François-Régis Gaudry Et Son Epouse – L’épouse de François-Régis Gaudry Journaliste et critique gastronomique pour France Inter Bien qu’installé à Genneville, François Régis Gaudry n’a cessé de promouvoir la cuisine de la région dans ses écrits. Cette maison est ma maison depuis quinze ans.
Ma femme et moi nous sentons plus en sécurité ici que dans notre propre maison, et nous ne voulons pas mettre nos voisins en danger, alors nous amenons nos deux filles ici les week-ends et pendant les vacances. Etant au coeur du bocage, là où les habitations sont espacées, nous avons la chance de disposer de quelques hectares d’herbe sur lesquels nos chèvres pratiquent l’éco-pâturage.
En fait, j’ai passé beaucoup d’heures au bureau. Plus du double de personnes regardent mon émission tous les dimanches sur France Inter. Au début de l’incarcération, la direction de France Inter m’a lancé ce défi car elle estimait que l’alimentation et la cuisine étaient devenues une priorité pour les Français.
En conséquence, je me prépare à partir pour Paris vendredi soir et à composer ma pièce pour “le marché de la RFA” à diffuser le samedi matin. Dimanche à 11h, après ma conférence, je reprendrai le chemin de la Normandie. J’aime partager des recettes faciles à suivre sur le web. La structure est conçue pour ressembler à une cuisine typique dans une maison.
Quand je me compare aux grands chefs tels que je les connais, je me rends compte que je ne suis tout simplement pas à la hauteur. Ma spécialité est la cuisine maison, ou ce que le début du 20e siècle appelait la “bonne cuisine de femmes” au profit de la famille et des amis.
Nous essayons de manger une large gamme de légumes plutôt que de nous fier à un seul type de protéines, et nous aimons essayer de nouveaux plats sucrés réconfortants sans nous épuiser. Un plat récent que j’ai créé avait un gâteau au citron et de la rhubarbe.
Quelle est votre façon préférée de cuisiner avec des produits régionaux ?
Je le fais à la normande, avec de la crème et des échalotes. Il n’y a qu’en Normandie, où je peux être sûr qu’ils ont été pêchés ce jour-là, que je les aime crus. Pour varier les plaisirs, je le prépare à la manière d’un simple carpaccio méditerranéen en ajoutant quelques tours de poivre, un filet d’huile d’olive et un filet de jus de citron.
Un autre repas plutôt populaire grâce en grande partie à mon compte Instagram est celui que j’ai partiellement adapté de Bernard Vaxelaire, l’ancien chef du restaurant Les Gourmandises à Cormeilles (Eure). J’ai laissé tomber l’échalote quand j’ai tapé la recette en ligne, mais ça va bien avec la campagne et la mer de Normandie. C’est une excellente boisson d’apéritif.
En plus, fromage normand.
Par ailleurs, j’ai un faible pour les fromages de la région, notamment le Camembert vieilli, le Pont-l’Evêque et le Livarot. Nous l’aimons seul, mais pour varier, nous préparons aussi des toasts au fromage et aux noix avec du poivre et une salade bien assaisonnée.
C’est possible, mais pas imminent, compte tenu de la charge de travail de mon emploi du temps. Mais être confiné comme ça m’oblige à réfléchir. Des établissements plus permanents en Normandie sont en cours de planification. Même si je visite souvent, être à la campagne me donne toujours de nouvelles idées pour mon travail.
Si je ne voulais pas risquer de perdre mon emploi à France Inter, il faudrait que je reste en contact avec la Ville Lumière. C’est là que se trouve toute l’excitation. Quoi qu’il en soit, être à une telle proximité de Paris depuis la Normandie m’a fait apprécier ma bonne fortune. Aucun de mes parents n’est originaire de Normandie, mais je ressens malgré tout un lien profond avec la région.
Si les Lyonnais aiment la Méditerranée, les Parisiens sont plus chez eux ici. Je suis tombé amoureux de la région car elle avait toutes les qualités que j’associe à la campagne française : bonne santé, générosité, beaucoup d’arbres et une herbe épaisse et grasse.
Ceci, pour moi, est la quintessence d’une campagne publicitaire brillamment colorée. ainsi que mon enthousiasme pour manger et nager dans la mer, qui me font découvrir le monde devant ma porte. La riche gastronomie normande, les produits exceptionnels, l’excellente volaille et le caractère marin peuvent être attribués en partie aux prairies et aux bocages abondants de la région.
Malgré tout cela, cet endroit est génial. J’ai la chance de connaître les abords des magasins où je fais souvent mes courses et d’y avoir développé des liens avec les propriétaires. Je me suis lié d’amitié avec Marie-Pierre Canu, qui gère la ferme maraîchère du Haras-Tatouille près de Genneville, et je veux lui offrir des paniers en cadeau.
Ma vendeuse de référence pour les produits frais et les produits laitiers au marché de Honfleur est Isabelle de la Ferme du château, située à Villerville à proximité. Je connais le pêcheur Laurent Macé qui m’approvisionne chaque semaine en bulots d’Agon-Coutainville (Contentin), araignées de mer et huîtres au marché du samedi matin à Honfleur.
Pascale Bélonin Honfleur sert les plus belles coquilles Saint-Jacques de la ville. Aujourd’hui encore, Régine et Hervé Lestage de la Feuille de Vigne de Honfleur servent la meilleure andouille de vir de la ville. J’aime aussi beaucoup la nouvelle boucherie Limare à Rivière-Saint-Sauveur.
Fromage de chèvre de Beuzeville, ainsi que d’autres beaux lipetits fromages de chèvre, m’a d’abord été présenté par Daniel et Catherine Limare. Aux Délices de la table “Chez Vevette” à Beuzeville est une ravissante épicerie, et son propriétaire a le caractère que j’aime.
Parmi les meilleurs produits normands, citons le fromage de chèvre au lait cru de la chèvrerie du Mesnil à Fort-Moville et la moutarde en grains au vinaigre de cidre de Benoît Charbonneau à Moyaux. Pendant que nous sommes à Beuzeville, arrêtons-nous à la boulangerie Saint-Hélier et dégustons la tarte normande aux pommes.Continuons à travailler vers nos objectifs. Où suggéreriez-vous que nous mangions le plus ?
Bien que je dîne rarement dans cette ville, j’ai fait une exception pour goûter les incroyables sushis d’Alexandre Bourdas, très proches du goût des sushis japonais, puisque je le connais depuis longtemps (NDLR : Bourdas tient le restaurant étoilé SaQuaNa à Honfleur). Ils sont vraiment au top.
Sept voyages au Japon m’ont permis de témoigner de l’authenticité du goût. On n’est pas au bar à sushi classique avec des montagnes d’avocats et rien à faire puisque le sushi est devenu un snack rapide de nos jours. Les sushis et autres plats traditionnels ont leur propre touche unique lors de ces événements.
La côte de bœuf normande au Fleuron à Honfleur a été un autre moment fort de mon voyage. L’Auberge des Deux Tonneaux à Pierrefitte-en-Auge est l’endroit préféré de notre famille car l’ambiance est calme et la nourriture, malgré son absence de prétention, est substantielle et saine.
Et la partie Deauville-Trouville ?
Je n’y réside pas constamment, mais je voyage à l’occasion. Ce n’est pas exactement un phare de la perfection gastronomique, etc., mais Central a des airs de brasserie parisienne, et j’y ai déjà mangé de la sole, donc il y a quelque chose.
C’est inquiétant, c’est un euphémisme. Nous sommes au milieu d’une récession historique, dont toutes les implications sont encore difficiles à évaluer. Notre émission, Very Very Good (sur Paris Première), vient d’être diffusée en version solo dans laquelle les protagonistes racontent comment ils ont appris à distinguer trois types distincts d’individus vivant à proximité.
C’est le genre de restaurant haut de gamme qui peut couvrir ses frais et faire des profits grâce au soutien de riches clients. Et puis il y a les restaurants plus conventionnels, qui continueront même s’ils doivent ralentir leurs opérations, réduire leur clientèle et protéger leur personnel à cause de la distance.
Dans quel endroit prenez-vous le plus de plaisir, et pourquoi ?
La Cuisine de François-Régis Gaudry. Toute la famille peut s’y retrouver car elle est reliée au salon et à la bibliothèque. Curieusement, c’est aussi là que je me retrouve toujours quand je m’assieds pour écrire un article. Même si j’en ai un, j’utilise rarement mon bureau. François-Régis Gaudry. Une cuisine ouverte de 60 mètres carrés complète ma bibliothèque en mélaminé blanc.
L’îlot central en forme de bloc de boucher repose sur des roulettes rappelant les tramways parisiens et a été conçu par l’architecte et le chef en tandem. Ce cube en hêtre verni de 1,20 m x 1,20 m s’installe partout et fait très bien office de bureau. Il est adaptable, dispose de beaucoup d’espace de stockage et comprend une étagère à épices, un pilon et un mortier. Cette section sert de point focal à chaque rencontre.
Dans ma tête, la cuisine était moderne et bien organisée, avec des portes d’armoires grises. Les encoches servant à les déverrouiller sont peu et peu visibles. Il n’y a pas beaucoup de gadgets culinaires autres qu’un mixeur à soupe, un petit hachoir pour le travail d’église et un cuiseur à riz. Pour préparer du pesto ou du persil haché, j’utilise soit un mortier et un pilon en pierre, soit mon couteau de cuisine.
J’aime accumuler des choses et les outils culinaires font partie de mes biens les plus précieux. Enfin, j’ai laissé le gaz allumé pour pouvoir cuisiner, et j’ai posé un piano de 90 centimètres sur un sol que j’avais recouvert de vernis bateau pour ne pas endommager le projecteur. François-Régis Gaudry. L’un de mes objets les plus précieux est ma table de cuisine. C’était un pari qui a payé pour moi chez Silvera.
Les roulements à billes lui permettent de se replier proprement. Il est carré avec un haut haut et étroit en métal et peut accueillir douze personnes horizontalement. L’extérieur blanc est fabriqué à partir du même matériau que les sièges d’avion, il est donc assez robuste.
Après neuf ans, il n’y a toujours pas de fractures visibles. Elle n’a jamais vieilli et nous a toujours accompagné partout où nous allions. Au début, c’était la table du salon. Elle se produit actuellement à un haut niveau en tant que cuisinière.
Dans quelle mesure votre broc’ est-il ultra-contemporain, élégant, adapté aux enfants et aux parents ?
François-Régis Gaudry. C’est une belle fusion d’ancien et de moderne qui s’intègre bien à l’esthétique post-haussmannienne du bâtiment. A vrai dire, j’aime beaucoup les antiquités. Notre espace de 20 mètres carrés a une forme octogonale puisqu’il était autrefois une salle à manger. Les trois portes en bois mouluré de la fin du XIXe siècle du bâtiment sont magnifiques ; une province ides d’accès à l’escalier, et les deux autres servent de vestiaires.
Une dispute a éclaté avec l’architecte du bâtiment pour savoir s’il fallait ou non repeindre ces portes. Nous aussi avons rejoint le mouvement de décapitation afin d’attirer l’attention sur le bois brut. Il y a encore des touches picturales, donnant à la pièce un air à la fois beau et sarcastique. J’accroche les portes de mon placard dans un arrangement de style galerie.