi la guitare. J’aime entendre de nouvelles tonalités car « avec chaque langue, nous éprouvons une gamme unique de sentiments.
D’après les sons de la chanson titre de son premier album, “La Mer”, composée dans le style de Charles Trenet, il est clair que Gabi Hartmann, qui a également étudié les sciences politiques et la philosophie, est une artiste engagée pour la cause des réfugiés. En 2015, il y avait un grand nombre de réfugiés dans la capitale française.
J’habitais dans le quartier de La Chapelle, et ils y étaient très actifs. En grandissant, elle a été exposée à une grande variété de musique grâce aux goûts musicaux éclectiques de sa famille. Elle dit : « Je viens d’une famille où tout le monde est assez investi dans cette cause, alors cette chanson m’est venue ; je me suis d’abord inspirée de Charles Trénet et j’ai pensé qu’il fallait que je la réécrive pour avoir une vision plus contemporaine et actuelle. d’un sujet qui me touche énormément.
Gadget acoustique ? Elle a joué du piano classique jusqu’à l’âge de 14 ans, date à laquelle elle est passée à la guitare de son frère et a commencé à composer des chansons. La découverte d’Amy Winehouse et de ses reprises d’Ella, Sinatra et Nat King Cole a déclenché un renouveau du rétro jazz.
Ainsi, lorsque Jesse Harris propose de produire son disque, elle saute sur l’occasion de montrer au monde qui elle est vraiment. Depuis leur première rencontre, les deux musiciens échangent idées et enregistrements entre New York et Paris.Un EP sorti en 2021 annonçait une voix majeure à la fois commercialement réussie et artistiquement sophistiquée. Parlez de ce que ce disque prouve :
Gabi Hartmann a un ton chaud et précis avec un air de dégagement élégant ; elle sait charmer les auditeurs en français, en anglais et en portugais (et pour quelques couplets en arabe) ; elle a une esthétique intemporelle et une vision directe de son temps ; elle a été qualifiée d ‘«idole» de l’industrie du disque et de «classique» de Cinecittá ; elle est à la fois une compositrice introspective et prolifique.Au début, c’est une image qui a attiré notre attention; il montrait une jeune femme jouant d’une guitare à cordes de nylon avec des doigts tendres.
Après avoir sorti un EP remarqué en 2021, la Parisienne sort aujourd’hui son premier album complet, qui enjambe le mètre swing de l’afro-jazz et de la musique brésilienne avec une grâce écuyère. Du français à l’anglais en passant par le portugais et l’arabe, ces 14 cartes postales suivent avec grâce le chemin tracé par Norah Jones, Madeleine Peyroux et Melody Gardot ces dernières années.
Sur les traces de Jesse Harris
Tout se met en place : le coproducteur de son album a collaboré avec trois des voix les plus distinctives du jazz. Jesse Harris, lauréat d’un Grammy, a présenté la chanson “Don’t Know Why” comme sortie de l’album sur Come Away with Me, disque de platine de Norah Jones.
Après avoir accepté une offre d’un compositeur brésilien qui lui demandait d’enregistrer une chanson en français pour le collectif brésilien Rua das Pretas, la jeune Française se retrouve sur une carrière prometteuse. Vous semblez choqué, mais dans mon réseau de musiciens, tout le monde est toujours en mouvement, donc ce genre de rencontres me semble presque routinier.
Hommage à Nina Simone et Charles Trenet avec un goûter
Le mystère est maintenant de savoir pourquoi un producteur majeur comme Jesse Harris s’est tellement investi dans le travail d’une parfaite inconnue de Paris qu’il a co-écrit la moitié de son disque avec elle.
On se retrouve au cœur de la Goutte-d’Or dans un lieu à l’image de son esprit globe-trotter : la 360 Paris Music Factory, qui accueillera la 16e édition du festival Au fil des voix, avec des artistes aussi divers que les Portugais du Cap Carmen Souza, d’origine verdienne, et le duo jazz folk méditerranéen Madeleine & Salomon, Ce chanteur né à Paris représente tout ce qu’il y a d’exotique dans la chanson française aux yeux d’un Américain.
L’artiste, qui a grandi avec Nina Simone et Charles Trenet, aborde ainsi son travail, le voyant comme un objet unique qui s’inscrit bien dans le cadre des musiques du monde. Écoutez ce guitariste autodidacte et le flûtiste soudanais Ghandi Adam interpréter une pièce de Fernandel intitulée L’Amour incompris.
Et découvrez cette réinvention époustouflante de La Mer de Charles Trenet : « La mer qui danse a des reflets de sang ; les corps des noyés sont oubliés et se débattent dans la mer de l’oubli. La mer, où la fille du médecin a vu des âmes perdues à sa porte, est l’entrée de la chapelle de la Sainte Croix.
En 2015, nous avons rejoint les rangs des secouristes mobilisés du quartier dans les camps de migrants. Il y avait des musiciens soudanais et syriens là-bas, donc des concerts ont même été organisés. Quel sentiment merveilleux c’est quand un étranger partage avec nous un morceau de notre histoire.